Contrôlé après avoir provoqué une série d'accrochages au volant de sa voiture, il fuit les policiers, les insultes et les blesses physiquement
Le chanteur martiniquais est accusé de délit de fuite, d'outrage, de rébellion, de menace et de blessures involontaires à l'encontre des policiers qui l'avaient interpellé dans la nuit du 16 au 17 mars 2019. Cependant, cette affaire comporte également un volet où le rappeur accuse les forces de l'ordre de violences. Les conclusions de l'enquête menée par l'IGPN, qui seront présentées lors de l'audience, sont étroitement liées à ce dossier.
Des vidéos filmées par des témoins montrent Kalash visiblement énervé, proférant des insultes envers les policiers qui lui demandaient de se soumettre à l'arrestation en posant ses mains sur le capot de la voiture. Il aurait également incité les passants à filmer la scène, comme en témoignent les agents de police dans leur rapport.
Selon les policiers, les faits se seraient poursuivis à l'intérieur du véhicule de police, où le rappeur aurait délibérément frappé sa tête contre une vitre. De son côté, Kalash a dénoncé des violences et des insultes, avant de porter plainte.
Cette affaire avec ses deux volets liés, a été reportée à cinq reprises afin de s'assurer qu'elle serait jugée par un collège de magistrats et non par un juge unique. Le dernier report, en décembre dernier, était dû à l'absence de l'avocat de l'accusé pour des raisons personnelles.
Kalash a déjà été condamné en 2020 à une amende de 15 000 euros pour des faits similaires remontant à 2014, qui présentent de fortes similitudes avec ceux pour lesquels il est de nouveau poursuivi, à savoir des violences contre trois policiers.
Deux versions s'opposent concernant les événements. Le rappeur aurait été contrôlé après avoir provoqué une série d'accrochages au volant de sa voiture.Outrage, rébellion, blessures involontaires… Le rappeur Kalash jugé pour une arrestation houleuse avec la police https://t.co/vnwqVtI5Ed
— CNEWS (@CNEWS) May 23, 2023
Des vidéos filmées par des témoins montrent Kalash visiblement énervé, proférant des insultes envers les policiers qui lui demandaient de se soumettre à l'arrestation en posant ses mains sur le capot de la voiture. Il aurait également incité les passants à filmer la scène, comme en témoignent les agents de police dans leur rapport.
Selon les policiers, les faits se seraient poursuivis à l'intérieur du véhicule de police, où le rappeur aurait délibérément frappé sa tête contre une vitre. De son côté, Kalash a dénoncé des violences et des insultes, avant de porter plainte.
Cette affaire avec ses deux volets liés, a été reportée à cinq reprises afin de s'assurer qu'elle serait jugée par un collège de magistrats et non par un juge unique. Le dernier report, en décembre dernier, était dû à l'absence de l'avocat de l'accusé pour des raisons personnelles.
Kalash a déjà été condamné en 2020 à une amende de 15 000 euros pour des faits similaires remontant à 2014, qui présentent de fortes similitudes avec ceux pour lesquels il est de nouveau poursuivi, à savoir des violences contre trois policiers.