Elle n'a que 23 ans la belle Juliana mais une maturité incroyable, que l'on comprend vite lorsqu'elle déroule son histoire...
Aujourd'hui elle aime faire la fête et est toujours partante pour découvrir son île en « kar tour d'’île »... Une femme au grand coeur qui avoue avec spontanéité et humour : " j’ai aussi mes défauts tels que rancunière, jalouse, grande gueule, toujours souriante mais méfiante de tout. Je me qualifierais comme une cafrine typique de la Réunion en graine."
Elle raconte son histoire, une enfance marquée par le deuil : " Originaire de Trois-Bassins, je viens d’une grande famille, j’ai 4 frères et 7 sœurs. Mes parents étaient des personnes aux revenus modestes qui nous ont élevés à la créole (cuisine feu de bois, basse-cour …) avec beaucoup de valeurs et beaucoup d’amour.
Malheureusement ayant perdu ma mère suite à un AVC à l’âge de 11 ans j’ai dû quitter la maison familiale pour m’installer avec l’une de mes sœurs ainées aux Colimaçons, où j’ai passé 5 ans. Et puis j’ai perdu mon père d'un cancer avancé. J’ai encore dû déménager par la suite sur Piton Saint-Leu où je suis restée 1 an. L’entente dans ma famille n’était pas toujours au beau fixe depuis le décès de mes parents".
Prouver aux gens qu'elle n’était pas cette petite fille que tout le monde devait prendre pitié
Très studieuse, sportive et déjà mature, juliana a dû faire preuve de beaucoup de courage et d’assiduité pour prouver aux gens qu'elle n’était pas cette petite fille que tout le monde devait prendre pitié. La suite? Elle continue ? " En pleine crise d’adolescence, et en blâmant la terre entière de m’avoir pris mes parents, en recherche de réponses à mes questions, je suis partie vivre pendant 6 mois à la Chaloupe Saint - Leu,chez une autre sœur, où là aussi j’avais l’air de déranger. Je suis retournée vivre avec mes frères à Trois-Bassins livrée à moi-même et ai dû faire preuve d’initiative pour apprendre à cuisiner. Aujourd’hui je suis passionnée de cuisine, je sais tout cuisiner carry, rougails, gâteaux. J'étudiais, je participais aux tâches ménagères, recherchais mes stages...".
Aujourd'hui elle aime faire la fête et est toujours partante pour découvrir son île en « kar tour d'’île »... Une femme au grand coeur qui avoue avec spontanéité et humour : " j’ai aussi mes défauts tels que rancunière, jalouse, grande gueule, toujours souriante mais méfiante de tout. Je me qualifierais comme une cafrine typique de la Réunion en graine."
Elle raconte son histoire, une enfance marquée par le deuil : " Originaire de Trois-Bassins, je viens d’une grande famille, j’ai 4 frères et 7 sœurs. Mes parents étaient des personnes aux revenus modestes qui nous ont élevés à la créole (cuisine feu de bois, basse-cour …) avec beaucoup de valeurs et beaucoup d’amour.
Malheureusement ayant perdu ma mère suite à un AVC à l’âge de 11 ans j’ai dû quitter la maison familiale pour m’installer avec l’une de mes sœurs ainées aux Colimaçons, où j’ai passé 5 ans. Et puis j’ai perdu mon père d'un cancer avancé. J’ai encore dû déménager par la suite sur Piton Saint-Leu où je suis restée 1 an. L’entente dans ma famille n’était pas toujours au beau fixe depuis le décès de mes parents".
Prouver aux gens qu'elle n’était pas cette petite fille que tout le monde devait prendre pitié
Très studieuse, sportive et déjà mature, juliana a dû faire preuve de beaucoup de courage et d’assiduité pour prouver aux gens qu'elle n’était pas cette petite fille que tout le monde devait prendre pitié. La suite? Elle continue ? " En pleine crise d’adolescence, et en blâmant la terre entière de m’avoir pris mes parents, en recherche de réponses à mes questions, je suis partie vivre pendant 6 mois à la Chaloupe Saint - Leu,chez une autre sœur, où là aussi j’avais l’air de déranger. Je suis retournée vivre avec mes frères à Trois-Bassins livrée à moi-même et ai dû faire preuve d’initiative pour apprendre à cuisiner. Aujourd’hui je suis passionnée de cuisine, je sais tout cuisiner carry, rougails, gâteaux. J'étudiais, je participais aux tâches ménagères, recherchais mes stages...".
La belle Juliana, très lucide poursuit son récit : " Pendant mes années de lycée, ayant de mauvaise fréquentation, je ne me sentais pas à ma place. Je suis donc partie pendant 2 ans au lycée de Vue – Belle où là j’ai obtenu mon diplôme en tant que Agente Administrative et comptabilité.
Mais dans ce malheur j’avais trouvé du réconfort dans un milieu qui me fascinait, celui de la mode. A l’âge de 18 ans j’ai participé à Miss Chocolat où là je n’ai eu aucun titre car je manquais beaucoup de confiance en moi. Mais cela ne m’a pas ralenti, la même année j’ai participé à Miss Saint–Leu et ai été dans les 5 finalistes.
Je me sentais enfin acceptée et je pouvais enfin être moi-même et montrer à ma famille que j’étais cette fille forte qui sourit à la vie, et bien sûr qui savait ce qu’elle voulait. Les années passant, je prends encore plus de maturité et de confiance en moi, beaucoup défilés, de shooting, de soirées sous les flashs, je me suis dit que c’était là ma place ".
