- Parlez-nous de votre parcours à La Réunion
Je suis née en 1985 au Port. J’ai passé une belle et agréable enfance dans la case familiale à Saint-Leu. Je me baignais dans l’océan avant même de savoir nager (avec mes brassards)! On n’avait pas la télé à la maison, juste un poste de télévision avec un vieux magnétoscope sur lequel on regardait les mêmes cassettes de films et dessins animés, exceptionnellement le week-end.
Donc, préservée du gaspillage de temps devant l’écran, je jouais «ti caze» sur la plage et explorais la ravine juste à côté, et partais surfer. Les moments les plus excitants de mon enfance, je les ai vécus pendant la saison des pluies, après les cyclones. Quand la ravine coulait, on partait escalader les falaises avec mon frère, ma sœur, et des camarades, et on plongeait de 20 mètres de haut dans les bassins remplis d’eau boueuse.
Je suis née en 1985 au Port. J’ai passé une belle et agréable enfance dans la case familiale à Saint-Leu. Je me baignais dans l’océan avant même de savoir nager (avec mes brassards)! On n’avait pas la télé à la maison, juste un poste de télévision avec un vieux magnétoscope sur lequel on regardait les mêmes cassettes de films et dessins animés, exceptionnellement le week-end.
Donc, préservée du gaspillage de temps devant l’écran, je jouais «ti caze» sur la plage et explorais la ravine juste à côté, et partais surfer. Les moments les plus excitants de mon enfance, je les ai vécus pendant la saison des pluies, après les cyclones. Quand la ravine coulait, on partait escalader les falaises avec mon frère, ma sœur, et des camarades, et on plongeait de 20 mètres de haut dans les bassins remplis d’eau boueuse.
Depuis très jeune, j’avais envie de partir découvrir le monde, et ainsi à l’âge de 16 ans, mon papa m’a envoyé dans une école en Afrique du Sud pour apprendre l’anglais. Je n’y suis restée que quelques mois, mais cette expérience en Afrique du Sud m’a beaucoup changé. Il semble qu’à mon retour dans l’île je me suis sentie beaucoup plus mature. En effet, la vie en Afrique du Sud est bien différente de celle que je menais à La Réunion, et cela m’a permis de m’ouvrir l’esprit, et de comprendre que nous avons beaucoup de chance et une belle qualité de vie dans notre petite île de La Réunion. Cela m’a motivé pour faire valoir nos atouts et conserver cette beauté et ce bien-être de vivre dans l’île.
A mon retour, j’ai fait une 1ère et une Terminale Littéraire avec Option Arts plastiques au Lycée Evariste de Parny (Saint-Paul), et je me suis présentée au CVL (Conseil de Vie Lycéenne). Puis j’ai été élue pour représenter les lycéens de la région Ouest au CAVL (Conseil Académique de la Vie Lycéenne), et par la suite, j’ai été élue pour représenter tous les lycéens de La Réunion au CNVL (Conseil National de la Vie Lycéenne), et à ce titre, j’allais à Paris trois fois pas an. Un mandat de 2 ans entre 2003/2004.
A mon retour, j’ai fait une 1ère et une Terminale Littéraire avec Option Arts plastiques au Lycée Evariste de Parny (Saint-Paul), et je me suis présentée au CVL (Conseil de Vie Lycéenne). Puis j’ai été élue pour représenter les lycéens de la région Ouest au CAVL (Conseil Académique de la Vie Lycéenne), et par la suite, j’ai été élue pour représenter tous les lycéens de La Réunion au CNVL (Conseil National de la Vie Lycéenne), et à ce titre, j’allais à Paris trois fois pas an. Un mandat de 2 ans entre 2003/2004.
Cette expérience fut très intéressante. En effet, nous avons eu des meetings avec le Ministre de l’Education Nationale en personne, Luc Ferry à l’époque, et je fus officiellement invitée au Palais de l’Elysée où j’ai serré la main de Mr le Président Jaques Chirac quand il a fait l’énoncé de la nouvelle loi sur la laïcité, et où La Réunion fut mentionnée comme exemple nationale pour la tolérance entre différentes cultures. J’y ai beaucoup appris. Ce dont nous avons débattu lors de ces conseils n’a peut-être pas changé les choses de façon immédiate, mais j’espère que notre contribution changera les choses pour le meilleur sur le long terme.
