Le Président de la Région a envoyé ce jour un courrier à l’ensemble des maires ainsi qu’au Président du Département afin que La Réunion puisse avoir toute sa place dans le Ségur de la santé actuellement en discussion. Dans ce plan santé, le Gouvernement ne prend pas suffisamment en compte les préoccupations des soignants réunionnais.
Ce mardi matin, Didier ROBERT est allé à la rencontre du personnel hospitalier en grève, réuni au CHU de Saint Denis. Dans un premier temps, il leur a assuré de son soutien dans leur demande de revalorisation de carrière :
« Nous sommes à un moment ou des décisions importantes vont enfin être prises. Je suis de ceux qui vous applaudissent et qui reconnaissent votre savoir faire. Mais cela ne suffit pas et il faut aller plus loin. Il faut considérer ce Ségur comme un nouveau point de départ pour le monde hospitalier et le personnel soignant de La Réunion. Je demande l’adhésion et la mobilisation de tous les maires pour que des sujets clés soient posés auprès du Gouvernement ». Le Président de la Région a fait part de plusieurs propositions à porter au plus haut niveau du Gouvernement :
Une revalorisation du traitement salarial, pour combler le fort décalage existant avec celui des autres personnels hospitaliers européens.
L’arrêt des fermetures de lits mettant en péril le service public rendu à la population. « Il faut au contraire que l’Etat ouvre des espaces supplémentaires. C’est un combat qui a déjà été mené par le passé comme celui du maintien de l’hôpital de Cilaos ou encore celui de Saint Joseph. La situation des « pensions marrons » devrait également interpeller davantage sur cette question ».
La création de postes supplémentaires d’infirmiers, de sage femmes, etc... : « Demander à ce personnel d’effectuer des heures supplémentaires n’est pas une solution pérenne dans le temps » ajoute Didier Robert.
Un changement de mode dans la gouvernance de l’hôpital public : « Il faut remettre la santé au cœur de cette gestion. La question budgétaire et économique ne devrait pas prendre le pas sur la question de la santé ».
Selon Didier Robert, la crise du Covid 19 doit contribuer à faire changer le regard porté sur l’hôpital français : « Il est dommage qu’il ait fallu attendre cette pandémie pour que le Gouvernement prenne conscience de la vraie valeur de nos personnels hospitaliers. En temps que Président du Conseil Régional, je suis à leurs cotés pour que dans les compétences qui sont les nôtres comme la recherche, nous puissions intervenir davantage auprès du CHU. Ce sont tous les acteurs locaux qui doivent se mobiliser pour que le projet de Loi de finances du mois de juillet intègre au plus vite les attentes réunionnaises. Mais également pour que le Ségur de la santé ne soit pas juste un moment de mise à plat des problèmes, mais plutôt un point de renouveau du secteur. Il en va du modèle réunionnais... ».
Ce mardi matin, Didier ROBERT est allé à la rencontre du personnel hospitalier en grève, réuni au CHU de Saint Denis. Dans un premier temps, il leur a assuré de son soutien dans leur demande de revalorisation de carrière :
« Nous sommes à un moment ou des décisions importantes vont enfin être prises. Je suis de ceux qui vous applaudissent et qui reconnaissent votre savoir faire. Mais cela ne suffit pas et il faut aller plus loin. Il faut considérer ce Ségur comme un nouveau point de départ pour le monde hospitalier et le personnel soignant de La Réunion. Je demande l’adhésion et la mobilisation de tous les maires pour que des sujets clés soient posés auprès du Gouvernement ». Le Président de la Région a fait part de plusieurs propositions à porter au plus haut niveau du Gouvernement :
Une revalorisation du traitement salarial, pour combler le fort décalage existant avec celui des autres personnels hospitaliers européens.
L’arrêt des fermetures de lits mettant en péril le service public rendu à la population. « Il faut au contraire que l’Etat ouvre des espaces supplémentaires. C’est un combat qui a déjà été mené par le passé comme celui du maintien de l’hôpital de Cilaos ou encore celui de Saint Joseph. La situation des « pensions marrons » devrait également interpeller davantage sur cette question ».
La création de postes supplémentaires d’infirmiers, de sage femmes, etc... : « Demander à ce personnel d’effectuer des heures supplémentaires n’est pas une solution pérenne dans le temps » ajoute Didier Robert.
Un changement de mode dans la gouvernance de l’hôpital public : « Il faut remettre la santé au cœur de cette gestion. La question budgétaire et économique ne devrait pas prendre le pas sur la question de la santé ».
Selon Didier Robert, la crise du Covid 19 doit contribuer à faire changer le regard porté sur l’hôpital français : « Il est dommage qu’il ait fallu attendre cette pandémie pour que le Gouvernement prenne conscience de la vraie valeur de nos personnels hospitaliers. En temps que Président du Conseil Régional, je suis à leurs cotés pour que dans les compétences qui sont les nôtres comme la recherche, nous puissions intervenir davantage auprès du CHU. Ce sont tous les acteurs locaux qui doivent se mobiliser pour que le projet de Loi de finances du mois de juillet intègre au plus vite les attentes réunionnaises. Mais également pour que le Ségur de la santé ne soit pas juste un moment de mise à plat des problèmes, mais plutôt un point de renouveau du secteur. Il en va du modèle réunionnais... ».