Pessimisme et inquiétude, telles sont les deux mamelles de notre société en cette fin 2012. Il paraît que la fin du monde annoncée par les Mayas pour le 21 décembre de cette année -ndlr: ce que les Mayas ont déjà démenti- expliquerait cela… Tu parles Charles, la sinistrose est générale, et la crise, qui perdure depuis 2009 et qui s’aggrave, ne fait qu’entraîner les uns et les autres dans cette spirale du pessimisme. Et l’effet domino est dévastateur…
Aujourd’hui, vous pouvez aller discuter avec n’importe qui, le résultat est le même: les affaires ne marchent pas, on n’a plus d’argent. Et il faut être réaliste, la crise est là. Inutile d’essayer d chercher les causes de cette crise, mondiale rappelons-le, il faut surtout se demander comment en sortir, tenter de trouver le champ des possibles. Ce n’est pas gagné certes, mais ce n’est pas en se plaignant en permanence qu’on va s’en sortir.
En 1984, Yves Montand présentait un docu-fiction intitulé “Vive la crise!”: “L'objectif était de profiter de la crise pour faire la synthèse entre la pensée de gauche et le capitalisme, en prônant notamment l'austérité budgétaire et la confiance dans l'entreprenariat privé». 28 ans plus tard, on en est au même point, sinon pire…
Le changement de président et de gouvernement n’a pas fait la preuve, pour l’instant, d’une résolution de crise, tant il est vrai que le chantier est immense. Aujourd’hui, en France ou ailleurs -excepté dans les pays totalitaires où la répression fait rage- les populations qui souffrent ont tendance à rejeter l’existant, en espérant un meilleur vécu avec le changement. L’expérience a prouvé qu’il ne s’agit plus d’un problème de droite et de gauche mais d’un problème de société. Au lieu de parler de la fin du monde, on devrait évoquer la fin d’un monde.
Je laisserai la conclusion à Mosalyo qui a écrit ce qui suit
«Aurions-nous une autre vie où nous pouvons promettre de faire mieux? Si non, apportons à celle-ci les retouches nécessaires: des réformes à mettre en œuvre de suite avec la pleine conscience qu’elles doivent tendre à organiser la vie future du genre humain, et que telle entreprise va prendre des années dont le nombre déborde largement celui d’une vie humaine.
Dur chemin bien évidemment, qui demande de plus de ne pas se décourager et s’empresser de retourner aux pratiques égoïstes et consuméristes. Il faut réapprendre la noblesse d’âme et la générosité, la connaissance et le respect des autres. Cette reconquête des valeurs évidentes et fondamentales sera la grande affaire du XXIème siècle». A méditer non?
Aujourd’hui, vous pouvez aller discuter avec n’importe qui, le résultat est le même: les affaires ne marchent pas, on n’a plus d’argent. Et il faut être réaliste, la crise est là. Inutile d’essayer d chercher les causes de cette crise, mondiale rappelons-le, il faut surtout se demander comment en sortir, tenter de trouver le champ des possibles. Ce n’est pas gagné certes, mais ce n’est pas en se plaignant en permanence qu’on va s’en sortir.
En 1984, Yves Montand présentait un docu-fiction intitulé “Vive la crise!”: “L'objectif était de profiter de la crise pour faire la synthèse entre la pensée de gauche et le capitalisme, en prônant notamment l'austérité budgétaire et la confiance dans l'entreprenariat privé». 28 ans plus tard, on en est au même point, sinon pire…
Le changement de président et de gouvernement n’a pas fait la preuve, pour l’instant, d’une résolution de crise, tant il est vrai que le chantier est immense. Aujourd’hui, en France ou ailleurs -excepté dans les pays totalitaires où la répression fait rage- les populations qui souffrent ont tendance à rejeter l’existant, en espérant un meilleur vécu avec le changement. L’expérience a prouvé qu’il ne s’agit plus d’un problème de droite et de gauche mais d’un problème de société. Au lieu de parler de la fin du monde, on devrait évoquer la fin d’un monde.
Je laisserai la conclusion à Mosalyo qui a écrit ce qui suit
«Aurions-nous une autre vie où nous pouvons promettre de faire mieux? Si non, apportons à celle-ci les retouches nécessaires: des réformes à mettre en œuvre de suite avec la pleine conscience qu’elles doivent tendre à organiser la vie future du genre humain, et que telle entreprise va prendre des années dont le nombre déborde largement celui d’une vie humaine.
Dur chemin bien évidemment, qui demande de plus de ne pas se décourager et s’empresser de retourner aux pratiques égoïstes et consuméristes. Il faut réapprendre la noblesse d’âme et la générosité, la connaissance et le respect des autres. Cette reconquête des valeurs évidentes et fondamentales sera la grande affaire du XXIème siècle». A méditer non?
