CONCILIER ÉCONOMIE ET ÉCOLOGIE POUR NOTRE ÎLE
Je travaille avec l’équipe régionale à doter La Réunion d’un nouveau modèle de développement qui permette de concilier économie et écologie. Je milite pour un modèle de bioéconomie compétitive où la préservation de l’environnement est considérée non pas comme une contrainte, mais comme une opportunité.
Cet état d’esprit imprègne chacune de nos actions dans l’ensemble de nos champs de compétences : déplacements, transports, formation, économie…
C’est dans cette démarche que nous nous inscrivons pour les grands chantiers à l’image du Run Rail ou encore de la NRL, qui permettra de régler une fois pour toute la question de la sécurité des usagers sur cet axe vital de communication pour notre île.
Sur ce chantier, dont l’objectif premier est la sécurité, ce sont près de 80 millions d’euros, soit 5 % du budget total, qui sont mobilisés pour la restitution du site en l’état et pour la préservation de la biodiversité.
L’objectif de la collectivité régionale est clair, parvenir à l’autonomie électrique à l’horizon 2030.
La transition énergétique représente en effet un impératif écologique qui se pose à l’échelle planétaire dès lors que nous pensons à notre avenir et aux générations futures. C’est aussi, pour notre territoire, l’opportunité de créer de nouvelles filières porteuses d’activités et d’emplois pour les Réunionnais, tout en préservant le patrimoine naturel de notre île.
La Région consacre chaque année des investissements importants pour développer les énergies renouvelables et augmenter le recours aux ressources naturelles locales abondantes que sont le soleil, l’eau, la biomasse...
En matière de stratégie de gestion des déchets, un enjeu crucial sur notre île, la Région fait le choix réaliste et nécessaire, d’évoluer vers un modèle dans lequel les déchets seront réduits au minimum et transformés en de nouvelles ressources.
La mise en oeuvre d’un tel circuit d’économie circulaire peut seul nous permettre d’atteindre notre objectif “Zéro d
échet” d’ici à 2030.
C’est avec la participation de chacun que nous construirons ensemble une île verte, décarbonée, où la transition énergétique, se révélera un atout pour l’activité, l’emploi et la cohésion sociale sur notre territoire.
Didier ROBERT
Président du Conseil Régional
Vice-Président de Régions4 pour la zone Asie et Pacifique
Bilan Énergétique de la Réunion
Les chiffres clés de 2019
la production électrique les forces du territoire
La Réunion et les autres territoires
les directives locales et nationales
l’OER et Horizon Réunion
Cartographie des principaux acteurs de l’énergie
Télécharger le dossier de presse du Bilan énergétique de la Réunion
VERS UNE MOBILITÉ DURABLE
RUN RAIL UN TRANSPORT PROPRE, MODERNE ET RAPIDEConformément au SAR, un Réseau Régional de Transport Guidé (RRTG) s’étendant sur 150km entre Saint-Joseph et Saint-Benoît en passant par le littoral ouest est attendu pour connecter les principaux pôles urbains de l’île.
Le Run Rail, long de 10km, est conçu (premier tronçon), comme la colonne vertébrale des transports en commun de l’île et accompagne-ra la mise en place du maillage du territoire et la structuration du tissu urbain de La Réunion.
*TCSP : Transports Collectifs en Site Propre
**EPCI : Établissement Public de Coopération Intercommunale
AU 1ER JANVIER 2020 :
+ 11,5 KM DE TCSP* RÉALISÉS SUR LE RÉSEAU ROUTIER NATIONAL ET
13,5 KM FINANCÉS SUR LE RÉSEAU DES EPCI**
(DONT 7 KM EN COURS DE RÉALISATION).
CAR JAUNE UNE OFFRE EFFICACE
Depuis le 1er janvier 2017, la Région compétente pour le réseau interurbain modernise le Car Jaune.
Les véhicules sont désormais dotés du Wifi , d’un système de billettique sans contact, de l’Open Payment, d’un calculateur d’itinéraire pour faciliter les correspondances. Après avoir renforcé la flotte par 13 nouveaux bus dont 4 cars à étage, la Région Réunion a initié, en février 2020, l’expérimentation du service de trottinettes électriques “Trace”. 15 ambassadeurs testent les trottinettes Trace Car Jaune et participent ainsi à l’amélioration et à l’ajustement du service avant son déploie-ment généralisé.
