Lilou vient de sortir «Dans le secret de Radio Freedom» aux Editions du Rocher. Pour tout savoir sur la «radio vert pomme»…
Je l’avoue, je n’avais encore lu le bouquin quand j’ai écrit ces lignes, mais Lilou, expansive à souhait, en parle tellement bien, que j’ai l’impression de l’avoir déjà lu. «C’est un livre très facile à lire, très vivant» dit-elle. «J’ai écrit simplement, le lecteur aura l’impression de vivre l’histoire avec moi.
Je l’avoue, je n’avais encore lu le bouquin quand j’ai écrit ces lignes, mais Lilou, expansive à souhait, en parle tellement bien, que j’ai l’impression de l’avoir déjà lu. «C’est un livre très facile à lire, très vivant» dit-elle. «J’ai écrit simplement, le lecteur aura l’impression de vivre l’histoire avec moi.
«Dans le secret de Radio Freedom» se décompose en deux parties selon l’auteure:
- les coulisses, ce qu’elle appelle «l’inside de la radio», ou si vous préférez la radio vue de l’intérieur, dans lequel elle évoque le directeur, les animateurs et animatrices, les appels inutils ou nuisibles reçus au standard mais non diffusés, les anecdotes, et elle en a plein à raconter, un livre ne suffirait pas…
- les histoires merveilleuses, rigolotes, ou horribles. «Je vais citer deux exemples, celui de cet homme pris sous un tractopelle qui nous a appelé en direct. Il avait appelé les pompiers, mais comme on lui posait plein de questions, il a préféré raccrocher et a appelé Freedom. Et d’autres personnes sont intervenues à l’antenne pour indiquer qu’elles voyaient cet homme pris sous son engin; deuxième cas, plus dramatique, celui de cette femme dont la fille avait été enlevée par son ex et qui nous a appelé en plein désarroi. Elle nous expliquait l’affaire en direct, et dans mon casque, on m’a dit qu’il fallait libérer la ligne de la jeune femme, les gendarmes cherchant à la joindre pour lui dire qu’on avait retrouvé sa fille avec une mauvaise nouvelle à lui annoncer! Vous imaginez l’horrible scène? Je suis une hypersensible de la vie, et je suis souvent touchée par les histoires des auditeurs… Je suis heureuse quand je parviens à faire du bien à quelqu’un».
- les coulisses, ce qu’elle appelle «l’inside de la radio», ou si vous préférez la radio vue de l’intérieur, dans lequel elle évoque le directeur, les animateurs et animatrices, les appels inutils ou nuisibles reçus au standard mais non diffusés, les anecdotes, et elle en a plein à raconter, un livre ne suffirait pas…
- les histoires merveilleuses, rigolotes, ou horribles. «Je vais citer deux exemples, celui de cet homme pris sous un tractopelle qui nous a appelé en direct. Il avait appelé les pompiers, mais comme on lui posait plein de questions, il a préféré raccrocher et a appelé Freedom. Et d’autres personnes sont intervenues à l’antenne pour indiquer qu’elles voyaient cet homme pris sous son engin; deuxième cas, plus dramatique, celui de cette femme dont la fille avait été enlevée par son ex et qui nous a appelé en plein désarroi. Elle nous expliquait l’affaire en direct, et dans mon casque, on m’a dit qu’il fallait libérer la ligne de la jeune femme, les gendarmes cherchant à la joindre pour lui dire qu’on avait retrouvé sa fille avec une mauvaise nouvelle à lui annoncer! Vous imaginez l’horrible scène? Je suis une hypersensible de la vie, et je suis souvent touchée par les histoires des auditeurs… Je suis heureuse quand je parviens à faire du bien à quelqu’un».
Freedom, une école très dure!
Pourquoi un tel bouquin? «Eh bien je l’ai écrit pour plusieurs raisons, pour garder un souvenir de cette expérience unique, et aussi pour les détracteurs en général. Il est important de juger quand on dispose de toutes les données. Tu ne peux pas dire que tu n’aimes pas un plat si tu ne l’as pas goûté! Les auditeurs sauront désormais comment on travaille, je donne ma vision des choses».
