L'étude publiée dans Nature ce 4 septembre est alarmante quant à la problématique que pose la biodiversité virale en Chine. Une équipe de chercheurs, dirigée par des scientifiques chinois et comprenant le virologue Edward Holmes, connu pour ses travaux sur le Covid-19, a mené une analyse approfondie du matériel génétique de 461 animaux à fourrure, morts de maladies entre 2021 et 2024. Les échantillons provenaient majoritairement d'élevages, mais incluaient également des animaux destinés à l'alimentation, à la médecine traditionnelle, ainsi que des animaux sauvages.
Un "risque élevé" de transmission à d'autres espèces, y compris l'humain
Parmi les 125 virus identifiés, 36 étaient inconnus jusqu'alors. Plus préoccupant encore, 39 de ces virus, dont 13 nouvellement découverts, présentent un "risque élevé" de transmission à d'autres espèces, y compris l'humain, selon les chercheurs. Ces résultats soulignent les dangers potentiels que posent ces élevages pour la santé publique.
Parmi les découvertes les plus inquiétantes figure la détection du coronavirus HKU5 chez deux visons d'élevage. Ce virus, précédemment observé chez les chauves-souris, est apparenté au coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS), qui est potentiellement mortel pour l'humain. " Le passage de ce virus des chauves-souris aux visons doit servir de signal d'alarme," a déclaré Edward Holmes, professeur à l'université de Sydney, soulignant l'importance de surveiller ce virus de près.
En outre, plusieurs types de grippe aviaire ont été identifiés chez des cochons d'Inde, des visons et des rats musqués, ainsi que sept types de coronavirus, bien qu'aucun ne soit directement lié au SARS-CoV-2, le virus responsable du Covid-19.
Cette étude renforce les appels à une surveillance renforcée des élevages d'animaux à fourrure, notamment des visons, des chiens viverrins et des cochons d'Inde, qui hébergent le plus grand nombre de virus à "haut risque". Edward Holmes, fermement convaincu que le commerce d'animaux sauvages est à l'origine de l'émergence du SARS-CoV-2, a averti que "le commerce de la fourrure pourrait facilement engendrer une autre pandémie virale".
Un "risque élevé" de transmission à d'autres espèces, y compris l'humain
Parmi les 125 virus identifiés, 36 étaient inconnus jusqu'alors. Plus préoccupant encore, 39 de ces virus, dont 13 nouvellement découverts, présentent un "risque élevé" de transmission à d'autres espèces, y compris l'humain, selon les chercheurs. Ces résultats soulignent les dangers potentiels que posent ces élevages pour la santé publique.
Parmi les découvertes les plus inquiétantes figure la détection du coronavirus HKU5 chez deux visons d'élevage. Ce virus, précédemment observé chez les chauves-souris, est apparenté au coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS), qui est potentiellement mortel pour l'humain. " Le passage de ce virus des chauves-souris aux visons doit servir de signal d'alarme," a déclaré Edward Holmes, professeur à l'université de Sydney, soulignant l'importance de surveiller ce virus de près.
En outre, plusieurs types de grippe aviaire ont été identifiés chez des cochons d'Inde, des visons et des rats musqués, ainsi que sept types de coronavirus, bien qu'aucun ne soit directement lié au SARS-CoV-2, le virus responsable du Covid-19.
Cette étude renforce les appels à une surveillance renforcée des élevages d'animaux à fourrure, notamment des visons, des chiens viverrins et des cochons d'Inde, qui hébergent le plus grand nombre de virus à "haut risque". Edward Holmes, fermement convaincu que le commerce d'animaux sauvages est à l'origine de l'émergence du SARS-CoV-2, a averti que "le commerce de la fourrure pourrait facilement engendrer une autre pandémie virale".