PROMOUVOIR L’USAGE DU VÉLO
La première des actions de la Région Réunion en faveur de l’usage du vélo est la création d’une voie vélo régionale (VVR). À La Réunion, le linéaire des itinéraires cyclables primaires et opérationnels est de l’ordre de 182 km à ce jour. Environ 121,3 km relèvent de la gestion de la collectivité régio-nale. L’essentiel de ces aménagements est situé sur la partie littorale du réseau routier et constitue l’ossature de la Voie Vélo Régionale (VVR) s’étendant sur 116,3 km. En 2020, 3 km supplémentaires sont engagés en travaux sur la VVR :
2km à St Paul, le long de la RN1A entre la bretelle de sortie de Bellemène et le giratoire Sabiani
600m le long de la RN2, entre Sainte-Marie et Sainte-Suzanne, avec création de passerelles de franchissements
250m sous la RN1 entre la ZAC Roland Hoarau à Pierrefonds et le pont de la rivière Saint-Etienne.
LA MODIFICATION DU SAR (Schéma d’Aménagement Régional) APPROUVÉE UN DOCUMENT STRATÉGIQUE
Conformément à l’article L.4433-7 du Code Général des Collectivités Territoriales, La Région Réunion formalise ses engagements, en matière d’aménagement, au travers d’un Schéma d’Aménagement Régional (SAR). Élaboré en cohésion avec les SCOT, PLU, POS, la Charte du Parc National de La Réunion, ce document stratégique de planifi cation régionale a récemment fait l’objet d’une modifi cation, afi n d’y intégrer 5 projets présentant un nouvel intérêt régional : la réalisation d’un TCSP de type transport par câble entre Saint-Denis et La Montagne
l’inscription de deux espaces carrières pour les besoins de la NRL, aux lieux dits “Ravine du Trou et les Lataniers”
la réalisation de bassins de baignade, en lien avec la gestion du risque requin
l’extension de la Station d’Épuration des Eaux Usées de Pierrefonds
la mise aux normes de sécurité de la piste de l’aéroport de Pierrefonds.
Organisée du 30 septembre 2019 au 6 novembre 2019 sur les 24 communes de l’île, à la préfecture de La Réunion ainsi que dans les sous-préfectures et à l’Hôtel de Région, une consultation publique a permis la remontée de quelques 250 observations.
VERS L’AUTONOMIE ÉNERGÉTIQUE LA RÉUNION FAIT SA GREEN RÉVOLUTION
BON À SAVOIRLE PROJET DE PPE (Programmation Pluriannuelle de l’Énergie) RÉVISÉE POUR 2019-2028 A POUR OBJECTIFS :
➜ un mix électrique 100% énergies renouvelables à l’horizon 2030, visant 79% dès 2023 et 81 % en 2028,
➜ des ambitions de réduction de la consommation d’énergie amplifiées,
➜ le développement de la production électrique à partir d’énergies renouvelables (photovoltaïque et biomasse)
➜ des mesures en matière de transports et de déplacements
“Territoire sentinelle” des enjeux auxquels tous les territoires de la Planète seront confrontés, La Réunion veut démontrer qu’il est possible de fixer des objectifs ambitieux en matière de transition écologique et énergétique.
La Région Réunion copilote la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) pour un objectif d’autonomie électrique de l’île d’ici à 2030.
Pour concrétiser cette ambition, la collectivité s’appuie sur deux piliers : l’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables. En 2019, une enveloppe de 38 M€ a été consacrée à cet objectif.
EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE FAIRE MIEUX AVEC MOINS
L’efficacité énergétique repose sur l’ensemble des technologies et pratiques qui permettent de diminuer la consommation d’énergie tout en conservant le même résultat. Isoler sa maison, utiliser des ampoules à basse consommation, s’équiper en électroménager de catégorie A ou supérieur, favoriser le co-voiturage ou les transports en commun, s’équiper en chauffe-eau solaire ou encore produire sa propre électricité… sont autant d’habitudes qui permettent de réduire la consommation énergétique, l’impact environnemental, tout en préservant la qualité du service final.