“Je suis en phase avec l’Australie”
- Quand êtes-vous partie en Australie, pourquoi et quelle est votre vie là-bas depuis votre arrivée?
J’ai quitté La Réunion pour l’Australie en août 2004 grâce aux aides de l’ANT et du Conseil Général (1 mois après avoir obtenu mon Bac L/Arts plastiques avec mention «Assez bien»). Je suis partie pour poursuivre et perfectionner mon anglais. L’Australie parce que j’avais déjà fait l’Afrique du Sud, l’Angleterre, il y fait trop froid, et l’Amérique c’était trop loin!
Et j’ai eu comme une «connection» avec l’Australie dès que j’y ai posé le pied. Je me suis sentie bien. J’ai tout de suite voulu rester et découvrir cet immense pays. J’ai d’abord pris des cours d’anglais pendant 3 mois, et j’ai ensuite commencé mes études de cinéma et télévision à Perth, chose assez surprenante étant donné que j’avais vécu jusque-là sans télévision! Bien que j’étais très motivée, mes projets cinématographiques n’étaient jamais pris très au sérieux par mes professeurs. Peut-être les trouvaient-ils trop controversés? Mon thème favori pour mes projets de court-métrages était la moquerie de la société de consommation. Dans un style plutôt comique, satirique et humour noir pour dénoncer la société de consommation dans laquelle on vit, et comment cela détruit notre vie à petit feu.
J’ai quitté La Réunion pour l’Australie en août 2004 grâce aux aides de l’ANT et du Conseil Général (1 mois après avoir obtenu mon Bac L/Arts plastiques avec mention «Assez bien»). Je suis partie pour poursuivre et perfectionner mon anglais. L’Australie parce que j’avais déjà fait l’Afrique du Sud, l’Angleterre, il y fait trop froid, et l’Amérique c’était trop loin!
Et j’ai eu comme une «connection» avec l’Australie dès que j’y ai posé le pied. Je me suis sentie bien. J’ai tout de suite voulu rester et découvrir cet immense pays. J’ai d’abord pris des cours d’anglais pendant 3 mois, et j’ai ensuite commencé mes études de cinéma et télévision à Perth, chose assez surprenante étant donné que j’avais vécu jusque-là sans télévision! Bien que j’étais très motivée, mes projets cinématographiques n’étaient jamais pris très au sérieux par mes professeurs. Peut-être les trouvaient-ils trop controversés? Mon thème favori pour mes projets de court-métrages était la moquerie de la société de consommation. Dans un style plutôt comique, satirique et humour noir pour dénoncer la société de consommation dans laquelle on vit, et comment cela détruit notre vie à petit feu.
Quoi qu’il en soit, si je n’ai pas été reconnue pour mes talents de metteur en scène, ils m’ont reconnu pour mes talents artistiques et créatifs. Je me suis donc spécialisée en «Chef décoratrice de plateau», et durant mes études j’ai travaillé en tant que tel sur plusieurs plateaux télé, clips de musique, court-métrages, …
Une fois mes preuves faites, j’avais envie de rester pour découvrir cet immense pays. L’Australie est un pays nouveau où il y a beaucoup d’opportunités de travail. C’est en Australie que j’ai fait mon apprentissage de vie d’adulte: vivre seule et m’occuper de moi, travailler et gagner de l’argent, payer les factures et les impôts, me débrouiller comme une grande! Et ça j’adore, quand je pars au supermarché, si j’ai envie d’acheter un paquet de gâteaux, je l’achète! Maintenant je peux faire tout ce que je veux: c’est MON argent!
Une fois mes preuves faites, j’avais envie de rester pour découvrir cet immense pays. L’Australie est un pays nouveau où il y a beaucoup d’opportunités de travail. C’est en Australie que j’ai fait mon apprentissage de vie d’adulte: vivre seule et m’occuper de moi, travailler et gagner de l’argent, payer les factures et les impôts, me débrouiller comme une grande! Et ça j’adore, quand je pars au supermarché, si j’ai envie d’acheter un paquet de gâteaux, je l’achète! Maintenant je peux faire tout ce que je veux: c’est MON argent!
