"La situation est grave et j’en appelle solennellement à la mobilisation générale ! Le dérèglement climatique n’est plus un lointain concept. Les crises du climat, de la biodiversité et de la sécheresse se cumulent. Elles se font plus fortes, plus concrètes chaque jour et pour chacun d’entre nous", a notamment noté Huguette Bello, la Présidente de Région, dans son discours introductif, depuis plus de deux décennies, "l’enjeu qui nous réunit au sein de cette Conférence, c’est de donner plus d’efficacité à l’action des collectivités et des acteurs publics en matière de planification écologique. Je prends l’engagement que Région Réunion s’y impliquera avec force et détermination".
L’objectif de cette Conférence est de définir régionalement les leviers d’actions alignés avec les objectifs nationaux de réduction des gaz à effet de serre et de préservation de la biodiversité, en intégrant de manière cohérente tous les volets de la planification écologique et notamment ceux qui ont d’ores et déjà été engagés.
Depuis plus de deux décennies, l’action de la Région Réunion est inséparable de la lutte contre le changement climatique. La Présidente de Région a renouvelé son engagement à s’inscrire pleinement dans la poursuite de cette orientation.
La Région Réunion est d’abord engagée dans la réponse au changement climatique au travers du Schéma d’Aménagement Régional qui aussi doit viser à répondre aux défis de l’adaptation aux changements climatiques en encadrant un aménagement responsable du territoire. Le nouveau SAR révisé comportera donc un chapitre particulier sur la stratégie du territoire en matière d’adaptation au changement climatique et réaffirmera qu’il s’agit d’un enjeu majeur du futur projet de territoire pour une île plus soucieuse de son environnement.
Autre point majeur : la volonté de la Région Réunion de construire l’autonomie énergétique de La Réunion, qui sera une contribution importante à la lutte contre l’effet de serre. L’horizon fixé sur ce plan se veut réaliste : atteindre en 2050 l’autonomie énergétique. La Réunion aura alors achevé sa transition démographique qui, selon l’INSEE, conduira notre île au million d’habitants en 2044. Le chemin vers autonomie énergétique est encore long et c’est la raison pour laquelle la Région œuvre à amplifier encore plus le développement des énergies renouvelables :
• avec un grand plan solaire
• avec la reprise des initiatives sur les énergies marines
• avec l’éolien et notamment l’éolien offshore couplé à l’hydrogène, qui représente un enjeu décisif pour le transport collectif propre
• et enfin avec la relance des études sur la géothermie
Enfin, la Région Réunion a pu réaffirmer lors de cette Conférence des Parties, sa volonté d’amplifier l’expertise régionale sur le sujet de la transition écologique :
➜ Avec la toute nouvelle Agence Régionale de la Biodiversité de La Réunion, qui doit apporter une plus-value opérationnelle en matière de coordination, d’appui, et de mise en œuvre de la stratégie régionale pour la biodiversité ;
➜ Avec la création du Groupe Régional d’Experts sur le Climat de La Réunion qui, avec l’appui de l’Observatoire des Sciences de l’Univers de La Réunion, contribuera à la programmation d’une stratégie d’adaptation aux changements climatiques pour faire face aux défis sociaux induits ;
➜ Enfin, avec la création d’un observatoire du littoral associée à une station marine, pour protéger les côtes réunionnaises, enrayer l’érosion côtière, et régénérer nos milieux marins et nos récifs.
L’objectif de cette Conférence est de définir régionalement les leviers d’actions alignés avec les objectifs nationaux de réduction des gaz à effet de serre et de préservation de la biodiversité, en intégrant de manière cohérente tous les volets de la planification écologique et notamment ceux qui ont d’ores et déjà été engagés.
Depuis plus de deux décennies, l’action de la Région Réunion est inséparable de la lutte contre le changement climatique. La Présidente de Région a renouvelé son engagement à s’inscrire pleinement dans la poursuite de cette orientation.
La Région Réunion est d’abord engagée dans la réponse au changement climatique au travers du Schéma d’Aménagement Régional qui aussi doit viser à répondre aux défis de l’adaptation aux changements climatiques en encadrant un aménagement responsable du territoire. Le nouveau SAR révisé comportera donc un chapitre particulier sur la stratégie du territoire en matière d’adaptation au changement climatique et réaffirmera qu’il s’agit d’un enjeu majeur du futur projet de territoire pour une île plus soucieuse de son environnement.
Autre point majeur : la volonté de la Région Réunion de construire l’autonomie énergétique de La Réunion, qui sera une contribution importante à la lutte contre l’effet de serre. L’horizon fixé sur ce plan se veut réaliste : atteindre en 2050 l’autonomie énergétique. La Réunion aura alors achevé sa transition démographique qui, selon l’INSEE, conduira notre île au million d’habitants en 2044. Le chemin vers autonomie énergétique est encore long et c’est la raison pour laquelle la Région œuvre à amplifier encore plus le développement des énergies renouvelables :
• avec un grand plan solaire
• avec la reprise des initiatives sur les énergies marines
• avec l’éolien et notamment l’éolien offshore couplé à l’hydrogène, qui représente un enjeu décisif pour le transport collectif propre
• et enfin avec la relance des études sur la géothermie
Enfin, la Région Réunion a pu réaffirmer lors de cette Conférence des Parties, sa volonté d’amplifier l’expertise régionale sur le sujet de la transition écologique :
➜ Avec la toute nouvelle Agence Régionale de la Biodiversité de La Réunion, qui doit apporter une plus-value opérationnelle en matière de coordination, d’appui, et de mise en œuvre de la stratégie régionale pour la biodiversité ;
➜ Avec la création du Groupe Régional d’Experts sur le Climat de La Réunion qui, avec l’appui de l’Observatoire des Sciences de l’Univers de La Réunion, contribuera à la programmation d’une stratégie d’adaptation aux changements climatiques pour faire face aux défis sociaux induits ;
➜ Enfin, avec la création d’un observatoire du littoral associée à une station marine, pour protéger les côtes réunionnaises, enrayer l’érosion côtière, et régénérer nos milieux marins et nos récifs.