Fréderic François, le serial charmeur, C’était l’hystérie!
Les serial charmeurs n’ont pas d’âge c’est bien connu. Frédéric François, sourire Ultra Bright et teint hâlé, est venu retrouver ces fans, ces inconditionnelles qui l’attendaient depuis 2009, date de son dernier passage dans notre île. Comme d’habitude, le beau Sicilien, de cuir vêtu, a enflammé le Stade de l’Est avant de s’envoler pour l’Olympia...
Certains en rigolent, mais il est indéniable qu’il se passe quelque chose avec la musique de Frédéric François, qui a réuni plus de 3 000 fans dans notre île, toutes générations confondues... Impossible de perdurer pendant 30 ans dans ce métier d’artiste sans talent. Le personnage est impeccable, affichant une décontraction très maîtrisée, tout sourire... Son charisme ne fait aucun doute. Celui qui, à 62 ans, reçoit encore des petites culottes de fans par la poste, ne laisse rien au hasard. Evidement, le chanteur est fidèle à son public... «La Réunion est une destination que je ne peux laisser tomber. Je souhaite que dans mon planning, tous les deux ans, il y ait une place pour La Réunion. Le succès dans la durée implique beaucoup de travail, on n’est pas choisi par hasard....».
Quel est son secret pour traverser le temps ? «Je suis un musicien, et je me régale en studio. J’essaye d’épouser le temps, d’adapter les batteries, les échos. Je trahirais mon public si je n’avais que le souci d’être à la mode. Je change les couleurs de ma musique. J’habille mes chansons comme si c’était une femme, et la mode évolue pour les femmes. Je pense n’avoir jamais trahi le public, car mes chansons sont intemporelles. Le fait d’observer, cela me permet de faire des chansons dans lesquelles tout le monde peut se retrouver».
Quant à l’évocation de sa retraite, Frédéric François balaye d’un sourire ravageur la question «Je n’ai pas le physique de quelqu’un qui peut prendre sa retraite. Tant que j’aurai la volonté et la créativité, que le public me demande, et surtout que j’aurai ma voix, je serai là ! En ce qui me concerne, tous les jours je me mets au piano et je travaille les aigues de ma voix. Et puis je me pique à l’élixir de l’amour...!».
- Publié le Lundi 20 Février 2012 à 09:53