- Etes-vous revenue régulièrement à La Réunion?
La famille est venue me voir en Australie plusieurs fois. Je suis revenue deux fois en 6 ans. Et à chaque fois, j’étais surprise de constater comment les choses ont changé et se sont développées. Des immeubles et du béton un peu partout. Des fois, je trouve que ça gâche un peu le paysage et le caractère des lieux. Mais c’est comme ca, c’est le progrès… Je n’ai pas encore vu la Route des Tamarins, mais on m’a dit «Saint-Leu/Saint-Denis en 45 minutes ma fille!» Incroyable!
La famille est venue me voir en Australie plusieurs fois. Je suis revenue deux fois en 6 ans. Et à chaque fois, j’étais surprise de constater comment les choses ont changé et se sont développées. Des immeubles et du béton un peu partout. Des fois, je trouve que ça gâche un peu le paysage et le caractère des lieux. Mais c’est comme ca, c’est le progrès… Je n’ai pas encore vu la Route des Tamarins, mais on m’a dit «Saint-Leu/Saint-Denis en 45 minutes ma fille!» Incroyable!
“Documentaire sexy…”
- Que s'est-il passé précisément au sommet de l'Ayers Rock?
La première fois que je suis allée à Ayers Rock, c’était avec mon père en décembre 2004. J’étais très excitée à l’idée d’escalader Uluru. C’était un rêve que je voulais vraiment réaliser depuis que je suis toute petite. Mon enfance a été en quelque sorte bercée dans l’ombre d’une Australie lointaine parce que mon parrain (Marcel Fontaine) et ma tatie y ont vécu pendant plusieurs années, et ils nous envoyaient des cartes postales, des nounours en Koalas, des nappes et de nombreux souvenirs «made in Australia»...
Mais quand on est arrivé sur place, finalement je n’ai pas escaladé l’Uluru (à contrecœur) parce que les panneaux expliquaient que les Aborigènes eux n’escaladent pas le rocher. Qu’ils ne comprennent pas le besoin d’y monter. Et puis, 6 ans plus tard, après m’être bien imprégnée de la culture australienne, j’étais déterminée à escalader cette montagne. C’était l’un de mes rêves, et après tout, il n'est pas interdit d’y monter, c’est juste que les Aborigènes, traditionnellement, ne l’escaladent pas.
Comme j'ai fait des études de cinéma et que j'ai toujours la passion du film en moi, je fais un documentaire de nos voyages et mille et une péripéties, au fil du trajet avec ma caméra vidéo. Le documentaire s'appelle: "Documentary with a sexy twist" ("Documentaire avec tournure sexy"). Donc, en gros, tout au long du voyage, je suis très naturelle, décontractée et fidèle à moi-même. S’il fait chaud, je vais pas mettre beaucoup de vêtements, s‘il y a du soleil, j'aime bronzer sans marque de bronzage, et si je suis heureuse je vais danser et chanter. C'est ce que je suis. C'est un style différent, mais pourquoi pas, innovons!
La première fois que je suis allée à Ayers Rock, c’était avec mon père en décembre 2004. J’étais très excitée à l’idée d’escalader Uluru. C’était un rêve que je voulais vraiment réaliser depuis que je suis toute petite. Mon enfance a été en quelque sorte bercée dans l’ombre d’une Australie lointaine parce que mon parrain (Marcel Fontaine) et ma tatie y ont vécu pendant plusieurs années, et ils nous envoyaient des cartes postales, des nounours en Koalas, des nappes et de nombreux souvenirs «made in Australia»...
Mais quand on est arrivé sur place, finalement je n’ai pas escaladé l’Uluru (à contrecœur) parce que les panneaux expliquaient que les Aborigènes eux n’escaladent pas le rocher. Qu’ils ne comprennent pas le besoin d’y monter. Et puis, 6 ans plus tard, après m’être bien imprégnée de la culture australienne, j’étais déterminée à escalader cette montagne. C’était l’un de mes rêves, et après tout, il n'est pas interdit d’y monter, c’est juste que les Aborigènes, traditionnellement, ne l’escaladent pas.
