
Dans une interview accordée à Paris Match, elle décrit une agression brutale perpétrée par le père Lartiguet, lors d’une colonie organisée par la même communauté religieuse que l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram actuellement sous le feu des projecteurs. L’établissement religieux visé par ces accusations est aujourd’hui au cœur d’une tempête judiciaire et médiatique. Plus de 200 anciens élèves ont pris la parole, dénonçant des actes de violences physiques et sexuelles sur plusieurs décennies.
La fille de F. Bayrou témoigne ainsi dans les colonnes de notre confrère : « Il m’a attrapée par les cheveux, traînée au sol, et frappée à coups de poing et de pied. J’ai passé la nuit dans mon sac de couchage, tremblante, sans oser bouger.».
Malgré l’horreur des faits, Hélène Perlant affirme n’avoir jamais partagé ce traumatisme avec son entourage, pas même avec son père et ce depuis 30 ans. Elle affirme ainsi : « Je suis restée silencieuse pendant trente ans. Je crois que je voulais protéger mon père, sans vraiment m’en rendre compte. »
Son témoignage figure également dans un ouvrage à paraître, Le Silence de Bétharram, signé par Alain Esquerre, porte-parole d’un collectif de victimes. Ce livre rassemble les récits de nombreux anciens élèves dénonçant un climat d’abus et d’omerta.
Certains anciens enquêteurs affirment que François Bayrou aurait été informé dès les premières alertes. Ce dernier dément toute implication ou connaissance des faits. Hélène Perlant témoigne dans ce sens: « Bétharram fonctionnait comme une secte, avec un système de contrôle psychologique fort. Les adultes et les élèves étaient sous pression permanente pour ne rien dire. »
François Bayrou doit être entendu par la commission d’enquête parlementaire le 14 mai prochain. Il affirme n’avoir jamais été au courant des violences dénoncées, malgré son lien personnel avec l’établissement et son engagement politique local.
À paraître : Le Silence de Bétharram, d’Alain Esquerre – en librairie jeudi.
La fille de F. Bayrou témoigne ainsi dans les colonnes de notre confrère : « Il m’a attrapée par les cheveux, traînée au sol, et frappée à coups de poing et de pied. J’ai passé la nuit dans mon sac de couchage, tremblante, sans oser bouger.».
Malgré l’horreur des faits, Hélène Perlant affirme n’avoir jamais partagé ce traumatisme avec son entourage, pas même avec son père et ce depuis 30 ans. Elle affirme ainsi : « Je suis restée silencieuse pendant trente ans. Je crois que je voulais protéger mon père, sans vraiment m’en rendre compte. »
Son témoignage figure également dans un ouvrage à paraître, Le Silence de Bétharram, signé par Alain Esquerre, porte-parole d’un collectif de victimes. Ce livre rassemble les récits de nombreux anciens élèves dénonçant un climat d’abus et d’omerta.
Certains anciens enquêteurs affirment que François Bayrou aurait été informé dès les premières alertes. Ce dernier dément toute implication ou connaissance des faits. Hélène Perlant témoigne dans ce sens: « Bétharram fonctionnait comme une secte, avec un système de contrôle psychologique fort. Les adultes et les élèves étaient sous pression permanente pour ne rien dire. »
François Bayrou doit être entendu par la commission d’enquête parlementaire le 14 mai prochain. Il affirme n’avoir jamais été au courant des violences dénoncées, malgré son lien personnel avec l’établissement et son engagement politique local.
À paraître : Le Silence de Bétharram, d’Alain Esquerre – en librairie jeudi.