Cette loi, surnommée "Ley-de-Trans" ou "Loi Trans", adoptée en mars 2023, visait à faciliter la reconnaissance légale du genre choisi par les personnes transgenres sans nécessiter d'évaluation médicale ou psychologique. Cependant, elle a ouvert la voie à des utilisations inattendues, révélant des failles potentielles dans le système.
Depuis l'application de cette loi, 41 hommes à Ceuta ont officiellement changé de genre de masculin à féminin. Curieusement, parmi eux, seuls quatre ont également modifié légalement leur prénom. Cette vague de changements de genre a une particularité : la majorité des soldats concernés ont conservé leur apparence masculine, y compris la barbe et les attributs génitaux, et ne semblent pas entreprendre de transition au sens traditionnel du terme.
Un de ces soldats, le caporal Roberto Perdigones, a ouvertement discuté avec le journal El Español de sa décision de changer de genre. Selon ses propos, son identité extérieure reste celle d'un homme hétérosexuel, tandis qu'intérieurement, il se considère comme une lesbienne. Cette dualité, explique-t-il, l'a motivé à effectuer le changement légal pour devenir femme, une démarche largement influencée par la recherche d'avantages professionnels et financiers.
Perdigones témoigne avoir bénéficié d'une augmentation salariale de 15 % suite à son changement de genre, une mesure prise pour compenser les inégalités de genre dans les rémunérations. De plus, il envisage d'utiliser sa nouvelle identité légale pour améliorer ses chances dans une procédure de garde partagée pour son fils de 16 ans, supposant que le statut de femme pourrait lui être favorable devant les tribunaux.
La situation à Ceuta attire également l'attention sur les politiques d'égalité de genre au sein des forces armées espagnoles. Le gouvernement de gauche a fixé l'objectif d'atteindre 40 % de présence féminine dans la Guardia Civil et la Police nationale, une initiative qui, bien que louable, se heurte à des défis imprévus, comme le montre le cas de Ceuta.
Depuis l'application de cette loi, 41 hommes à Ceuta ont officiellement changé de genre de masculin à féminin. Curieusement, parmi eux, seuls quatre ont également modifié légalement leur prénom. Cette vague de changements de genre a une particularité : la majorité des soldats concernés ont conservé leur apparence masculine, y compris la barbe et les attributs génitaux, et ne semblent pas entreprendre de transition au sens traditionnel du terme.
Un de ces soldats, le caporal Roberto Perdigones, a ouvertement discuté avec le journal El Español de sa décision de changer de genre. Selon ses propos, son identité extérieure reste celle d'un homme hétérosexuel, tandis qu'intérieurement, il se considère comme une lesbienne. Cette dualité, explique-t-il, l'a motivé à effectuer le changement légal pour devenir femme, une démarche largement influencée par la recherche d'avantages professionnels et financiers.
Perdigones témoigne avoir bénéficié d'une augmentation salariale de 15 % suite à son changement de genre, une mesure prise pour compenser les inégalités de genre dans les rémunérations. De plus, il envisage d'utiliser sa nouvelle identité légale pour améliorer ses chances dans une procédure de garde partagée pour son fils de 16 ans, supposant que le statut de femme pourrait lui être favorable devant les tribunaux.
La situation à Ceuta attire également l'attention sur les politiques d'égalité de genre au sein des forces armées espagnoles. Le gouvernement de gauche a fixé l'objectif d'atteindre 40 % de présence féminine dans la Guardia Civil et la Police nationale, une initiative qui, bien que louable, se heurte à des défis imprévus, comme le montre le cas de Ceuta.