"J’ai dû prendre sur moi et laisser mes manières de gamine écervelée derrière moi"
Son histoire ne s'arrête pas là... " Toujours en pleine crise et voulant mettre fin à ma scolarité, je me suis inscrite à la mission locale de Saint–Paul ou là, j’ai découvert le CNARM. Sans plus attendre et en mettant mes sous de côté je suis partie à la découverte de la métropole. Bagages en mains et des rêves plein la tête, j’ai quitté mon île en étant en conflit avec ma famille. C’est avec le cœur lourd que je suis partie vivre ma propre vie. Arrivée sur Lyon rien n'était aussi facile que ce que l'on m’avait dit. J’ai dû prendre sur moi et laisser mes manières de gamine écervelée derrière moi. Ma vie de femme indépendante a commencé … J’ai dû me lever très tôt pour aller travailler, rentrer très tard de chez moi, payer mes factures, recevoir ma paye chaque mois et recommencer cela mois après mois".
Une année passe, ayant le mal du pays, Juliana décide de rentrer. À peine arrivée, elle reprend les photos, le show mode. " Là je suis repérée pour participer à plusieurs clips". Pour gagner sa vie, elle travaille en tant qu’hôtesse de caisse au Jumbo du Port pendant 3 mois et lors d'une sortie en boîte elle rencontre son copain actuel qui va changer ma vie.
" j’avais 20 ans je fumais, je buvais, je sortais tous les soirs"
Elle témoigne: " j’avais 20 ans je fumais, je buvais, je sortais tous les soirs dans des soirées organisées, je n'avais plus les pieds sur terre, mais lui a su me faire redescendre de mon petit nuage et me poser. Je me suis inscrite au RSMA, où j’ai fait 6 mois et en sortant une qualification de plus en tant qu’assistante administrative et le permis de conduire. Avec lui j’ai découvert les joies et les peines du ménage mais aussi nos voyages de découverte comme l’île Maurice et la Thaïlande. Je continuais toujours mes shootings et ai trouvé un job ".
Un heureux événement va venir combler le jeune couple
2020 s'annonce sous les meilleurs auspices pour la belle future maman car en mars, un heureux événement va venir combler le jeune couple. Elle conclut : " Très fatiguée et avec une forte anémie j’ai pris la décision de ne plus travailler. Les mois passent et cette belle expérience me permet de vous raconter que ce n’est pas parce que la vie commence mal qu’elle se terminera mal, tout peut changer il suffit dit croire et d’avoir confiance en soi et d’accepter que la vie est faite des hauts et des bas ".
Mais dans ce malheur j’avais trouvé du réconfort dans un milieu qui me fascinait, celui de la mode. A l’âge de 18 ans j’ai participé à Miss Chocolat où là je n’ai eu aucun titre car je manquais beaucoup de confiance en moi. Mais cela ne m’a pas ralenti, la même année j’ai participé à Miss Saint–Leu et ai été dans les 5 finalistes.
Je me sentais enfin acceptée et je pouvais enfin être moi-même et montrer à ma famille que j’étais cette fille forte qui sourit à la vie, et bien sûr qui savait ce qu’elle voulait. Les années passant, je prends encore plus de maturité et de confiance en moi, beaucoup défilés, de shooting, de soirées sous les flashs, je me suis dit que c’était là ma place ".
"J’ai dû prendre sur moi et laisser mes manières de gamine écervelée derrière moi"
Son histoire ne s'arrête pas là... " Toujours en pleine crise et voulant mettre fin à ma scolarité, je me suis inscrite à la mission locale de Saint–Paul ou là, j’ai découvert le CNARM. Sans plus attendre et en mettant mes sous de côté je suis partie à la découverte de la métropole. Bagages en mains et des rêves plein la tête, j’ai quitté mon île en étant en conflit avec ma famille. C’est avec le cœur lourd que je suis partie vivre ma propre vie. Arrivée sur Lyon rien n'était aussi facile que ce que l'on m’avait dit. J’ai dû prendre sur moi et laisser mes manières de gamine écervelée derrière moi. Ma vie de femme indépendante a commencé … J’ai dû me lever très tôt pour aller travailler, rentrer très tard de chez moi, payer mes factures, recevoir ma paye chaque mois et recommencer cela mois après mois".
Une année passe, ayant le mal du pays, Juliana décide de rentrer. À peine arrivée, elle reprend les photos, le show mode. " Là je suis repérée pour participer à plusieurs clips". Pour gagner sa vie, elle travaille en tant qu’hôtesse de caisse au Jumbo du Port pendant 3 mois et lors d'une sortie en boîte elle rencontre son copain actuel qui va changer ma vie.
" j’avais 20 ans je fumais, je buvais, je sortais tous les soirs"
Elle témoigne: " j’avais 20 ans je fumais, je buvais, je sortais tous les soirs dans des soirées organisées, je n'avais plus les pieds sur terre, mais lui a su me faire redescendre de mon petit nuage et me poser. Je me suis inscrite au RSMA, où j’ai fait 6 mois et en sortant une qualification de plus en tant qu’assistante administrative et le permis de conduire. Avec lui j’ai découvert les joies et les peines du ménage mais aussi nos voyages de découverte comme l’île Maurice et la Thaïlande. Je continuais toujours mes shootings et ai trouvé un job ".
Un heureux événement va venir combler le jeune couple
2020 s'annonce sous les meilleurs auspices pour la belle future maman car en mars, un heureux événement va venir combler le jeune couple. Elle conclut : " Très fatiguée et avec une forte anémie j’ai pris la décision de ne plus travailler. Les mois passent et cette belle expérience me permet de vous raconter que ce n’est pas parce que la vie commence mal qu’elle se terminera mal, tout peut changer il suffit dit croire et d’avoir confiance en soi et d’accepter que la vie est faite des hauts et des bas ".