DÉVELOPPER LES ÉNERGIES RENOUVELABLES QUAND LA CANNE À SUCRE PRODUIT DE L’ÉNERGIE
Pour La Réunion, fortement dépendante des énergies fossiles, l’objectif premier réside dans la maîtrise des consommations d’énergie et le développement des énergies renouvelables en utilisant les ressources locales : la biomasse, les énergies solaires et hydrauliques. Le schéma régional biomasse (Région, État, Département, ADEME) a permis de répertorier l’ensemble des gisements de biomasse mobilisables. Plus de 70% de ce potentiel est déjà entièrement valorisé à partir de la bagasse des sucreries. La valorisation énergétique de la biomasse conforterait les filières agricoles existantes, soutiendrait le développement des filières de combustion et intensifierait le développement de la méthanisation et d’autres filières innovantes (gazéification…).
DES DISPOSITIFS POUR DIMINUER LA FACTURE ENERGÉTIQUE DES FAMILLES
BON À SAVOIR :
LA RÉUNION, “MEILLEURE ÉLÈVE”
À l’échelle nationale, La Réunion est actuellement la meilleure élève en termes de diagnostics énergie. Depuis la mise en place du dispositif SLIME (Service Local d’Intervention pour la Maîtrise Locale de l’Énergie) en 2014, près de 22 000 familles ont bénéficié de visites à domicile. Chaque année, 5,8 mWh sont économisés.
La Région Réunion met en place des dispositifs concrets destinés à réduire les émissions de gaz à effet de serre, diminuer le volume d’importation de carburant fossile, augmenter le nombre de logements équipés en chauffe-eau solaire. Parmi les actions mises en oeuvre par la Collectivité : le guichet mobile “La Réunion Ecopositive” permet d’informer les Réunionnais sur l’éventail de dispositifs déployés en direction des réunionnais afin de leur permettre de réduire leur facture d’électricité.
➜ SLIME (Service Local d’Intervention pour la Maîtrise de l’Énergie)
Dispositif d’accompagnement national, le SLIME est cofi nancé par la Région Réunion et EDF, et sa mise en oeuvre est assurée par la SPL Horizon Réunion. Conçu comme un guichet unique, le SLIME permet d’identifi er les ménages en situation de précarité énergétique pour les orienter vers les différents interlocuteurs et dispositifs d’aide existants : aide à l’installation de chauffe-eau solaire, isolation de leur logement, conseils et accompagnements de l’ADIL, du CAUE ou des EIE de La Réunion. Les visites à domicile sur toute l’île, sont réalisées par les ambassadeurs de l’énergie de la SPL Horizon Réunion. En fonction des besoins, ces derniers remettent gratuitement des équipements fournis par EDF Réunion dans le cadre des actions Agir Plus : lampes LED, régulateurs de débit, douchette économe. Près de 2,3 M€ ont été mobilisés, soit près de 6 000 dossiers instruits en 2019.
➜ ÉCOSOLIDAIRE
Le dispositif écosolidaire s’adresse aux familles aux revenus modestes afi n d’équiper leur logement d’un chauffe-eau solaire. L’aide régionale apportée couvre le coût HT du matériel et de la pose (la TVA de 8,5% ou 2,1%, selon l’âge de la maison, est à la charge de la famille) :
• à hauteur de 1 200 € HT par EDF ;
• à 70 % du montant restant par le FEDER ;
• à 30 % du montant restant par la Région Réunion.
➜ CHÈQUE PHOTOVOLTAÏQUE
Cette subvention régionale s’adresse à des particuliers ou des agriculteurs qui en font la demande pour l’installation de centrales photovoltaïques individuelles, acquises auprès d’un professionnel partenaire du dispositif. Les prestations éligibles au chèque photovoltaïque sont l’installation complète en toiture de centrales raccordées au réseau, couplées ou non à un système de stockage, de puissance comprise entre 1 et 9 kWc.
LES MONTANTS DE L’AIDE VERSÉE :
• 1 000 € à 3 000 € par subvention accordée, pour les installations sans système de stockage,
• 2 000 € à 6 000 € par subvention accordée, pour les installations avec stockage.
