À l'âge de 73 ans, un homme s'est retrouvé dans une situation critique après avoir inséré trois piles bouton dans son urètre, une pratique à laquelle il s'était déjà adonné sans problème par le passé pour atteindre une satisfaction sexuelle.
Confronté à des difficultés majeures pour les retirer, il s'est résigné à se rendre aux urgences 24 heures plus tard, présentant des symptômes douloureux et des troubles urinaires significatifs.
Son dossier médical faisait état de plusieurs conditions chroniques, dont le diabète de type 2 et l'hypertension, ainsi que d'une dysfonction érectile traitée par diverses méthodes. À l'examen clinique, les médecins ont découvert un pénis douloureux, œdémateux et brûlé par le matériau corrosif des piles, imposant une intervention chirurgicale immédiate sous anesthésie générale.
Malgré la complexité de l'opération, due à l'érosion causée par les piles et les dommages étendus à l'urètre, les batteries ont été retirées avec succès.
Cependant, la situation s'est aggravée dix jours après sa sortie de l'hôpital, lorsque l'homme a dû être hospitalisé à nouveau en raison d'une infection sévère et d'une nécrose de l'urètre. Les dommages étant irréversibles, les médecins ont conseillé au patient d'avoir recours à une greffe de pénis.