Camille Lacourt a choisi de partager ses moments de doute, tant pendant que après sa glorieuse carrière sportive.
Le burn-out et la dépression, jadis tabous dans le domaine sportif, sont aujourd'hui des maux récurrents, transcendant les disciplines. Afin de mettre en lumière cette problématique cruciale, Prime Video a réuni cinq athlètes émérites, à savoir Jérémy Florès, Perrine Laffont, Valentin Porte, Ysaora Thibus, et bien sûr, Camille Lacourt, afin de recueillir leurs témoignages poignants dans le documentaire "Strong". Ce documentaire est sorti ce mardi 10 octobre sur la plateforme, à l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale.
Le récit de leur ascension, de leurs combats intérieurs, de leurs incertitudes, et de leur reconstruction est exposé sans fard. Camille Lacourt lui-même souligne avec sagesse, "On oublie ce côté plaisir et ça devient un métier, c’est peut-être là que ça devient dangereux. Il ne faut pas oublier que le sport c’est un hobby," dans une entrevue accordée au Huffington Post.
Camille Lacourt, aujourd'hui âgé de 38 ans, a été tout près de décrocher une médaille lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012, ratant de peu le podium du 100m dos, à seulement 11 centièmes de seconde. Pour lui, cela a marqué le début d'une "lente descente vers le néant". Il avoue, "On ne sait pas vraiment ce qu’il se passe. Il n’y a plus aucune motivation, il n’y a pas cette envie de se lever. Au final les jours s’enchaînent, les semaines s’enchaînent (...)".
L'ex mari de Valérie Bègue déclare que le déclic salvateur a été une décision personnelle, reconnaissant qu'il a fallu un effort initial pour sortir de l'état de burn-out. Il confie, "Une fois que j’ai pris cette décision, j’ai vu toutes les mains qui m’étaient tendues. Quand on sombre, on n’a même pas envie de les voir et de les attraper."
Travailler avec un préparateur mental a été une bouée de sauvetage pour le quintuple médaillé mondial, l'aidant à avancer dans sa vie post-carrière, bien que son passage à la retraite en 2017 n'ait pas été géré, mais "subi". Il partage, "Je pensais savoir où j’allais aller et le bouleversement a été bien plus profond que ce à quoi je m’attendais. Je trouve qu’en tant que sportif, on a une image de personne un peu incassable, de petit super-héros alors parler de nos faiblesses aussi c’est important. C’est bien de montrer aux gens qui nous voient à la télé qu’il y a aussi des moments difficiles pour nous, que ça arrive à tout le monde, aussi aux personnes fortes."
Le burn-out et la dépression, jadis tabous dans le domaine sportif, sont aujourd'hui des maux récurrents, transcendant les disciplines. Afin de mettre en lumière cette problématique cruciale, Prime Video a réuni cinq athlètes émérites, à savoir Jérémy Florès, Perrine Laffont, Valentin Porte, Ysaora Thibus, et bien sûr, Camille Lacourt, afin de recueillir leurs témoignages poignants dans le documentaire "Strong". Ce documentaire est sorti ce mardi 10 octobre sur la plateforme, à l'occasion de la Journée mondiale de la santé mentale.
Le récit de leur ascension, de leurs combats intérieurs, de leurs incertitudes, et de leur reconstruction est exposé sans fard. Camille Lacourt lui-même souligne avec sagesse, "On oublie ce côté plaisir et ça devient un métier, c’est peut-être là que ça devient dangereux. Il ne faut pas oublier que le sport c’est un hobby," dans une entrevue accordée au Huffington Post.
Camille Lacourt, aujourd'hui âgé de 38 ans, a été tout près de décrocher une médaille lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012, ratant de peu le podium du 100m dos, à seulement 11 centièmes de seconde. Pour lui, cela a marqué le début d'une "lente descente vers le néant". Il avoue, "On ne sait pas vraiment ce qu’il se passe. Il n’y a plus aucune motivation, il n’y a pas cette envie de se lever. Au final les jours s’enchaînent, les semaines s’enchaînent (...)".
L'ex mari de Valérie Bègue déclare que le déclic salvateur a été une décision personnelle, reconnaissant qu'il a fallu un effort initial pour sortir de l'état de burn-out. Il confie, "Une fois que j’ai pris cette décision, j’ai vu toutes les mains qui m’étaient tendues. Quand on sombre, on n’a même pas envie de les voir et de les attraper."
Travailler avec un préparateur mental a été une bouée de sauvetage pour le quintuple médaillé mondial, l'aidant à avancer dans sa vie post-carrière, bien que son passage à la retraite en 2017 n'ait pas été géré, mais "subi". Il partage, "Je pensais savoir où j’allais aller et le bouleversement a été bien plus profond que ce à quoi je m’attendais. Je trouve qu’en tant que sportif, on a une image de personne un peu incassable, de petit super-héros alors parler de nos faiblesses aussi c’est important. C’est bien de montrer aux gens qui nous voient à la télé qu’il y a aussi des moments difficiles pour nous, que ça arrive à tout le monde, aussi aux personnes fortes."