Comme j'ai fait des études de cinéma et que j'ai toujours la passion du film en moi, je fais un documentaire de nos voyages et mille et une péripéties, au fil du trajet avec ma caméra vidéo. Le documentaire s'appelle: "Documentary with a sexy twist" ("Documentaire avec tournure sexy"). Donc, en gros, tout au long du voyage, je suis très naturelle, décontractée et fidèle à moi-même. S’il fait chaud, je vais pas mettre beaucoup de vêtements, s‘il y a du soleil, j'aime bronzer sans marque de bronzage, et si je suis heureuse je vais danser et chanter. C'est ce que je suis. C'est un style différent, mais pourquoi pas, innovons!
- Pourquoi cette idée de strip-tease?
Tout le monde me dit toujours "tout a déjà été fait", mais moi j'y crois pas. Sincèrement, je ne pense pas que quelqu'un ait fait un strip-tease sur Ayers Rock! Alors la motive c'était ça: monter au sommet et faire le premier strip-tease sur Uluru, tout simplement. Et je considérais cet acte (danser semi nue dans la nature) comme un hommage à la culture aborigène. Traditionnellement, ils vivaient avec peu de consideration pour la «pudeur», ils dansaient et célébraient la beauté de la nature.
Tout le monde me dit toujours "tout a déjà été fait", mais moi j'y crois pas. Sincèrement, je ne pense pas que quelqu'un ait fait un strip-tease sur Ayers Rock! Alors la motive c'était ça: monter au sommet et faire le premier strip-tease sur Uluru, tout simplement. Et je considérais cet acte (danser semi nue dans la nature) comme un hommage à la culture aborigène. Traditionnellement, ils vivaient avec peu de consideration pour la «pudeur», ils dansaient et célébraient la beauté de la nature.
Habituée de strip-teases!
- Aviez-vous déjà effectué de tels strip-teases par ailleurs?
Oui, des strip-teases j’en fais partout où je vais! Pour «délirer» ou «déconner». Celui-là fut le plus connu parce que je l’ai fait sur une montagne «sacrée», et de façon plus officielle (j’avais des bottes à talons, d’habitude je suis pieds nus).
- On a vu la vidéo de l'Uluru via internet, ce n'était pas un strip intégral... Ou alors on n'a pas tout vu?
Non, vous n’avez pas tout vu! Mais ce n’était pas un strip intégral non plus. En réalité, dans la vidéo complète, j’enlève le haut, et ne conserve que le string, les bottes et le chapeau. Mais ça a été coupé (censure) pour pouvoir être médiatisé publiquement.
Oui, des strip-teases j’en fais partout où je vais! Pour «délirer» ou «déconner». Celui-là fut le plus connu parce que je l’ai fait sur une montagne «sacrée», et de façon plus officielle (j’avais des bottes à talons, d’habitude je suis pieds nus).
- On a vu la vidéo de l'Uluru via internet, ce n'était pas un strip intégral... Ou alors on n'a pas tout vu?
Non, vous n’avez pas tout vu! Mais ce n’était pas un strip intégral non plus. En réalité, dans la vidéo complète, j’enlève le haut, et ne conserve que le string, les bottes et le chapeau. Mais ça a été coupé (censure) pour pouvoir être médiatisé publiquement.
- Est-ce vous qui avez médiatisé cet événement via le net?
Non. Je n’ai rien mis sur le net personnellement, bien que c’était mon idée à l’origine. Je voulais faire un montage de mon documentaire et mettre les meilleurs moments sur Youtube. Mais je ne l’ai jamais fait. Quelqu’un (je ne sais pas qui) s’en est chargé.
Après avoir fait mon strip-tease et le documentaire de notre voyage, de retour à Darwin (où je suis établie), au mois d’avril j’ai envoyé cette histoire à différents magazines en Australie et en Europe parce que je trouvais que c’était une bonne histoire. Mais rien. Aucune réponse. Manifestement, tout le monde s’en fichait bien de mon strip-tease à ce moment-là.
