Les économistes Leora Friedberg et Steven Stern ont cherché à évaluer la solidité des mariages à partir d'une enquête réalisée dans les années 1980 auprès de 4 242 couples. Leur recherche, publiée dans la revue International Economic Review, a consisté en deux phases. Tout d'abord, les couples ont été interrogés sur leur niveau de bonheur conjugal et leurs attentes en matière de bonheur. Six ans plus tard, les mêmes questions leur ont été posées à nouveau.
Les chercheurs ont observé que les réponses à deux questions fondamentales étaient des indicateurs fiables de la longévité d'un mariage :
Dans quelle mesure êtes-vous heureux dans votre mariage par rapport à ce que serait votre bonheur si vous n'étiez pas marié ?
Comment pensez-vous que votre conjoint.e a répondu ?
Les participants devaient choisir parmi cinq réponses prédéfinies : « bien moins », « moins », « pareil », « mieux », ou « bien mieux ».
Les résultats ont montré que les couples dont les membres estimaient être « bien moins » ou « moins » heureux s'ils n'étaient pas mariés avec leur partenaire étaient ceux qui restaient unis dans le mariage. En revanche, une majorité de ceux qui pensaient que leur bonheur serait équivalent voire supérieur s'ils étaient célibataires ont divorcé six ans plus tard.
De manière intéressante, les couples qui croyaient à tort que leur partenaire était heureux dans le mariage étaient plus enclins à divorcer...
Les chercheurs ont observé que les réponses à deux questions fondamentales étaient des indicateurs fiables de la longévité d'un mariage :
Dans quelle mesure êtes-vous heureux dans votre mariage par rapport à ce que serait votre bonheur si vous n'étiez pas marié ?
Comment pensez-vous que votre conjoint.e a répondu ?
Les participants devaient choisir parmi cinq réponses prédéfinies : « bien moins », « moins », « pareil », « mieux », ou « bien mieux ».
Les résultats ont montré que les couples dont les membres estimaient être « bien moins » ou « moins » heureux s'ils n'étaient pas mariés avec leur partenaire étaient ceux qui restaient unis dans le mariage. En revanche, une majorité de ceux qui pensaient que leur bonheur serait équivalent voire supérieur s'ils étaient célibataires ont divorcé six ans plus tard.
De manière intéressante, les couples qui croyaient à tort que leur partenaire était heureux dans le mariage étaient plus enclins à divorcer...