Tara est née à Diégo, elle a vécu à Tamatave puis à Antananarivo. Son père, d’origine indienne, est décédé, et sa mère, Malgache, remariée, vit à Saint-Denis depuis quelques années. C’est à l’âge de 18 ans qu’elle a été repérée par un photographe étranger, de passage dans la Grande Ile. Elle commence donc à poser et elle plaît. Petite de taille, elle ne fait pas mannequin défilé, mais plutôt modèle photo. Calendriers, photos pour les magazines, publicités pour différentes marques (Corsair, Orange…), interviews à la télé… bref Tara, c’est son prénom d’artiste, connaît un certain succès. «Depuis très jeune, je suis passionnée par le maquillage en général, et par les effets spéciaux au cinéma» confie-t-elle. En 2005, elle décide alors d’aller à Paris pour se former. Elle intègre l’école de maquillage Christian Chauveau et devient donc maquilleuse professionnelle: «J’ai travaillé pour un moyen métrage d’abord, puis sur un long métrage en Egypte» dit Tara qui a dans ses cartons deux projets immédiats: se rendre à Dubaï en mai pour des photo et ensuite partir en Inde pour Bollywood, «le contrat est en attente» dit-elle.
Tara vit-elle correctement de son métier ? «J’ai fait beaucoup de photos pour les cosmétiques, pour le magazine FHM également. J’ai des contrats régulièrement, avec la crise, je reconnais que ça a baissé un peu, mais j’ai un style exotique qui plaît beaucoup sur certains marchés, donc j’arrive à en vivre. En Europe, c’est plus la blonde aux yeux bleus qui est demandée…» Milieu pourri ou pas ?
«Milieu difficile, il faut se préserver, comme je sais ce que je veux, je n’ai jamais eu de problème particulier. Je ne bois pas, ne fume, ne me drogue pas, je ne sors pas la nuit car j’entends préserver mon visage qui est ma valeur ajoutée, donc tout va bien». Pour Tara, c’est le travail avant tout, elle affirme ne jamais prendre de vacances : «Je m’assume toute seule, je n’ai pas le droit de ne rien faire». Elle met en avant sa motivation et son professionnalisme, et «s’il y a des clients réunionnais qui souhaitent me rencontrer pour des contrats, je suis disponible, qu’ils appellent 7 Magazine qui me transmettra leurs coordonnées». Le rêve de Tara ? «Créer ma marque de parfum destiné aux pays chauds, et notamment aux pays de l’Océan Indien. J’ai déjà tous les ingrédients, il me manque le financement, je lance l’appel, je suis à La Réunion jusqu’à fin avril. C’est un parfum qui ne peut que séduire…»
«Milieu difficile, il faut se préserver, comme je sais ce que je veux, je n’ai jamais eu de problème particulier. Je ne bois pas, ne fume, ne me drogue pas, je ne sors pas la nuit car j’entends préserver mon visage qui est ma valeur ajoutée, donc tout va bien». Pour Tara, c’est le travail avant tout, elle affirme ne jamais prendre de vacances : «Je m’assume toute seule, je n’ai pas le droit de ne rien faire». Elle met en avant sa motivation et son professionnalisme, et «s’il y a des clients réunionnais qui souhaitent me rencontrer pour des contrats, je suis disponible, qu’ils appellent 7 Magazine qui me transmettra leurs coordonnées». Le rêve de Tara ? «Créer ma marque de parfum destiné aux pays chauds, et notamment aux pays de l’Océan Indien. J’ai déjà tous les ingrédients, il me manque le financement, je lance l’appel, je suis à La Réunion jusqu’à fin avril. C’est un parfum qui ne peut que séduire…»