Leur rencontre
Bobby: Je me souviens très bien. C’était en 1987, Madame Aude était principale du Collège de la Chaloupe dans lequel mon père était prof de maths. Il y avait un problème informatique et mon père a proposé que je vienne faire le dépannage (ndlr: Bobby est féru d’informatique). J’ai alors vu une dame très impressionnante!
Madame Aude: Moi aussi je m’en souviens très bien. J’ai vu une petite souris arriver... Ce collège, grâce à Eric Boyer, (ndlr: ancien président du Conseil Général de La Réunion), j’ai pu en faire quelque chose, le remettre à neuf.
L’ordinateur était en panne et j’ai vu arriver le même caractère de cochon que son père... Monsieur Rivière (ndlr: le père de Bobby) est très vieille France et m’a dit avec beaucoup de précaution que son fils «pourrait» nous dépanner. Bobaille est arrivé, extrêmement poli, «bonjour Madame». Il est resté le même, c’est comme un Michel Lagourgue, ces jeunes
avec des éducations rares, que l’on ne peut oublier.
Bobby: Je me souviens très bien. C’était en 1987, Madame Aude était principale du Collège de la Chaloupe dans lequel mon père était prof de maths. Il y avait un problème informatique et mon père a proposé que je vienne faire le dépannage (ndlr: Bobby est féru d’informatique). J’ai alors vu une dame très impressionnante!
Madame Aude: Moi aussi je m’en souviens très bien. J’ai vu une petite souris arriver... Ce collège, grâce à Eric Boyer, (ndlr: ancien président du Conseil Général de La Réunion), j’ai pu en faire quelque chose, le remettre à neuf.
L’ordinateur était en panne et j’ai vu arriver le même caractère de cochon que son père... Monsieur Rivière (ndlr: le père de Bobby) est très vieille France et m’a dit avec beaucoup de précaution que son fils «pourrait» nous dépanner. Bobaille est arrivé, extrêmement poli, «bonjour Madame». Il est resté le même, c’est comme un Michel Lagourgue, ces jeunes
avec des éducations rares, que l’on ne peut oublier.
Camille Sudre, Madame Aude et Bobby... La recette de la libre antenne fonctionne toujours aussi bien, les Réunionnais plébiscitent toujours autant (près de 40% de part d'audience) la radio fondée par Camille Sudre il y a 32 ans
Les questions de Madame Aude
Comment êtes-vous arrivé à Freedom?
En 1991, il y a eu un appel lancé pour rechercher des animateurs. A l’époque je vendais des marmites pour cuire sans eau et sans huile. J’ai toujours aimé ce qui a trait à la communication, et sur Freedom il faut dire que l’on est servi... Je suis du coup tombé dans la marmite et n’en suis plus reparti...
Madame Aude: De mon côté, j’ai accepté la proposition de Freedom quand RFM a fermé en 1981, car il faut le dire, à l’époque les Réunionnais n’avaient pas la parole, l’info était verrouillée... Camille Sudre, on peut ne pas l’aimer, mais il sera dans les bouquins d’histoire, car avec Freedom, il a été précurseur de la libre antenne, copiée par tout le monde aujourd’hui!
Comment avez-vous fait, avec votre éducation si coincée, dans le bon sens du terme, pour être animateur qui pose des questions parfois osées... A quoi est-ce dû?
Il faut savoir accepter lors d’un direct de donner la parole aux gens, même si au fond de moi je ne suis pas d’accord. C’est cela la liberté d’expression!
Madame Aude: J’ai du mal parfois à me dominer à l’antenne... Je l’admire, toujours si calme!
Bobby: C’est vrai que Madame Aude n’est pas du genre «on a élevé les cochons ensemble» et qu’elle n’accepte pas tout. Elle tient au vouvoiement. Le créneau de Madame Aude, c’est du sérieux, il faut aller droit au fait.
Comment se force-t-on à écouter quand on n’est pas d’accord?
Si on n’est pas capable de le faire, on n’a pas sa place à Freedom. Le concept est de donner la parole aux Réunionnais. Et puis, lorsque les choses vont trop loin, je coupe court!
Madame Aude: C’est le mystère Bobaille! Il a trouvé sa voie dans l’animation et ça lui plaît!
