Ce documentaire, très factuel tient à mettre en exergue qu’il y aurait un déterminisme des sexes. Patrick Jean est parti d’un fait divers sordide: un serial killer justifiant 14 meurtres du fait que ces victimes étaient des femmes… Dans sa propre vie privée le réalisateur a lui aussi été confronté à cette expérience. Une belle dispute conjugale, le ton monte et il voit sa compagne se recroqueviller, dominée physiquement. Cette domination physiquement cependant ne peut expliquer une domination sociale. N’est-ce pas une régression de notre société? Il y a un véritable abime d’injustices quotidiennes que nous ne voulons plus voir. Le patriarcat sera donc au cœur du débat: «Je veux que les spectateurs se disputent en sortant de la salle», c’est ce que disait Patric Jean en tournant son documentaire.
Fabienne Redt, présidente du Festival du Film de La RéunionJEUDI 8 OCTOBRE À 10 HEURESAU CINÉ CAMBAIEDes représentantes de la Délégation Régionale aux Droits de la Femme, de laMaison des Civilisations et de l'Unité Réunionnaise, des l’associat
La productrice Marie Masmonteil, une fidèle du festival, et Bernard Brune d’UGC, qui, s’est à noter, distribue un documentaire pour la première fois, seront tous 2 à la Réunion pour débattre avec les scolaires et le grand public, le vendredi 6 novembre à 19h30.
Dans le même temps, le Festival du Film de La Réunion continuera cette année encore à promouvoir les actions de l'association "Toutes à l'école" présidée par Tina Kieffer, directrice du magazine Marie-Claire, partenaire du Festival.
Une exposition durant toute la durée du Festival est à voir au Lycée Leconte de Lisle.
Dans le même temps, le Festival du Film de La Réunion continuera cette année encore à promouvoir les actions de l'association "Toutes à l'école" présidée par Tina Kieffer, directrice du magazine Marie-Claire, partenaire du Festival.
Une exposition durant toute la durée du Festival est à voir au Lycée Leconte de Lisle.