(400 accords de subvention notifi és et 194 installations payées en 2019)
CHIFFRES CLÉS DE 2011 À 2019
• 5 967 chauffe-eau solaires installés
• 8,9 GWh économisés en 2019 grâce à Écosolidaire
• 1 491 chèques photovoltaïques versés (dont starter)
• 0,96 GWh produits en 2019 grâce au chèque photovoltaïque
• 15% d’économie annuelle en moyenne soit 60 € à 170 € par foyer par an
3 QUESTIONS À ALIN GUEZELLO, CONSEILLER RÉGIONAL
Quels sont les atouts de La Réunion pour s’imposer sur la scène mondiale comme un modèle de lutte et d’adaptation face au changement climatique ?A.G : Au-delà de tirer avantage de ressources naturelles multiples qui sont autant de potentiels en énergies renouvelables, l’île de La Réunion conduit une politique qui inclut toutes les strates de la population, au travers de la défi nition d’objectifs précis et pertinents, dans un contexte aussi particulier que le nôtre.
En quoi la politique énergétique régionale est-elle innovante ?
A.G : Les actions portées par La Région Réunion s’appuient sur une réfl exion qui tend vers une vision globale : ne plus penser énergie et climat mais énergieclimat. Cette ambition suggère de décloisonner et sectoriser toutes les réfl exions, stratégies et opérations. En prenant en compte les récits de toutes les parties prenantes, nous nous rapprochons de plus en plus de nos objectifs et de la réalisation de nos projets.
Quels sont les enjeux socio- économiques d’une telle démarche ?
A.G : La politique énergétique menée par la Région Réunion fait de la justice et de la solidarité climatique une priorité, afi n de réduire les inégalités sociales. En outre, la réduction de la facture énergétique générée contribue à diminuer l’empreinte carbone du territoire. Modèle d’adaptabilité, l’île de La Réunion poursuit ses actions et ses engagements pour une île autonome et à basse émission de gaz à effet de serre, comme le préconise la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie.
LA NRL, CHANTIER EUROPÉEN EXEMPLAIRE AVEC 150 MESURES VERTES ET BLEUES
La Région Réunion a choisi d’inscrire le chantier dans une démarche exemplaire de préservation d’un site considéré comme “hotspot” mondial de biodiversité. Pour répondre à cet impératif et relever le défi que représente l’impact d’une infrastructure multimodale de 12 km en mer sur un milieu sensible, la collectivité a voté une enveloppe inédite de 80 millions d’euros, soit 5% du budget global contre 1 à 3% en moyenne pour les chantiers d’envergure équivalente au profit du moindre impact environnemental. Cet ouvrage achevé à 80 %, émarge aux financements européens / État / Région. Les partenaires visent l’exemplarité environnementale en prenant les mesures destinées à éviter, réduire et compenser les effets négatifs notables du chantier sur l’environnement.LA PRÉSERVATION DES MAMMIFÈRES MARINS
➜ DES MESURES D’ÉVITEMENT ET DE RÉDUCTION :
• avant et après les travaux bruyants sous-marins, des survols ULM ont permis de s’assurer de l’absence de mammifères marins
• 4 hydrophones fixes ont été implantés à 750 m du chantier et à 20 m de profondeur pour une mesure en continu et en temps réel du bruit sous-marin
• des dispositifs spécifiques ont été mis en place par les entreprises pour atténuer l’impact des travaux bruyants sousmarins (rideaux de bulles pour contenir les bruits sous-marins, dispositif d’éloignement des individus avant des opérations potentiellement bruyantes/ramp up…)
➜ DES MESURES DE COMPENSATION :
• L’équipe Quiétude est une équipe dédiée à la mise en oeuvre d’une démarche opérationnelle de suivi de l’activité de whale watching à La Réunion.
DES MESURES SPÉCIFIQUES AUTOUR DES ZONES ÉCOLOGIQUES SENSIBLES
➜ LA QUALITÉ DE L’EAU – LA PROTECTION DES ZONES SENSIBLES4 bouées de mesures de la turbidité ont été placées au niveau des zones sensibles : Banc des Lataniers et Pointe du Gouffre pour une surveillance, en continu, des variations du taux de matières en suspension.
➜ LA PRÉSERVATION D’ESPÈCES ENDÉMIQUES VÉGÉTALES ET LA LUTTE CONTRE LES ESPÈCES EXOTIQUES ENVAHISSANTES
Le chantier n’impacte pas directement le milieu terrestre constitué de la falaise et du Massif de La Montagne. Au vu de l’intérêt marqué par la présence d’une flore rare à l’échelle de l’île voire de l’océan Indien, certaines espèces font l’objet de mesures compensatoires et de suivi, comme le Bois de Paille-en-queue.