Alors au bout de 3 mois de calme plat, j’ai donné cette histoire au journal local de Darwin, juste parce qu’après tout c’était un faits-divers local. Ils ont A-D-O-R-E mon histoire, ils ont regardé ma vidéo avec grand intérêt. Ils m’ont interviewée sur le champ pour leur site internet.
Et comme je n’ai pas d’ordinateur pour faire le montage de mon documentaire, on a passé un marché: ils font le montage vidéo de mon strip-tease, et le mettent sur Youtube, et en échange, ils utilisent quelques fragments de la vidéo pour compléter l’interview pour la mettre sur leur website. Deux jours plus tard j’étais en première page du journal, et tout le fiasco médiatique a démarré comme ca. Vu que l’histoire prenait une ampleur remarquable sans même avoir vu le strip-tease «complet», j’ai ordonné aux gars du journal de ne pas finir le montage vidéo et de ne pas mettre la vidéo complète sur le net. Ce qu’il y a sur le net ne sont que les quelques bouts que le journal a utilisés pour l’interview. Les gens filment l’écran de leur ordinateur et font leur propre montage. Mais si on regarde bien toutes les vidéos sur le net, c’est les mêmes extraits de vidéo que le journal de Darwin a utilisés.
Non. Je n’ai rien mis sur le net personnellement, bien que c’était mon idée à l’origine. Je voulais faire un montage de mon documentaire et mettre les meilleurs moments sur Youtube. Mais je ne l’ai jamais fait. Quelqu’un (je ne sais pas qui) s’en est chargé.
Après avoir fait mon strip-tease et le documentaire de notre voyage, de retour à Darwin (où je suis établie), au mois d’avril j’ai envoyé cette histoire à différents magazines en Australie et en Europe parce que je trouvais que c’était une bonne histoire. Mais rien. Aucune réponse. Manifestement, tout le monde s’en fichait bien de mon strip-tease à ce moment-là.
Alors au bout de 3 mois de calme plat, j’ai donné cette histoire au journal local de Darwin, juste parce qu’après tout c’était un faits-divers local. Ils ont A-D-O-R-E mon histoire, ils ont regardé ma vidéo avec grand intérêt. Ils m’ont interviewée sur le champ pour leur site internet.
Et comme je n’ai pas d’ordinateur pour faire le montage de mon documentaire, on a passé un marché: ils font le montage vidéo de mon strip-tease, et le mettent sur Youtube, et en échange, ils utilisent quelques fragments de la vidéo pour compléter l’interview pour la mettre sur leur website. Deux jours plus tard j’étais en première page du journal, et tout le fiasco médiatique a démarré comme ca. Vu que l’histoire prenait une ampleur remarquable sans même avoir vu le strip-tease «complet», j’ai ordonné aux gars du journal de ne pas finir le montage vidéo et de ne pas mettre la vidéo complète sur le net. Ce qu’il y a sur le net ne sont que les quelques bouts que le journal a utilisés pour l’interview. Les gens filment l’écran de leur ordinateur et font leur propre montage. Mais si on regarde bien toutes les vidéos sur le net, c’est les mêmes extraits de vidéo que le journal de Darwin a utilisés.
- Vous en vous attendiez pas à de telles réactions je suppose?
Pas vraiment. Pas aussi gros. J’ai fait beaucoup plus d’efforts pour d’autres projets qui n’ont abouti à rien. Je suis très surprise que ce strip-tease ait créé un tel «galimatia» médiatique. Soit dit en passant, je danse beaucoup mieux que ça en réalité. Cette vidéo montre ma plus mauvaise prestation, et ironiquement ma plus célèbre prestation!
- Les Aborigènes ont été choqués et ont demandé votre expulsion...
Uluru n’est sacrée que pour la communauté d’Aborigènes qui vivent dans ses environs (500 personnes). Les médias ont donné la parole à une minorité. Quand on gère bien un pays, malheureusement, on ne peut pas faire plaisir à tout le monde, surtout si ceux à qui ça déplait constituent une minorité.