«L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir», cette citation de Bernard Weber est dans le livre de Lilou qui en a fait sa référence, en même temps que cette citation de Saint-Exupéry: «L’essentiel est invisible pour les yeux». Il se passe donc de drôles de choses dans cette Radio Freedom, et l’envers du décor n’est pas forcément celui qu’on entend chaque jour sur les ondes.
Pourquoi un tel bouquin? «Eh bien je l’ai écrit pour plusieurs raisons, pour garder un souvenir de cette expérience unique, et aussi pour les détracteurs en général. Il est important de juger quand on dispose de toutes les données. Tu ne peux pas dire que tu n’aimes pas un plat si tu ne l’as pas goûté! Les auditeurs sauront désormais comment on travaille, je donne ma vision des choses».
«L’important n’est pas de convaincre mais de donner à réfléchir», cette citation de Bernard Weber est dans le livre de Lilou qui en a fait sa référence, en même temps que cette citation de Saint-Exupéry: «L’essentiel est invisible pour les yeux». Il se passe donc de drôles de choses dans cette Radio Freedom, et l’envers du décor n’est pas forcément celui qu’on entend chaque jour sur les ondes.
«Freedom est une école très dure pour les animateurs et les journalistes, et une fois qu’on y a travaillé suffisamment longtemps, on peut bosser partout» dit Lilou qui nous a confirmé que Camille Sudre n’avait pas lu le livre avant sa parution: «Je lui ai proposé, il n’a pas voulu».
Il y a déjà eu un livre qui traitait de manière sociologique le phénomène Freedom, cette fois, c’est du vécu quotidien qui est raconté par Lilou. Pour l’homme en blanc, stratège à souhait, ce bouquin d’une animatrice désormais célèbre est sans aucun doute une reconnaissance et un bon coup de pub pour la radio.
Il y a déjà eu un livre qui traitait de manière sociologique le phénomène Freedom, cette fois, c’est du vécu quotidien qui est raconté par Lilou. Pour l’homme en blanc, stratège à souhait, ce bouquin d’une animatrice désormais célèbre est sans aucun doute une reconnaissance et un bon coup de pub pour la radio.
Qui est Lilou?
Née à Paris, Lilou a quitté la France pour Hawaï quand elle avait 20 ans. Elle était alors fille au pair pour … chiens ! Elle y est restée un an avant de se retrouver en Afrique (au Sénégal qu’elle a adoré), puis aux Antilles (en Guadeloupe).
Lilou est arrivée à La Réunion en 2001. Il y a 5 ans, elle frappe à la porte de RFO, en vain, puis fait un test à Freedom, et on connaît la suite. Lilou raconte avec force détails son parcours radiophonique, un milieu qu’elle ne connaissait pas du tout.
Au début, Lilou animait «Chaleur tropicale» deux soirs par semaine, et elle nous raconte une anecdote: «Le soir de mon anniversaire, j’ai proposé aux auditeurs une nuit blanche à l’antenne. «Camille était réticent, je leur ai dit de voter pour savoir s’ils étaient d’accord, eh bien ils étaient d’accord, et j’ai eu du monde au bout du fil toute la nuit, on a fini l’émission à 6h du mat’! C’était un très bon moment…»
En 2007, elle voulait repartir en métropole, et finalement elle est restée. Jusqu’à quand, telle est la question… «Je pense que je vais faire un break en avril prochain», nous n’en dirons pas plus.
Lilou est arrivée à La Réunion en 2001. Il y a 5 ans, elle frappe à la porte de RFO, en vain, puis fait un test à Freedom, et on connaît la suite. Lilou raconte avec force détails son parcours radiophonique, un milieu qu’elle ne connaissait pas du tout.
Au début, Lilou animait «Chaleur tropicale» deux soirs par semaine, et elle nous raconte une anecdote: «Le soir de mon anniversaire, j’ai proposé aux auditeurs une nuit blanche à l’antenne. «Camille était réticent, je leur ai dit de voter pour savoir s’ils étaient d’accord, eh bien ils étaient d’accord, et j’ai eu du monde au bout du fil toute la nuit, on a fini l’émission à 6h du mat’! C’était un très bon moment…»
En 2007, elle voulait repartir en métropole, et finalement elle est restée. Jusqu’à quand, telle est la question… «Je pense que je vais faire un break en avril prochain», nous n’en dirons pas plus.