Le Shibari ou ligotage japonais se pratique avec des cordes et des suspensions... D'où vient cette pratique peu commune? Historiquement les militaires japonais utilisaient des cordes pour capturer, ligoter et torturer leurs prisonniers.
Ce châtiment corporel a peu à peu évolué dans sa pratique après la seconde guerre mondiale. Souvent catalogué comme une pratique sexuelle, le monde du Shibari peut pâtir d'une image négative, associée uniquement au monde du sado-masochiste. Adeline en convient, si elle peut pratiquer son art dans sa vie privée, le ligotage japonais peut alors relever du domaine sexuel. Mais c'est une toute autre vision du Shibari qu'elle tient à mettre en avant, une pratique avec des modèles, des inconnu(e)s ou encore des photographes dans des collaborations artistiques.
Ce châtiment corporel a peu à peu évolué dans sa pratique après la seconde guerre mondiale. Souvent catalogué comme une pratique sexuelle, le monde du Shibari peut pâtir d'une image négative, associée uniquement au monde du sado-masochiste. Adeline en convient, si elle peut pratiquer son art dans sa vie privée, le ligotage japonais peut alors relever du domaine sexuel. Mais c'est une toute autre vision du Shibari qu'elle tient à mettre en avant, une pratique avec des modèles, des inconnu(e)s ou encore des photographes dans des collaborations artistiques.
La jeune femme nous fait partager l'une de ses séances... Suspendue son modèle est certes ligotée, les cordes sont serrées mais la jeune femme ne semble pas souffrir, bien au contraire.
Adeline tient à souligner le caractère primordial du lien de communication entre l'attacheur et l'attaché(e). Elle explique: " l'intention est d'être dans un état de pleine conscience. L'attaché(e) doit s'abandonner et faire confiance à celui qui attache. C'est accessible à tous. Celui qui attache de son côté doit être à l'écoute ".
Et quid de la douleur? Notre spécialiste du Shibari l'affirme: " C'est comme dans n'importe quel sport. Ce n'est pas forcément une douleur vive ". Elle poursuit : " On détache si il y a un problème. Lorsque l'on fait du Shibari on stresse le coprs, on le met en tension. Il fabrique des endomorphines ce qui conduit à un bien-être"... Et effectivement, le modèle redescendue et détachée semble en totale béatitude.
Adeline tient à souligner le caractère primordial du lien de communication entre l'attacheur et l'attaché(e). Elle explique: " l'intention est d'être dans un état de pleine conscience. L'attaché(e) doit s'abandonner et faire confiance à celui qui attache. C'est accessible à tous. Celui qui attache de son côté doit être à l'écoute ".
Et quid de la douleur? Notre spécialiste du Shibari l'affirme: " C'est comme dans n'importe quel sport. Ce n'est pas forcément une douleur vive ". Elle poursuit : " On détache si il y a un problème. Lorsque l'on fait du Shibari on stresse le coprs, on le met en tension. Il fabrique des endomorphines ce qui conduit à un bien-être"... Et effectivement, le modèle redescendue et détachée semble en totale béatitude.