Dans le prolongement de la récente annonce par la Ministre déléguée à la santé de l’ouverture à la rentrée 2003 du 2ème cycle de médecine à la Réunion, la discussion a d’abord porté sur les moyens humains nécessaires pour la mise en œuvre de cette mesure. La faculté de médecine et de santé, qui accueille déjà les 1er et 3ème cycles, compte actuellement une quinzaine de professeurs de médecine PU-PH (contre une soixantaine aux Antilles) et son objectif d’ici 2030 est de tripler cet effectif. Partageant cette vision à long terme, le Conseiller de la ministre, en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche a indiqué que pour 2023 les besoins de La Réunion ont été bien identifiés par les ministères concernés tant en ce qui concerne les hospitalo-universitaires (PU-PH et MCU-PH) que les chefs de clinique des hôpitaux. La décision sera actée le 10 octobre prochain lors de la révision nationale annuelle des effectifs.
Le deuxième point abordé a permis de mettre l’accent sur la nécessité de mieux comprendre la forte prévalence du diabète de type 2 au sein de la population réunionnaise afin de développer une véritable stratégie de prévention grâce à un plan d’action approprié, des moyens de circonstance et des recommandations adaptées. Alors qu’il est indispensable de pérenniser et d’amplifier les opérations de suivi de populations déjà en cours grâce à l’investissement de la Région, le volet « Innovation santé 2030 » du Plan de relance qui finance des cohortes au niveau national n’a prévu aucune dotation pour celles des Outre-mer. Soulignant les manifestations particulières de cette pathologie à La Réunion ainsi que les graves complications qu’elle peut provoquer y compris chez des patients jeunes, le ministère s’est engagé à porter le financement de cohortes locales et a fortement incité les équipes du CHU de La Réunion à répondre aux multiples appels à projets nationaux à venir.
Le troisième sujet a porté, une nouvelle fois, sur la revalorisation du coefficient géographique qui prend en compte les surcoûts supportés par les établissements de santé de La Réunion. Mettre fin au sous-financement actuel qui provoque un déficit structurel suppose pour La Réunion d’augmenter le coefficient de 4 points. Selon les conseillers présents, une expertise est en cours de réalisation par la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) qui doit chiffrer de manière scientifique la réalité des surcoûts. La revalorisation se ferait alors sur la base de ces travaux. Il a été précisé que celle-ci ne nécessite pas une mesure législative et ne passe pas obligatoirement par le PLFSS dont l’examen va commencer à l’Assemblée nationale.
A noter que la démarche de cette délégation a été faite avec le soutien et la contribution de la quasi-totalité de la représentation parlementaire réunionnaise qui a activement participé aux réunions préparatoires.
De gauche à droite : Jean-Pierre Chabriat et Laëtitia Lebreton (Conseillers régionaux), Karine Lebon (Députée), Pr Estelle Nobécourt (CHU), Philippe Naillet (Député), EmelineK/Bidi (Députée), Sonia Chane-Kune (Cabinet Présidente de Région), Pr Bérénice Doray (Doyenne UFR Santé).
Le deuxième point abordé a permis de mettre l’accent sur la nécessité de mieux comprendre la forte prévalence du diabète de type 2 au sein de la population réunionnaise afin de développer une véritable stratégie de prévention grâce à un plan d’action approprié, des moyens de circonstance et des recommandations adaptées. Alors qu’il est indispensable de pérenniser et d’amplifier les opérations de suivi de populations déjà en cours grâce à l’investissement de la Région, le volet « Innovation santé 2030 » du Plan de relance qui finance des cohortes au niveau national n’a prévu aucune dotation pour celles des Outre-mer. Soulignant les manifestations particulières de cette pathologie à La Réunion ainsi que les graves complications qu’elle peut provoquer y compris chez des patients jeunes, le ministère s’est engagé à porter le financement de cohortes locales et a fortement incité les équipes du CHU de La Réunion à répondre aux multiples appels à projets nationaux à venir.
Le troisième sujet a porté, une nouvelle fois, sur la revalorisation du coefficient géographique qui prend en compte les surcoûts supportés par les établissements de santé de La Réunion. Mettre fin au sous-financement actuel qui provoque un déficit structurel suppose pour La Réunion d’augmenter le coefficient de 4 points. Selon les conseillers présents, une expertise est en cours de réalisation par la DREES (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) qui doit chiffrer de manière scientifique la réalité des surcoûts. La revalorisation se ferait alors sur la base de ces travaux. Il a été précisé que celle-ci ne nécessite pas une mesure législative et ne passe pas obligatoirement par le PLFSS dont l’examen va commencer à l’Assemblée nationale.
A noter que la démarche de cette délégation a été faite avec le soutien et la contribution de la quasi-totalité de la représentation parlementaire réunionnaise qui a activement participé aux réunions préparatoires.
De gauche à droite : Jean-Pierre Chabriat et Laëtitia Lebreton (Conseillers régionaux), Karine Lebon (Députée), Pr Estelle Nobécourt (CHU), Philippe Naillet (Député), EmelineK/Bidi (Députée), Sonia Chane-Kune (Cabinet Présidente de Région), Pr Bérénice Doray (Doyenne UFR Santé).