L' Insee dans son Focus n°337 précisait qu'en 2023, la France a enregistré 639 300 décès, marquant une baisse notable de 35 900 décès par rapport à 2022 (-5 %). Cette diminution s'explique principalement par une réduction significative des décès liés au Covid-19 (-27 000), l’absence de pics grippaux inhabituels et une mortalité estivale plus modérée, malgré des épisodes de chaleur. En comparaison avec l'année pré-pandémique de 2019, le nombre de décès reste cependant supérieur de 4 %, une tendance attribuée au vieillissement de la population.
Variations saisonnières et par jour
De 2004 à 2023, les mois d'été, notamment juin, juillet et août, ont été les périodes les moins meurtrières pour les personnes âgées, avec une sous-mortalité moyenne de -8 à -9 %. L'hiver, en revanche, est marqué par une surmortalité significative, notamment en janvier (+14 %), reflétant l'impact des virus saisonniers. Les efforts publics après la canicule de 2003, tels que les mesures de prévention, ont également contribué à cette diminution des décès estivaux.
Les jeunes affichent des tendances inverses, avec une surmortalité estivale notable (+11 % pour les 1-17 ans en juillet et +7 % pour les 18-29 ans). Ces décès surviennent plus souvent sur la voie publique, où le pic de mortalité est observé en juillet (+13 %).
Journées fériées et jours spécifiques
L’analyse quotidienne révèle que le 3 janvier est le jour le plus meurtrier (+19 % par rapport à la moyenne), tandis que le 15 août, un jour d’été et férié, est le moins meurtrier (-12 %). Les jours fériés, comme Noël ou le 15 août, sont globalement associés à une diminution des décès, en particulier à l’hôpital (-5 % à Noël). En revanche, les décès sur la voie publique augmentent certains jours fériés (+23 % le 1er janvier et +21 % le 14 juillet).
Le dimanche se distingue comme le jour hebdomadaire le moins meurtrier (-3 %), probablement en raison d'une moindre activité médicale et des circonstances sociales particulières. À l'inverse, le mardi enregistre une légère surmortalité (+1 %).
Le risque le jour de son anniversaire
Une observation intrigante est la hausse du risque de décès le jour de son anniversaire, particulièrement pour les jeunes. Cette tendance pourrait refléter des comportements à risque accrus ou des facteurs psychologiques.
Variations saisonnières et par jour
De 2004 à 2023, les mois d'été, notamment juin, juillet et août, ont été les périodes les moins meurtrières pour les personnes âgées, avec une sous-mortalité moyenne de -8 à -9 %. L'hiver, en revanche, est marqué par une surmortalité significative, notamment en janvier (+14 %), reflétant l'impact des virus saisonniers. Les efforts publics après la canicule de 2003, tels que les mesures de prévention, ont également contribué à cette diminution des décès estivaux.
Les jeunes affichent des tendances inverses, avec une surmortalité estivale notable (+11 % pour les 1-17 ans en juillet et +7 % pour les 18-29 ans). Ces décès surviennent plus souvent sur la voie publique, où le pic de mortalité est observé en juillet (+13 %).
Journées fériées et jours spécifiques
L’analyse quotidienne révèle que le 3 janvier est le jour le plus meurtrier (+19 % par rapport à la moyenne), tandis que le 15 août, un jour d’été et férié, est le moins meurtrier (-12 %). Les jours fériés, comme Noël ou le 15 août, sont globalement associés à une diminution des décès, en particulier à l’hôpital (-5 % à Noël). En revanche, les décès sur la voie publique augmentent certains jours fériés (+23 % le 1er janvier et +21 % le 14 juillet).
Le dimanche se distingue comme le jour hebdomadaire le moins meurtrier (-3 %), probablement en raison d'une moindre activité médicale et des circonstances sociales particulières. À l'inverse, le mardi enregistre une légère surmortalité (+1 %).
Le risque le jour de son anniversaire
Une observation intrigante est la hausse du risque de décès le jour de son anniversaire, particulièrement pour les jeunes. Cette tendance pourrait refléter des comportements à risque accrus ou des facteurs psychologiques.