Vous êtes très doué en informatique, en téléphonie, n’avez–vous jamais eu envie de faire quelque chose dans ce domaine?
J’aime mon travail, le contact avec les auditeurs au téléphone. C’est en faisant ce métier que je peux aider les personnes, je donne des conseils pratiques. Les gens peuvent réduire incroyablement leurs factures de téléphone.
Et la pub Bobaille? Vous vous affichez...
Je suis le porte-drapeau de La Mutualité de La Réunion
Madame Aude: C’est moi qui l’ai mis sur le coup, et maintenant il est assimilé à La Mutualité... Il a toutes sortes de contraintes avec ça et a fait des photos parfois très cocasses (Madame Aude est hilare, Bobby impassible!)
Comment êtes-vous arrivé à Freedom?
En 1991, il y a eu un appel lancé pour rechercher des animateurs. A l’époque je vendais des marmites pour cuire sans eau et sans huile. J’ai toujours aimé ce qui a trait à la communication, et sur Freedom il faut dire que l’on est servi... Je suis du coup tombé dans la marmite et n’en suis plus reparti...
Madame Aude: De mon côté, j’ai accepté la proposition de Freedom quand RFM a fermé en 1981, car il faut le dire, à l’époque les Réunionnais n’avaient pas la parole, l’info était verrouillée... Camille Sudre, on peut ne pas l’aimer, mais il sera dans les bouquins d’histoire, car avec Freedom, il a été précurseur de la libre antenne, copiée par tout le monde aujourd’hui!
Comment avez-vous fait, avec votre éducation si coincée, dans le bon sens du terme, pour être animateur qui pose des questions parfois osées... A quoi est-ce dû?
Il faut savoir accepter lors d’un direct de donner la parole aux gens, même si au fond de moi je ne suis pas d’accord. C’est cela la liberté d’expression!
Madame Aude: J’ai du mal parfois à me dominer à l’antenne... Je l’admire, toujours si calme!
Bobby: C’est vrai que Madame Aude n’est pas du genre «on a élevé les cochons ensemble» et qu’elle n’accepte pas tout. Elle tient au vouvoiement. Le créneau de Madame Aude, c’est du sérieux, il faut aller droit au fait.
Comment se force-t-on à écouter quand on n’est pas d’accord?
Si on n’est pas capable de le faire, on n’a pas sa place à Freedom. Le concept est de donner la parole aux Réunionnais. Et puis, lorsque les choses vont trop loin, je coupe court!
Madame Aude: C’est le mystère Bobaille! Il a trouvé sa voie dans l’animation et ça lui plaît!
Vous êtes très doué en informatique, en téléphonie, n’avez–vous jamais eu envie de faire quelque chose dans ce domaine?
J’aime mon travail, le contact avec les auditeurs au téléphone. C’est en faisant ce métier que je peux aider les personnes, je donne des conseils pratiques. Les gens peuvent réduire incroyablement leurs factures de téléphone.
Et la pub Bobaille? Vous vous affichez...
Je suis le porte-drapeau de La Mutualité de La Réunion
Madame Aude: C’est moi qui l’ai mis sur le coup, et maintenant il est assimilé à La Mutualité... Il a toutes sortes de contraintes avec ça et a fait des photos parfois très cocasses (Madame Aude est hilare, Bobby impassible!)
Aimez-vous faire cela?
Ca a changé quelque chose, car avant les gens ne me voyaient pas. Maintenant ils assimilent mon image à la voix.
C’est plus pareil, je suis régulièrement dans les pages VIP de 7 Magazine (petit sourire)…
Madame Aude: Dans la rue maintenant, il est Bobaille!
Bobby: J’ai passé quelques jours en famille à l’île Maurice, les gens me demandaient: «Ou la pa emmene Madame Aude don?» C’est incroyable!
Madame Aude: C’est le résultat de notre tandem, qui plaît depuis plus de 15 ans. Ca a toujours été Bobby, j’ai fait d’autres essais, mais pour moi c’est lui! C’est vrai, je ne suis pas facile, je pète
les plombs... Il est drôle, il fait des signes d’apaisement, il lève ses mains quand il y a du bruit au standard.
Bobby: Je vois Madame Aude qui commence à se tendre. Je fais des gestes et le standard comprend tout de suite. Nous avons aussi
un aspirateur qui lorsqu’il est allumé, est un vrai aspirateur atomique. Notre studio est ouvert, et je veille à ce qu’on ferme bien la porte pour ne pas provoquer Madame Aude.
