Marie : Sophie, j’ai quelque chose à te dire mais tu me promets de ne pas le répéter à ton mari ?
Sophie : Promis mais je crois deviner ce que tu vas me dire… mon homme t’a appelé, c’est ça ?
Nathalie : Pourquoi ton mec appellerait Marie ? Il organise une fête surprise pour ton anniversaire ? Mais…ce n’est pas maintenant !
Sophie : Lui ? Organiser mon anniversaire ? Je suis presque certaine qu’il ne sait pas quand je suis née…
Nathalie : Ouh la la ! Je te sens bien remontée… Qu’est-ce qu’il a fait ?
Sophie : Tu veux plutôt dire ce qu’il n’a pas fait ou mieux encore, ce qu’il ne fait pas !
Marie : Alors, c’est vrai que tu le martyrises ?
Sophie : Oui, je suis en grève…
Nathalie : En grève ? Je n’ai pas lu dans le JIR ou sur le blog de Zinfo974 que les employés de ton entreprise sont en grève…
Sophie : J’en ai marre de tout gérer, de courir dans tous les sens et de les entendre râler tout le temps : «C’est pas bon ce que tu as fait pour le dîner», «Tu l’as lavé mon jean préféré ?», «Y a plus de café»… alors j’ai scotché sur la porte du frigidaire, du lave-linge et un peu partout dans la maison, des feuilles où j’ai écrit en gros «Maman en grève».
Marie : C’est vrai ce que ton mari a dit… Il parait que lorsqu’ils sont rentrés, tu étais installée sur le canapé à lire 7 Magazine, que tu n’as pas préparé les repas…
Nathalie : Tu es sérieuse ? Ca fait combien de temps que tu es en grève ?
Sophie : Oui, c’est vrai ! Ils croyaient que je plaisantais. Ils ont commencé à douter quand au lieu de préparer le dîner, j’ai pris un très long bain. En plus, je ne me suis pas énervée sur les devoirs et les douches des enfants, je n’ai demandé à personne de mettre la table… J’ai mangé un yaourt et je suis allée me mettre au lit avec un bouquin. Ils étaient tous en panique, du plus petit au plus grand !
Nathalie : J’imagine la scène…Ca a dû te faire du bien de lâcher prise…
Sophie : Ca m’a surtout beaucoup amusée parce que la maison n’a jamais été aussi calme alors que tout le monde était là ! Ils chuchotaient au lieu de se chamailler et chacun mettait la main à la pâte…
Marie : Ton mari m’a appelé plusieurs fois pour avoir l’adresse du dentiste parce que ta fille a rendez-vous mercredi après-midi, savoir quelle marque de lessive tu achètes habituellement, la recette de ton plat préféré, si je pouvais récupérer vos enfants à l’école…
Sophie : Je veux une revalorisation de ma fonction de «maman». Je veux qu’ils reconnaissent que je fais des doubles journées. Qu’ils peuvent aussi me soulager de temps en temps, me remercier…
Marie : Je crois qu’ils ont tous compris…
Sophie : Oui… J’arrête ma grève ce soir. Je leur ai organisé un super dîner mais s’ils reprennent leurs mauvaises habitudes, je reprends ma grève.
Sophie : Promis mais je crois deviner ce que tu vas me dire… mon homme t’a appelé, c’est ça ?
Nathalie : Pourquoi ton mec appellerait Marie ? Il organise une fête surprise pour ton anniversaire ? Mais…ce n’est pas maintenant !
Sophie : Lui ? Organiser mon anniversaire ? Je suis presque certaine qu’il ne sait pas quand je suis née…
Nathalie : Ouh la la ! Je te sens bien remontée… Qu’est-ce qu’il a fait ?
Sophie : Tu veux plutôt dire ce qu’il n’a pas fait ou mieux encore, ce qu’il ne fait pas !
Marie : Alors, c’est vrai que tu le martyrises ?
Sophie : Oui, je suis en grève…
Nathalie : En grève ? Je n’ai pas lu dans le JIR ou sur le blog de Zinfo974 que les employés de ton entreprise sont en grève…
Sophie : J’en ai marre de tout gérer, de courir dans tous les sens et de les entendre râler tout le temps : «C’est pas bon ce que tu as fait pour le dîner», «Tu l’as lavé mon jean préféré ?», «Y a plus de café»… alors j’ai scotché sur la porte du frigidaire, du lave-linge et un peu partout dans la maison, des feuilles où j’ai écrit en gros «Maman en grève».
Marie : C’est vrai ce que ton mari a dit… Il parait que lorsqu’ils sont rentrés, tu étais installée sur le canapé à lire 7 Magazine, que tu n’as pas préparé les repas…
Nathalie : Tu es sérieuse ? Ca fait combien de temps que tu es en grève ?
Sophie : Oui, c’est vrai ! Ils croyaient que je plaisantais. Ils ont commencé à douter quand au lieu de préparer le dîner, j’ai pris un très long bain. En plus, je ne me suis pas énervée sur les devoirs et les douches des enfants, je n’ai demandé à personne de mettre la table… J’ai mangé un yaourt et je suis allée me mettre au lit avec un bouquin. Ils étaient tous en panique, du plus petit au plus grand !
Nathalie : J’imagine la scène…Ca a dû te faire du bien de lâcher prise…
Sophie : Ca m’a surtout beaucoup amusée parce que la maison n’a jamais été aussi calme alors que tout le monde était là ! Ils chuchotaient au lieu de se chamailler et chacun mettait la main à la pâte…
Marie : Ton mari m’a appelé plusieurs fois pour avoir l’adresse du dentiste parce que ta fille a rendez-vous mercredi après-midi, savoir quelle marque de lessive tu achètes habituellement, la recette de ton plat préféré, si je pouvais récupérer vos enfants à l’école…
Sophie : Je veux une revalorisation de ma fonction de «maman». Je veux qu’ils reconnaissent que je fais des doubles journées. Qu’ils peuvent aussi me soulager de temps en temps, me remercier…
Marie : Je crois qu’ils ont tous compris…
Sophie : Oui… J’arrête ma grève ce soir. Je leur ai organisé un super dîner mais s’ils reprennent leurs mauvaises habitudes, je reprends ma grève.