Mercredi 15 juillet, un Tupolev 154 s'est écrasé en Iran, un accident qui a fait 168 morts.
Journal de 20h de TF1 présenté par Laurence Ferrari. Premier sujet: 2 morts dans une explosion en France. Sujets suivants: un incendie à la Gare du Nord à Paris, puis la réduction de la vitesse à 110 km/h sur certaines portions d'autoroutes en France, puis la baisse de la TVA dans les restaurants, et ensuite les courses pour la rentrée scolaire. Soit 5 sujets, pas tous forcément prioritaires, avant que la journaliste n'évoque cet accident aérien qui, rappelons-le, a tué 168 personnes!
Quelques jours auparavant, crash d'un avion de Yéménia aux Comores avec, là aussi, plus de 150 morts, et c'est le journaliste de TF1 lui-même qui, quelques jours après l'accident, commentait son sujet en disant: "On est loin de l'armada déployée dans l'Océan Atlantique après le crash de l'Airbus d'Air France..." En effet, on en était très loin, et cela se voyait autant dans les moyens employés que dans le nombre de sujets diffusés sur ce crash.
C'est vrai, en Atlantique, il s'agissait d'un avion d'Air France avec beaucoup de passagers français à bord, ceci explique sans doute cela. Aux Comores, c'était un "avion-poubelle" d'une compagnie étrangère, avec pourtant des Français aussi à bord, des Comoriens qui vivent en France. Deux poids, deux mesures?
Pour l'accident d'Iran, c'est normal qu'on en parle à peine, il n'y avait quasiment que des Iraniens à bord, et que 168 morts. Dans l'explosion qui a eu lieu chez Total Petrochemicals à Carling, il y avait tout de même 2 tués... Un mort est un mort, avec ses conséquences dramatiques. La vie n'a pas de prix, mais l'information oui. Selon que l'on soit riche ou pauvre, Français ou étranger, le traitement de l'info est soumis à l'audience, personne n'y pourra rien. Mais comme il n'est pas interdit de constater...
Journal de 20h de TF1 présenté par Laurence Ferrari. Premier sujet: 2 morts dans une explosion en France. Sujets suivants: un incendie à la Gare du Nord à Paris, puis la réduction de la vitesse à 110 km/h sur certaines portions d'autoroutes en France, puis la baisse de la TVA dans les restaurants, et ensuite les courses pour la rentrée scolaire. Soit 5 sujets, pas tous forcément prioritaires, avant que la journaliste n'évoque cet accident aérien qui, rappelons-le, a tué 168 personnes!
Quelques jours auparavant, crash d'un avion de Yéménia aux Comores avec, là aussi, plus de 150 morts, et c'est le journaliste de TF1 lui-même qui, quelques jours après l'accident, commentait son sujet en disant: "On est loin de l'armada déployée dans l'Océan Atlantique après le crash de l'Airbus d'Air France..." En effet, on en était très loin, et cela se voyait autant dans les moyens employés que dans le nombre de sujets diffusés sur ce crash.
C'est vrai, en Atlantique, il s'agissait d'un avion d'Air France avec beaucoup de passagers français à bord, ceci explique sans doute cela. Aux Comores, c'était un "avion-poubelle" d'une compagnie étrangère, avec pourtant des Français aussi à bord, des Comoriens qui vivent en France. Deux poids, deux mesures?
Pour l'accident d'Iran, c'est normal qu'on en parle à peine, il n'y avait quasiment que des Iraniens à bord, et que 168 morts. Dans l'explosion qui a eu lieu chez Total Petrochemicals à Carling, il y avait tout de même 2 tués... Un mort est un mort, avec ses conséquences dramatiques. La vie n'a pas de prix, mais l'information oui. Selon que l'on soit riche ou pauvre, Français ou étranger, le traitement de l'info est soumis à l'audience, personne n'y pourra rien. Mais comme il n'est pas interdit de constater...