Avez-vous une anecdote particulière?
Notre émission est très sérieuse... Ce qui est le plus difficile à gérer c’est lorsque les gens vous appellent pour raconter des anecdotes concernant votre vie privée, vos parents... Je guette votre réaction...Et je recadre.
Madame Aude: C’est vrai, je suis très secrète sur ma vie privée.
Ca a changé quelque chose, car avant les gens ne me voyaient pas. Maintenant ils assimilent mon image à la voix.
C’est plus pareil, je suis régulièrement dans les pages VIP de 7 Magazine (petit sourire)…
Madame Aude: Dans la rue maintenant, il est Bobaille!
Bobby: J’ai passé quelques jours en famille à l’île Maurice, les gens me demandaient: «Ou la pa emmene Madame Aude don?» C’est incroyable!
Madame Aude: C’est le résultat de notre tandem, qui plaît depuis plus de 15 ans. Ca a toujours été Bobby, j’ai fait d’autres essais, mais pour moi c’est lui! C’est vrai, je ne suis pas facile, je pète
les plombs... Il est drôle, il fait des signes d’apaisement, il lève ses mains quand il y a du bruit au standard.
Bobby: Je vois Madame Aude qui commence à se tendre. Je fais des gestes et le standard comprend tout de suite. Nous avons aussi
un aspirateur qui lorsqu’il est allumé, est un vrai aspirateur atomique. Notre studio est ouvert, et je veille à ce qu’on ferme bien la porte pour ne pas provoquer Madame Aude.
Avez-vous une anecdote particulière?
Notre émission est très sérieuse... Ce qui est le plus difficile à gérer c’est lorsque les gens vous appellent pour raconter des anecdotes concernant votre vie privée, vos parents... Je guette votre réaction...Et je recadre.
Madame Aude: C’est vrai, je suis très secrète sur ma vie privée.
L'une des premières photos de Freedom, Madame Aude entourée de Camille Sudre et de Paul Vergès, une photo rare!
Pourquoi aimez-vous Madame Aude?
J’ai beaucoup d’admiration pour Madame Aude, car elle est totalement bénévole, aussi bien à Freedom qu’à l’Ucor. Elle conseille les gens gratuitement. J’aime son caractère fort et sa franchise. Je l’admire, car nous n’avons pas tous cette liberté de cesser une conversation quand des limites ont été atteintes. Madame Aude est directe... Et puis depuis notre première rencontre en 1987, elle m’a rendu bien des services, discrètement, notamment pendant mon service militaire. Tous les jours, elle rend des services aux gens sans le crier sur tous les toits. Souvent lors d’interventions, les solutions viennent d’elle. Madame Aude aura aussi sa place dans les livres d’histoire. Si elle quittait Freedom, je ne me verrais pas continuer avec quelqu’un d’autre. Elle pourrait savourer sa retraite aujourd’hui, mais elle continue à donner à l’Ucor, à Freedom, bénévolement, je le répète... C’est un peu comme ma deuxième maman, elle est toujours de bon conseil, que ce soit vestimentaire, ou sur des choix importants dans ma vie...
J’ai beaucoup d’admiration pour Madame Aude, car elle est totalement bénévole, aussi bien à Freedom qu’à l’Ucor. Elle conseille les gens gratuitement. J’aime son caractère fort et sa franchise. Je l’admire, car nous n’avons pas tous cette liberté de cesser une conversation quand des limites ont été atteintes. Madame Aude est directe... Et puis depuis notre première rencontre en 1987, elle m’a rendu bien des services, discrètement, notamment pendant mon service militaire. Tous les jours, elle rend des services aux gens sans le crier sur tous les toits. Souvent lors d’interventions, les solutions viennent d’elle. Madame Aude aura aussi sa place dans les livres d’histoire. Si elle quittait Freedom, je ne me verrais pas continuer avec quelqu’un d’autre. Elle pourrait savourer sa retraite aujourd’hui, mais elle continue à donner à l’Ucor, à Freedom, bénévolement, je le répète... C’est un peu comme ma deuxième maman, elle est toujours de bon conseil, que ce soit vestimentaire, ou sur des choix importants dans ma vie...