Hunter Biden, qui risquait jusqu’à 25 ans de prison, échappe désormais à toute incarcération comme le dévoile le Parisien. Qui est ce fils de Biden? Hunter, ancien avocat reconverti en artiste peintre, était sous le coup de plusieurs accusations : il lui était reproché de ne pas avoir payé 1,4 million de dollars d’impôts sur une décennie, ainsi que d'avoir menti sur sa consommation de drogue lors de l'achat d'une arme à feu. Les poursuites à son encontre avaient débuté peu après l’élection de Joe Biden en 2020, plongeant le président dans une polémique dès son arrivée au pouvoir.
En juin 2024, Hunter Biden a été reconnu coupable de détention illégale d’arme à feu liée à sa consommation de crack. Il avait ensuite plaidé coupable pour fraude fiscale en septembre, évitant ainsi un second procès. Sa condamnation devait être prononcée lors d’audiences prévues les 12 et 16 décembre, désormais annulées suite à la grâce.
La décision du président Biden marque un revirement majeur. Bien que le droit de grâce soit souvent exercé en fin de mandat aux États-Unis, Joe Biden avait toujours affirmé qu'il ne ferait pas usage de ce pouvoir à des fins personnelles. Il déclarait encore en septembre : « Je respecterai le verdict du jury et je ne gracierai pas mon fils. »
Cependant, le président a justifié son changement de position en évoquant l’ingérence politique : « Je crois en notre système judiciaire, mais il est clair que des considérations politiques ont conduit à une erreur judiciaire. » Cette grâce couvre non seulement les délits fiscaux et liés aux armes, mais aussi d’éventuelles infractions fédérales commises entre 2014 et 2024, y compris ses activités au sein de la société gazière ukrainienne Burisma.
En juin 2024, Hunter Biden a été reconnu coupable de détention illégale d’arme à feu liée à sa consommation de crack. Il avait ensuite plaidé coupable pour fraude fiscale en septembre, évitant ainsi un second procès. Sa condamnation devait être prononcée lors d’audiences prévues les 12 et 16 décembre, désormais annulées suite à la grâce.
La décision du président Biden marque un revirement majeur. Bien que le droit de grâce soit souvent exercé en fin de mandat aux États-Unis, Joe Biden avait toujours affirmé qu'il ne ferait pas usage de ce pouvoir à des fins personnelles. Il déclarait encore en septembre : « Je respecterai le verdict du jury et je ne gracierai pas mon fils. »
Cependant, le président a justifié son changement de position en évoquant l’ingérence politique : « Je crois en notre système judiciaire, mais il est clair que des considérations politiques ont conduit à une erreur judiciaire. » Cette grâce couvre non seulement les délits fiscaux et liés aux armes, mais aussi d’éventuelles infractions fédérales commises entre 2014 et 2024, y compris ses activités au sein de la société gazière ukrainienne Burisma.