COMMENT AVEZ-VOUS COMMENCÉ À TRAVAILLER SUR LES ROUTES ?
J’ai commencé ma carrière en tant que cantonnier en 1981, sur la quatre voie du Tampon. Mes premiers outils ont été une faucille, un sabre et une paire de bottes. Et je suis allé couper de l’herbe à la faucille et au sabre ! À l’époque, ma première paie était de 300 euros ! Depuis, j’ai fait tous les métiers pour en arriver là où j’en suis aujourd’hui. J’ai passé des concours et je me suis formé au fur et à mesure à l’encadrement, à la surveillance de travaux... Aujourd’hui, je suis responsable d’exploitation à la subdivision routière sud.
EN QUOI CONSISTE VOTRE MÉTIER ACTUEL ?
J’ai à ma charge la gestion de l’ensemble du territoire sud et des équipes qui y sont affectées, une soixantaine de personnes environ. Notre domaine d’action concerne un réseau de deux fois deux voies de Colimaçons à la Tour des Azalées (RN1 et une partie de la RN3), le reste de la RN3 partant du Tampon jusqu’au Col de Bellevue, les routes bi-directionnelles à Saint-Pierre, la traversée de Saint-Louis, toute la RN5 - route de Cilaos - et le secteur qui va de Saint-Pierre jusqu’à la limite administrative de la circonscription, entre Sainte-Rose et Saint-Philippe, au milieu de Grand Brûlé. En parallèle, je gère également le personnel administratif dédié à ces missions, la cellule d’ouvrages d’art et les espaces verts.
QUEL A ÉTÉ LE PLUS GROS CHALLENGE DE VOTRE CARRIÈRE JUSQU’À MAINTENANT ?
Je dirais que c’est lorsque j’ai rejoint la subdivision routière nord. J’ai travaillé sur la route du littoral pendant 7 ans. À l’époque, je vivais à Saint-Joseph. J’ai tout quitté, j’ai déménagé, je me suis engagé pleinement dans cette mission. C’est une route à forts enjeux, qui demande des interventions immédiates. Il faut constater, analyser rapidement et proposer des solutions à la direction. Ça demande une très forte réactivité. Dans le cadre de ce poste, j’ai contribué à la mise en place du dispositif adéquat d’interaction de la NRL et notre réseau existant : comment faire sortir ou entrer un camion, comment accéder au chantier,...tout ce qu’il y a mettre en place pour que le chantier de la NRL puisse s’imbriquer correctement avec la forte circulation de la Route du Littoral. J’ai aussi formé les équipes en charge du basculement de la route.
QUE RETENEZ VOUS DE VOTRE MÉTIER ?
C’est un beau métier, les routes. On voit des projets incroyables sortir de terre. Il faut penser à la stratégie en cas d’éboulis ou en période de cyclone par exemple.Mais on a aussi des coups durs, on voit des accidents mortels, parfois même des personnes de notre équipe, des éboulis... C’est un métier où on voit de tout. Il faut arriver à gérer la situation, à se gérer soi-même et à rester professionnel et efficace. De prime abord, on peut se dire qu’on a vite fait le tour ici à La Réunion, mais en réalité il y a beaucoup à voir, à faire. C’est un métier passionnant, qui demande de l’implication et une vraie conscience professionnelle.
J’ai commencé ma carrière en tant que cantonnier en 1981, sur la quatre voie du Tampon. Mes premiers outils ont été une faucille, un sabre et une paire de bottes. Et je suis allé couper de l’herbe à la faucille et au sabre ! À l’époque, ma première paie était de 300 euros ! Depuis, j’ai fait tous les métiers pour en arriver là où j’en suis aujourd’hui. J’ai passé des concours et je me suis formé au fur et à mesure à l’encadrement, à la surveillance de travaux... Aujourd’hui, je suis responsable d’exploitation à la subdivision routière sud.
EN QUOI CONSISTE VOTRE MÉTIER ACTUEL ?
J’ai à ma charge la gestion de l’ensemble du territoire sud et des équipes qui y sont affectées, une soixantaine de personnes environ. Notre domaine d’action concerne un réseau de deux fois deux voies de Colimaçons à la Tour des Azalées (RN1 et une partie de la RN3), le reste de la RN3 partant du Tampon jusqu’au Col de Bellevue, les routes bi-directionnelles à Saint-Pierre, la traversée de Saint-Louis, toute la RN5 - route de Cilaos - et le secteur qui va de Saint-Pierre jusqu’à la limite administrative de la circonscription, entre Sainte-Rose et Saint-Philippe, au milieu de Grand Brûlé. En parallèle, je gère également le personnel administratif dédié à ces missions, la cellule d’ouvrages d’art et les espaces verts.
QUEL A ÉTÉ LE PLUS GROS CHALLENGE DE VOTRE CARRIÈRE JUSQU’À MAINTENANT ?
Je dirais que c’est lorsque j’ai rejoint la subdivision routière nord. J’ai travaillé sur la route du littoral pendant 7 ans. À l’époque, je vivais à Saint-Joseph. J’ai tout quitté, j’ai déménagé, je me suis engagé pleinement dans cette mission. C’est une route à forts enjeux, qui demande des interventions immédiates. Il faut constater, analyser rapidement et proposer des solutions à la direction. Ça demande une très forte réactivité. Dans le cadre de ce poste, j’ai contribué à la mise en place du dispositif adéquat d’interaction de la NRL et notre réseau existant : comment faire sortir ou entrer un camion, comment accéder au chantier,...tout ce qu’il y a mettre en place pour que le chantier de la NRL puisse s’imbriquer correctement avec la forte circulation de la Route du Littoral. J’ai aussi formé les équipes en charge du basculement de la route.
QUE RETENEZ VOUS DE VOTRE MÉTIER ?
C’est un beau métier, les routes. On voit des projets incroyables sortir de terre. Il faut penser à la stratégie en cas d’éboulis ou en période de cyclone par exemple.Mais on a aussi des coups durs, on voit des accidents mortels, parfois même des personnes de notre équipe, des éboulis... C’est un métier où on voit de tout. Il faut arriver à gérer la situation, à se gérer soi-même et à rester professionnel et efficace. De prime abord, on peut se dire qu’on a vite fait le tour ici à La Réunion, mais en réalité il y a beaucoup à voir, à faire. C’est un métier passionnant, qui demande de l’implication et une vraie conscience professionnelle.