Pas vraiment. Pas aussi gros. J’ai fait beaucoup plus d’efforts pour d’autres projets qui n’ont abouti à rien. Je suis très surprise que ce strip-tease ait créé un tel «galimatia» médiatique. Soit dit en passant, je danse beaucoup mieux que ça en réalité. Cette vidéo montre ma plus mauvaise prestation, et ironiquement ma plus célèbre prestation!
- Les Aborigènes ont été choqués et ont demandé votre expulsion...
Uluru n’est sacrée que pour la communauté d’Aborigènes qui vivent dans ses environs (500 personnes). Les médias ont donné la parole à une minorité. Quand on gère bien un pays, malheureusement, on ne peut pas faire plaisir à tout le monde, surtout si ceux à qui ça déplait constituent une minorité.
- Avez-vous été entendu par les autorités australiennes, et avez-vous écopé d'une amende?
Non pas d’amende, ni de procès, je n’ai rien fait d’illégal.
- D'autres vous ont imité depuis, et les Aborigènes demandent la fermeture du site aux touristes.
Sam Newman et sa balle de golf c’était dans les années 80! Donc bien avant mon strip-tease, et l’autre qui est tout nu, c’était avant mon strip-tease aussi. Ce sont juste des photos d’archives que le journal a ressuscitées pour l’occasion.
La fermeture du site, ils disent ça, ainsi tout le monde va vouloir aller à Ayers Rock le plus tôt possible avant que ca «ferme». Chaque année, et ce depuis 20 ans, ils font le coup de la «fermeture du site» pour créer un boost economique du tourisme.
- Que dites-vous aujourd'hui aux Aborigènes?
Pour les Aborigènes qui se sont sentis offensés, je dis que je n’ai jamais voulu les offenser. Je l’ai toujours dit, je respecte la culture aborigène, j’adore l’Australie, et j’adore Uluru. Ce que j’ai fait a pu être choquant pour certaines personnes, mais je n’ai rien fait d’illégal. J’espère que ceux qui m’en veulent me pardonneront pour ce malentendu.
- Aujourd'hui vous êtes une star mondiale grâce à ce strip-tease, c'était le but recherché?
Je ne suis pas une star mondiale. Personne ne me connaît ou du moins, c’est déjà oublié. Personne n’a manifesté un intérêt pour mon histoire, à part les télés et radios en Australie qui voulaient me démonter, et quelques magazines qui voulaient utiliser mon histoire comme excuse pour photographier mon derrière! En gros, je suis toujours la même, ma vie n’a pas changé, toujours belle et simple et pleine d’aventures!
- Comment comptez-vous utiliser cette notoriété?
Mon histoire c’est déjà du passé. Bien que ça aurait été sympa d’attirer l’attention d’un producteur de cinéma ou quelque chose comme ca, eh bien non. Je continu à travailler sur mes projets de films, et vivre mes aventures trépidentes.
Non pas d’amende, ni de procès, je n’ai rien fait d’illégal.
- D'autres vous ont imité depuis, et les Aborigènes demandent la fermeture du site aux touristes.
Sam Newman et sa balle de golf c’était dans les années 80! Donc bien avant mon strip-tease, et l’autre qui est tout nu, c’était avant mon strip-tease aussi. Ce sont juste des photos d’archives que le journal a ressuscitées pour l’occasion.
La fermeture du site, ils disent ça, ainsi tout le monde va vouloir aller à Ayers Rock le plus tôt possible avant que ca «ferme». Chaque année, et ce depuis 20 ans, ils font le coup de la «fermeture du site» pour créer un boost economique du tourisme.
- Que dites-vous aujourd'hui aux Aborigènes?
Pour les Aborigènes qui se sont sentis offensés, je dis que je n’ai jamais voulu les offenser. Je l’ai toujours dit, je respecte la culture aborigène, j’adore l’Australie, et j’adore Uluru. Ce que j’ai fait a pu être choquant pour certaines personnes, mais je n’ai rien fait d’illégal. J’espère que ceux qui m’en veulent me pardonneront pour ce malentendu.
