«Le concours: une façon d’exorciser ses complexes»
Souvent les jeunes filles sont poussées par leur entourage à se présenter aux concours de mannequins. Le parcours d’Angelina dès le début va être atypique, à son image…Car c’est elle, et elle seule, qui a voulu tenter le casting à Saint-Pierre. Il faut dire qu’ à 15 ans avec son 1m76 et sa silhouette ultra longiligne, Angelina a du faire face aux quolibets sur la cour du style: «Voilà Angelina moche!». Le concours était donc pour elle une façon d’exorciser ses complexes: trop maigre, trop grande… C’est à la fin d’un cours de sport, qu’elle recevra un sms de sa Maman, lui annonçant qu’elle était retenue parmi les 12 finalistes. Elle avoue alors: «j’ai hurlé de joie, mes copines autour de moi étaient super contentes pour moi , pour nous toutes c’est un rêve que d’être dans les magazines».
Les étapes se sont ensuite enchaînées très vite, dont la première séance photos au Novotel qu’elle a beaucoup appréciée (NDLR: jour de grosses pluies, les pires conditions de travail pour un tel exercice). Ensuite les répétitions se sont accélérées, «elles étaient super intenses et nous avons bien rigolé avec les copines. Lorsque je voyais les autres bouger sur les chorégraphies, je me disais que c’était battu pour moi». Puis est venu le moment de l’entretien fatidique avec Victoria da Silva, la directrice Elite Modele Look France, qui s’est bien déroulé, en revanche le défilé devant elle fut plus périlleux…Le temps du maquillage, des coiffures et de la pression est arrivé…
Angelina, a aucun moment, ne se voyait en gagnante. «Mes chaussures étaient trop petites, je n’arrivais pas à marcher. Lorsque j’ai entendu que Daphnée était sacrée prix spécial du jury, j’étais super contente pour elle. Puis j’ai entendu mon nom, j’étais totalement surprise…». Pas nous, il suffit de regarder quelques clichés, qui ne sont même pas retravaillés, pour voir l ‘énorme potentiel de La Tamponnaise. Certes, elle devra apprendre à se déplacer sur des talons, utiliser un peu de gloss mais c’est promis elle s’inscrit déjà dans une salle de gym pour faire du renforcement musculaire. Lors de la finale internationale en octobre prochain, la gagnante réunionnaise y accédant directement, elle devra avoir un mental d’acier, ses qualités physiques feront le reste. En attendant La belle va donc retourner sur les bancs du lycée, va continuer à crayonner perpétuellement, sa passion, et osciller entre son rêve de designer international en Italie et d’une destinée à la Natalia Vodianova Portman …
Cette beauté atypique, fruit du métissage Réunionnais
Ses yeux bleus : Son grand-père Payet, un yab et son grand-père maternel avec ses yeux verts
Sa grande taille et sa peau de lait : son père Jean-Claude
Ses cheveux blond vénitien : sa maman Sandrine, ses 2 grands-pères yabs blonds
Avec sa maman Sandrine Chapuis et son papa Jean-Claude Cleret
Photos Jean-Jacques Dambreville
Teddy Savigny
Sa grande taille et sa peau de lait : son père Jean-Claude
Ses cheveux blond vénitien : sa maman Sandrine, ses 2 grands-pères yabs blonds
Avec sa maman Sandrine Chapuis et son papa Jean-Claude Cleret
Photos Jean-Jacques Dambreville
Teddy Savigny