La crèche et la colo…
«Dans le petit village où mes parents vivaient à l’époque, la commune venait d’ouvrir un centre de loisirs. Mes parents et les siens, ont été les premiers à y inscrire leurs enfants. Premier signe du destin et premier jour, première rencontre, première dispute : j’avais 5 ans et lui 6. Au bout de quelques heures passées ensemble, la guerre était déjà déclarée. On se détestait et tout était prétexte à se chamailler. Malheureusement nous étions obligés de nous voir tous les mercredis et de se supporter! Bien sûr, il nous arrivait de pouvoir jouer un peu ensemble mais très rapidement cela dégénérait. Nous avons vite été déclaré totalement incompatibles. Les animatrices le savaient : je ne l’aimais pas et lui ne voulait pas entendre parler de moi. Puis, vers l’âge de 7 ou 8 ans, je suis partie en colonie de vacances tous les ans avec lui, et toutes les filles en étaient amoureuses ! Moi aussi, son côté rebelle ne me laissait pas indifférente mais hors de question de l’avouer. Je sentais bien que mes sentiments envers lui étaient en train de prendre une toute autre tournure. Visiblement, il en était de même pour lui. Je l’ai appris il y a peu de temps, sa mère avait trouvé des «petits mots doux» qu’il ne m’avait jamais donnés et nos mères s’étaient même dit: «Un jour on les mariera».
Les filles et le départ…
Puis il est entré au collège et moi j’étais toujours en primaire. Pendant, un an, je ne l’ai presque pas vu. L’année suivante, je l’ai retrouvé. Et là, horreur, ce n’était plus le même ! Des filles lui tournaient autour et il avait une petite copine. Quand je l’ai découvert, j’ai réellement eu mal. Je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. J’avais toujours détesté ce garçon. Et il en était de même pour lui ! L’année suivante, il a déménagé dans un autre département. Son départ m’a fait mal.
Il a fait sa vie de son côté et moi du mien. Si lui m’avait totalement rayé de sa vie, il n’en n’était pas de même pour moi. Il ne cessait de me hanter. Petite, il m’avait dit être né un 30 septembre. Et je me souviens qu’il était balance. Pourquoi ce souvenir précis ? Je n’en sais rien. Toujours est-il, que tous les 30 septembre depuis que je le connaissais je pensais à lui. Et s’il m’arrivait de lire l’horoscope, je lisais le mien et comme un réflexe, je lisais le sien et les comparais. Peut-être aurais-je la chance de le revoir ?
Nous ne nous sommes pas vus pendant une dizaine d’année. Bien sûr, quand il est revenu dans le département pour ses études, je me suis renseignée sur lui. Je savais donc quel bus il prenait et j’essayais de l’apercevoir, en vain. Nos lycées étaient proches, et je crois bien qu’il ne s’est pas passé un jour sans que j’espère le croiser.
Il a fait sa vie de son côté et moi du mien. Si lui m’avait totalement rayé de sa vie, il n’en n’était pas de même pour moi. Il ne cessait de me hanter. Petite, il m’avait dit être né un 30 septembre. Et je me souviens qu’il était balance. Pourquoi ce souvenir précis ? Je n’en sais rien. Toujours est-il, que tous les 30 septembre depuis que je le connaissais je pensais à lui. Et s’il m’arrivait de lire l’horoscope, je lisais le mien et comme un réflexe, je lisais le sien et les comparais. Peut-être aurais-je la chance de le revoir ?
Nous ne nous sommes pas vus pendant une dizaine d’année. Bien sûr, quand il est revenu dans le département pour ses études, je me suis renseignée sur lui. Je savais donc quel bus il prenait et j’essayais de l’apercevoir, en vain. Nos lycées étaient proches, et je crois bien qu’il ne s’est pas passé un jour sans que j’espère le croiser.
Retrouvailles…
À 18 ans je suis partie à la fac. Je me suis installée avec une amie dans une autre ville. Un, soir, les cours venaient à peine de commencer, nous sommes sorties. La soirée a été bien arrosée et j’ai discuté avec une autre fille, qui s’est avérée être son ancienne petite amie. Nouveau coup de couteau dans mon pauvre petit cœur! Comme tout était fini entre eux depuis quelque temps, je lui ai demandé son numéro de téléphone. Cinq minutes après je lui envoyais un message pour lui proposer qu’on se voit le weekend suivant. Je pensais ne jamais avoir de réponse, cela faisait plus de 10 ans que l’on ne s’était pas adressé la parole. Dans la nuit, il m’a répondu. Nous nous sommes retrouvés quelques jours plus tard et avons passé la nuit entière à discuter comme si nous nous étions vus la veille. Ca fait maintenant 6 ans, qu’on ne s’est plus quittés. C’est l’homme de ma vie, je l’ai tant voulu! Je veux des enfants de lui, vivre ma vie avec lui: c’est la bonne personne j’en suis sûre…