Les Salaisons Mak Yuen représentent aujourd'hui 40% de part de marché dans l'industrie de la charcuterie réunionnaise et de la viande de poulet. L'histoire a démarré à la fin des années 50, dans l'arrière-boutique de l'Entre-Deux et à l'épicerie de Trois-Mares au Tampon, actuel fief de la «maison».
Sur écran géant, les images ont défilé, en noir et blanc, avec quelques notes d'humour qui ont fait bien rire l'assistance. Avec persévérance et motivation, Emmanuel Mak-Yuen et son épouse Dorothy ont ainsi consacré toute leur énergie et une bonne partie de leur existence à leur travail.
A l'époque le matériel moderne de traitement de la viande de porc n'existait pas, il fallait tout faire à la main. Leurs outils: des couteaux, des hachoirs, des «billots à la chinoise», bref «à la mode lontan», pour reprendre les termes d'un des invités. «Le hachoir à saucisses fabriqué par le grand-père André avec un moteur de boîte de vitesse de voiture», l'anecdote est par exemple révélée dans le dossier de presse.
Sur écran géant, les images ont défilé, en noir et blanc, avec quelques notes d'humour qui ont fait bien rire l'assistance. Avec persévérance et motivation, Emmanuel Mak-Yuen et son épouse Dorothy ont ainsi consacré toute leur énergie et une bonne partie de leur existence à leur travail.
A l'époque le matériel moderne de traitement de la viande de porc n'existait pas, il fallait tout faire à la main. Leurs outils: des couteaux, des hachoirs, des «billots à la chinoise», bref «à la mode lontan», pour reprendre les termes d'un des invités. «Le hachoir à saucisses fabriqué par le grand-père André avec un moteur de boîte de vitesse de voiture», l'anecdote est par exemple révélée dans le dossier de presse.
« N'oubliez jamais comment tout a commencé!»
Ensuite un stage à Paris, et un nouveau virage, qui passe par une série de réglementations, et tout l'équipement high-tech qui va avec. Au total, ce sont 40 millions de francs d'investissement dans une usine agréée de 4 200 m2. En 2014, 700 000 Euros ont été consacrés dans une «ligne de tranchage, un nouveau système de froid...».
Une quarantaine d'emplois sont créés au sein de cette structure qui fait la fierté de la famille Mak-Yuen qui a su marier techniques modernes et «savoir-faire valorisé par des recettes familiales et traditionnelles». La production s'est enrichie de nouveaux produits à base de poulets, pour le grand plaisir de la clientèle locale. Une unité de production a vu le jour à Saint-Pierre, elle prépare des sandwiches, des plats cuisinés, des bouchons, des plats surgelés...
Nathalie Vi-Tong-Mak Yuen qui a pris la direction de l'entreprise a remercié et félicité toux ceux qui ont contribué à la réussite exemplaire de toute une équipe: «Notre engagement citoyen s'illustre aussi envers la jeunesse réunionnaise. Sur un territoire où chercher du travail est un vrai parcours de combattant, nous avons choisi de former et d'embaucher des jeunes de l'île avec le concours du Lycée Agricole de Saint-Joseph...».
Pour clôturer son discours, elle a cité Ernest Renan: «Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de départ un respect profond du passé... N'oubliez jamais comment tout a commencé»…
Roland Chane
Une quarantaine d'emplois sont créés au sein de cette structure qui fait la fierté de la famille Mak-Yuen qui a su marier techniques modernes et «savoir-faire valorisé par des recettes familiales et traditionnelles». La production s'est enrichie de nouveaux produits à base de poulets, pour le grand plaisir de la clientèle locale. Une unité de production a vu le jour à Saint-Pierre, elle prépare des sandwiches, des plats cuisinés, des bouchons, des plats surgelés...
Nathalie Vi-Tong-Mak Yuen qui a pris la direction de l'entreprise a remercié et félicité toux ceux qui ont contribué à la réussite exemplaire de toute une équipe: «Notre engagement citoyen s'illustre aussi envers la jeunesse réunionnaise. Sur un territoire où chercher du travail est un vrai parcours de combattant, nous avons choisi de former et d'embaucher des jeunes de l'île avec le concours du Lycée Agricole de Saint-Joseph...».
Pour clôturer son discours, elle a cité Ernest Renan: «Les vrais hommes de progrès sont ceux qui ont pour point de départ un respect profond du passé... N'oubliez jamais comment tout a commencé»…
Roland Chane
Géraldine Bellevenue, esthéticienne, Roger Hyesse, retraité, Joseph Chong Fah Sheng, Nathalie Vi-Tong, et Nathalie Bassire, conseillère générale
Henri-Claude Robert, directeur de la Croix-Rouge et son épouse, Augustine Romano, adjointe au maire du Tampon