Quelle est la genèse de ce Festival d’Aventure ?
Christine l’explique tout simplement. «J’étais souvent invitée avec mon mari à des festivals. Une rencontre m’a bouleversée: Alexandre et Sonia Poussin (14 000 kms à pieds, pour la traversée de l’Afrique), lors de la présentation de Trek Africa. Leur courage, leur détermination m’ont bluffée. J’ai eu envie de montrer cela et j’ai crée le Festival en 2005, tout petit avec 3 films. C’était un moyen de s’évader à moindre frais de La Réunion, j’y croyais».
Son idée était, et reste simple, faire venir des gens qui nous poussent à aller au bout de nos projets et donner l’exemple aux Réunionnais. Les aventuriers sont selon elle «des gens qui véhiculent de belles valeurs». Elle aime citer Maud Fontenoy et sa devise implacable: «Ne laissez pas les autres vous dire que c’est impossible». En toute humilité elle avoue que ce festival lui permet tout simplement de rencontrer ces personnages qui la fascinent et d’assouvir son besoin de partager.
Mais Christine confesse que le déclic est venu d’une aventure personnelle. «J’ai beaucoup vécu par procuration entre mon mari et mes enfants. J’ai décidé de me faire mon aventure et en 2003 je suis partie seule à vélo, 11 jours, à Madagascar vivre la grande aventure de ma vie. Cette parenthèse m’a donné le courage de monter le festival. Lors de mon voyage, étant seule, j’ai dû me forcer à aller vers les autres».
Son idée était, et reste simple, faire venir des gens qui nous poussent à aller au bout de nos projets et donner l’exemple aux Réunionnais. Les aventuriers sont selon elle «des gens qui véhiculent de belles valeurs». Elle aime citer Maud Fontenoy et sa devise implacable: «Ne laissez pas les autres vous dire que c’est impossible». En toute humilité elle avoue que ce festival lui permet tout simplement de rencontrer ces personnages qui la fascinent et d’assouvir son besoin de partager.
Mais Christine confesse que le déclic est venu d’une aventure personnelle. «J’ai beaucoup vécu par procuration entre mon mari et mes enfants. J’ai décidé de me faire mon aventure et en 2003 je suis partie seule à vélo, 11 jours, à Madagascar vivre la grande aventure de ma vie. Cette parenthèse m’a donné le courage de monter le festival. Lors de mon voyage, étant seule, j’ai dû me forcer à aller vers les autres».
Mais comment fait-elle pour tout gérer?
«C’est simple, je fais tout. J’aime cela, le Festival est mon bébé». Cependant elle s’en remet à l’avis de ses amis pour le choix des films…Un avis consultatif certes, mais le délicat choix de la décision lui reviendra toujours au final. Quant à ses plus beaux souvenirs, elle répond sans hésiter : « L’arrivée d’Alexandre et Sonia à l’aéroport pour le premier Festival. C’était la concrétisation de mon rêve. Je savais que cela allait se faire. Sur scène un moment de partage unique fut lorsque Marc Vella, le pianiste voyageur, nous a fait partager sa musique à l’issue de la projection de son film. Et puis l’année dernière j’ai emmené les aventuriers à l’Ilet à Bourse, et le lendemain dans une salle de classe toute simple il ont fait pour les enfants du cirque un condensé de leurs aventures. Même Maud, enceinte, venue en hélico était là. Et puis bien sûr le meilleur reste les remerciements des gens».
Et avec un sourire malicieux elle ajoute : «C’est le meilleur Festival d’ Aventure où il faut être invité , ils se battent pour venir à La Réunion».
JB
Et avec un sourire malicieux elle ajoute : «C’est le meilleur Festival d’ Aventure où il faut être invité , ils se battent pour venir à La Réunion».
JB