- Aujourd'hui vous êtes une star mondiale grâce à ce strip-tease, c'était le but recherché?
Je ne suis pas une star mondiale. Personne ne me connaît ou du moins, c’est déjà oublié. Personne n’a manifesté un intérêt pour mon histoire, à part les télés et radios en Australie qui voulaient me démonter, et quelques magazines qui voulaient utiliser mon histoire comme excuse pour photographier mon derrière! En gros, je suis toujours la même, ma vie n’a pas changé, toujours belle et simple et pleine d’aventures!
- Comment comptez-vous utiliser cette notoriété?
Mon histoire c’est déjà du passé. Bien que ça aurait été sympa d’attirer l’attention d’un producteur de cinéma ou quelque chose comme ca, eh bien non. Je continu à travailler sur mes projets de films, et vivre mes aventures trépidentes.
«Je veux être show-girl»
- Vous allez rester en Australie, quels sont vos objectifs professionnels?
Oui, je reste en Australie. Je veux continuer à faire des films, mais aussi, je veux être danseuse professionnelle et show girl.
- Est-ce que La Réunion vous manque?
Oui, La Réunion me manque beaucoup. J’ai beaucoup voyagé et la simplicité de vie à La Réunion me manque, les belles vagues de Saint-Leu me manquent, les cirques et les majestueuses montagnes où j’allais camper pendant mes vacances scolaires me manquent, les bons «ti cari volaille pays» me manquent.
La Réunion est un endroit unique au monde et à chaque fois que je mange une mangue ou des letchis, le goût juteux et sucré de ces fruits du soleil me rappellent d’où je viens, et ça me fait du bien.
- Vous comptez revenir un jour vous installer dans l'île?
Ce serait bien de pouvoir m’installer dans l’île que j’ai connue dans mon enfance. Mais il semble que les choses changent très vite, et j’ai peur de ne plus retrouver La Réunion que je connais: si belle, sympathique et naturelle
- Votre père vous soutient et ne comprend pas toutes ces réactions... Quand on vous écoute, vous aimez la vie, vous en profitez, c'est votre philosophie?
Absolument! Je remercie mon père pour son soutien, il me comprend. Ma mère aussi. Ils sont avec moi, nous rions tous ensemble de bon cœur. La vie est trop courte pour créer des problèmes là où il n’y en a pas.
- Un message pour terminer...
Je souhaite aux gens de profiter de la vie. Je recommande de voyager pour s’ouvrir l’esprit et comprendre que la petite île d’où nous venons est unique. Il faut préserver ce qui y est bon.
Oui, je reste en Australie. Je veux continuer à faire des films, mais aussi, je veux être danseuse professionnelle et show girl.
- Est-ce que La Réunion vous manque?
Oui, La Réunion me manque beaucoup. J’ai beaucoup voyagé et la simplicité de vie à La Réunion me manque, les belles vagues de Saint-Leu me manquent, les cirques et les majestueuses montagnes où j’allais camper pendant mes vacances scolaires me manquent, les bons «ti cari volaille pays» me manquent.
La Réunion est un endroit unique au monde et à chaque fois que je mange une mangue ou des letchis, le goût juteux et sucré de ces fruits du soleil me rappellent d’où je viens, et ça me fait du bien.
- Vous comptez revenir un jour vous installer dans l'île?
Ce serait bien de pouvoir m’installer dans l’île que j’ai connue dans mon enfance. Mais il semble que les choses changent très vite, et j’ai peur de ne plus retrouver La Réunion que je connais: si belle, sympathique et naturelle
- Votre père vous soutient et ne comprend pas toutes ces réactions... Quand on vous écoute, vous aimez la vie, vous en profitez, c'est votre philosophie?
Absolument! Je remercie mon père pour son soutien, il me comprend. Ma mère aussi. Ils sont avec moi, nous rions tous ensemble de bon cœur. La vie est trop courte pour créer des problèmes là où il n’y en a pas.
- Un message pour terminer...
Je souhaite aux gens de profiter de la vie. Je recommande de voyager pour s’ouvrir l’esprit et comprendre que la petite île d’où nous venons est unique. Il faut préserver ce qui y est bon.