➜ LA RESTAURATION DE 5 HECTARES DE PLAGES POUR LA PONTE DES TORTUES MARINES
Inscrite dans le cadre du Plan National d’Actions Tortues Marines, cette action poursuit l’ambition d’accroître le nombre de sites favorables à la ponte des tortues marines sur la côte ouest réunionnaise. L’action se traduit également par la mise en oeuvre d’ateliers de découverte et de plantations à destination du grand public et des scolaires. Le Centre d’Étude et de Découverte des Tortues Marines (CEDTM) s’est vu confier la mise en oeuvre de cette mesure par la Région Réunion depuis 2016.
LA PROTECTION DES OISEAUX MARINS
➜ DES MESURES D’ÉVITEMENTS ET DE RÉDUCTION CONTRE LES ÉCHOUAGES :Sur le chantier des éclairages respectueux de l’avifaune marine sont mis en place avec :
• des lumières de couleurs jaune-orangées et orientées vers le sol, afin de ne pas attirer ni désorienter les oiseaux ;
• 50 jours d’interdiction d’éclairage en période de risque d’échouage massif (réparties entre les mois de décembre et avril).
➜ DES MESURES DE COMPENSATION
La Région accompagne et finance le plan de conservation des puffins de La Réunion et le plan national d’actions en faveur du Pétrel de Barau 2018-2027 dans le cadre des mesures compensatoires associées à la construction de la Nouvelle Route du Littoral.
CONSTRUIRE UN MODÈLE DE BIOÉCONOMIE AUTOUR DE L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE
UN SCÉNARIO “ZÉRO DÉCHET” CRÉATEUR D’EMPLOI
Depuis 2018, conformément aux recommandations de la commission européenne, La Région Réunion est engagée pour un scénario “Zéro Déchet” à l’horizon 2030. Son Plan Régional d’action en faveur de l’économie circulaire (PRAEC) prévoit :
➜ une réduction de 27 % des Déchets Ménagers et Assimilés en 2030 au travers de la diminution de la production de déchets, la collecte séparative des biodéchets et la mise en place de la tarification incitative
➜ le développement des recycleries, des ressourceries et des ateliers de réparation,
➜ la valorisation énergétique des déchets par un procédé respectueux de l’environnement La Région soutient l’économie circulaire pour un modèle d’économie positive et une intervention à trois niveaux :
>produire sobrement (via l’éco-conception notamment)
> optimiser et allonger l’usage (via l’économie du partage, le réemploi )
> préserver la matière (grâce au compostage ou au recyclage)
Ce modèle permet de passer d’une économie linéaire “produire, consommer, jeter” à une économie créatrice d’activité et d’emplois, un modèle vertueux.
Des outils en faveur de l’économie circulaire
La Collectivité accompagne les associations et les entreprises dans leur transition écologique, oeuvre pour une structuration des fi lières, soutient le recyclage et aide au développement de solutions vertes telles que les “ressourceries” ou autres ateliers de réparation et de valorisation. En parallèle, elle multiplie les actions de sensibilisation, auprès de la jeunesse notamment.
Parmi les dispositifs déployés :
> Un Réseau pour Éviter le Gaspillage Alimentaire à La Réunion (REGAL) dédié à l’accompagnement et à la mise en oeuvre de la lutte contre le gaspillage alimentaire. Objectif annoncé : -50 % de gaspillage alimentaire d’ici 2025.
> Un concours “L’économie circulaire à La Réunion : tous ensemble !” élaboré en partenariat avec le Rectorat. Objectif : Faire prendre conscience aux jeunes de comprendre qu’ils peuvent contribuer à changer ce modèle économique linéaire pour un développement de leur environnement plus rationnel et plus durable.
> La création de 2 programmes d’accompagnement à la transition écologique, à la création et au développement des entreprises (POE FEDER 2020/2021)
> Des appels à projets régionaux en partenariat avec l’ADEME, articulés autour des 5 volets de la boucle pour l’économie circulaire :
• l’éco-conception des produits
• l’écologie industrielle et territoriale
• l’économie de la fonctionnalité
• la consommation responsable et l’éducation des citoyens à la consommation durable et l’ÉcoLabel Européen
• l’allongement de la durée d’usage
• le recyclage et la valorisation
CHIFFRES CLÉS
• En 2018, 25 projets ont été soutenus pour un montant global cumulé de plus de 1,5 M€
• En 2019, 23 projets ont été soutenus pour un montant global cumulé de plus de 1,2 M€
• En 2020, 27 dossiers en pré-candidatures ont d’ores et déjà été réceptionnés.
