«Futur Crew is Dead»… Un titre de mauvais augure pourrait on penser, mais en réalité pas du tout. «Non nous ne sommes pas morts, il faut parler de renaissance». Et pourtant, le départ de Dékapit J en 2008, a été une rude épreuve. Konix raconte, «pendant un an, je n’ai plus touché à la musique. J’étais comme anéanti. Toute ma vie tournait autour de Futur Crew, je ne savais pas ce que j’allais faire»… Roko quant à lui a rapidement repris ses esprits, «il fallait se reconstruire et se relever. Même si c’est déstabilisant, il faut toujours regarder devant soi.
Dans ce dernier opus, nous parlons d’amour, de la jalousie, de ce que vivent les gens tout simplement. Nous avons de nombreux invités dans nos chansons et différents compositeurs également. Aujourd’hui nos chansons sont moins hard. On ne répond plus aux critiques des autres à travers nos chansons, les clashs, c’est terminé. De toutes façons, ce n’est pas ça qui fera avancer la musique réunionnaise».
Dans ce dernier opus, nous parlons d’amour, de la jalousie, de ce que vivent les gens tout simplement. Nous avons de nombreux invités dans nos chansons et différents compositeurs également. Aujourd’hui nos chansons sont moins hard. On ne répond plus aux critiques des autres à travers nos chansons, les clashs, c’est terminé. De toutes façons, ce n’est pas ça qui fera avancer la musique réunionnaise».
«La musique c’est l’art de la spontanéité»
Du renouveau donc pour ce groupe sur médiatisé il y a quelques années. «Avant on parlait beaucoup de nous, mais rarement en bien. Avec nos 3 chansons censurées, je crois que l’on détient un triste record. Paradoxalement, le groupe n’a malgré tout jamais atteint des records de ventes, par contre l’ironie veut que les albums de Futur Crew soient parmi les plus volés.
Malgré tout leur envie de crier leur mécontentement face à la société actuelle reste le même. «Il y a des moment ou j’ai envie d’être hard, explique Konix, alors j’écris pour moi, mais ces chansons ne sortiront jamais des studios. Nous continuons à dire ce que nous pensons, c’est ce qui nous motive mais on dit les choses différemment. Ce qui a fait notre renommée, ce qu’on a jamais freiné nos pensées. En tant qu’artiste, il ne faut pas calculer. La musique, c’est l’art de la spontanéité».
Malgré tout leur envie de crier leur mécontentement face à la société actuelle reste le même. «Il y a des moment ou j’ai envie d’être hard, explique Konix, alors j’écris pour moi, mais ces chansons ne sortiront jamais des studios. Nous continuons à dire ce que nous pensons, c’est ce qui nous motive mais on dit les choses différemment. Ce qui a fait notre renommée, ce qu’on a jamais freiné nos pensées. En tant qu’artiste, il ne faut pas calculer. La musique, c’est l’art de la spontanéité».
«Nous voulons aller à la rencontre du public»
Notre souhait le plus cher aujourd’hui est de nous rapprocher du public. Auparavant, les municipalités et autres organisateurs de concerts nous invitaient rarement. Heureusement nos fans, savent que Futur Crew ne se limite pas à la polémique, mais c’est vrai qu’à l’époque, on n’ pas su gérer tout ces scandales. C’est pour ça qu’aujourd’hui, nous travaillons sur notre image, on n’est pas diaboliques, expliquent-ils ensemble en riant. Néanmoins, il faut assumer, et c’est qu’ils font. Sans renier leur passé, ils avouent « on a voulu défoncer toutes les portes et ça nous a desservi.
Et comme quoi tout le monde peut évoluer, Futur Crew a récemment donné un concert pour des enfants handicapés à Saint-Paul. «C’est une scène qui nous a beaucoup touché. On commence à nous faire confiance, et on va pouvoir retrouver notre public, qui reste la plus belle des récompenses».
JB
Et comme quoi tout le monde peut évoluer, Futur Crew a récemment donné un concert pour des enfants handicapés à Saint-Paul. «C’est une scène qui nous a beaucoup touché. On commence à nous faire confiance, et on va pouvoir retrouver notre public, qui reste la plus belle des récompenses».
JB