NATHALIE NOEL CONSEILLÈRE RÉGIONALE EN CHARGE DE L’ÉCONOMIE CIRCULAIRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE
La bioéconomie et l’économie circulaire pour une transition écologique de La Réunion
Les différentes crises successives nous amènent à remettre en question le modèle linéaire ; extraire, fabriquer, consommer, jeter, sur lequel l’ensemble des économies mondiales se sont construites. Ce modèle crée des dépendances commerciales, énergétiques et sociales en tension pour l’équilibre de notre environnement. Il nous éloigne des atouts de nos territoires en allant chercher plus loin des ressources qui constituent autant de déchets à traiter. Pourtant, la biodiversité, les micro-climats, font de La Réunion un territoire propice pour répondre aux besoins premiers de sa population. La biéconomie et l’économie circulaire sont des modèles sur lesquels nous pourrions nous appuyer pour réussir cette transition. Les différents projets de bioéconomie, que la Région Réunion accompagne, sur le développement des fi lières agroalimentaires, la bioénergie, l’économie bleue, la santé et l’écotourisme sont des atouts pour répondre à un développement en circuit court. Le Plan Régional de l’Economie Circulaire, en soutenant des actions sur la logique d’approvisionnement durable, sur l’éco-conception à partir de ressources naturelles du territoire, sur l’écologie industrielle, sur l’économie de la fonctionnalité (mutualisation et solidarité), sur le recyclage, le réemploi pourrait amener à une consommation plus responsable répondant à l’urgence de la résilience de notre territoire.
➜ MOBILITÉ DURABLE/TRANSPORTS EN COMMUN
➜ ÉCONOMIE CIRCULAIRE, DE NOUVEAUX EMPLOIS
➜ PROTECTION DE LA BIODIVERSITÉ RÉUNIONNAISE
➜ DÉVELOPPEMENT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES
➜ AMÉNAGEMENTS RÉFLÉCHIS, INTELLIGENTS
➜ MESURES ENVIRONNEMENTALES DU CHANTIER DE LA NRL
La bioéconomie et l’économie circulaire pour une transition écologique de La Réunion
Les différentes crises successives nous amènent à remettre en question le modèle linéaire ; extraire, fabriquer, consommer, jeter, sur lequel l’ensemble des économies mondiales se sont construites. Ce modèle crée des dépendances commerciales, énergétiques et sociales en tension pour l’équilibre de notre environnement. Il nous éloigne des atouts de nos territoires en allant chercher plus loin des ressources qui constituent autant de déchets à traiter. Pourtant, la biodiversité, les micro-climats, font de La Réunion un territoire propice pour répondre aux besoins premiers de sa population. La biéconomie et l’économie circulaire sont des modèles sur lesquels nous pourrions nous appuyer pour réussir cette transition. Les différents projets de bioéconomie, que la Région Réunion accompagne, sur le développement des fi lières agroalimentaires, la bioénergie, l’économie bleue, la santé et l’écotourisme sont des atouts pour répondre à un développement en circuit court. Le Plan Régional de l’Economie Circulaire, en soutenant des actions sur la logique d’approvisionnement durable, sur l’éco-conception à partir de ressources naturelles du territoire, sur l’écologie industrielle, sur l’économie de la fonctionnalité (mutualisation et solidarité), sur le recyclage, le réemploi pourrait amener à une consommation plus responsable répondant à l’urgence de la résilience de notre territoire.
➜ MOBILITÉ DURABLE/TRANSPORTS EN COMMUN
➜ ÉCONOMIE CIRCULAIRE, DE NOUVEAUX EMPLOIS
➜ PROTECTION DE LA BIODIVERSITÉ RÉUNIONNAISE
➜ DÉVELOPPEMENT DES ÉNERGIES RENOUVELABLES
➜ AMÉNAGEMENTS RÉFLÉCHIS, INTELLIGENTS
➜ MESURES ENVIRONNEMENTALES DU CHANTIER DE LA NRL