Les Présidents des Régions ultrapériphériques ont été reçus ce mardi 19 novembre par les parlementaires en charge du prochain budget qui va concerner les RUP. Un moment important notamment pour la Réunion car vont entrer en discussion, les montants alloués au FEDER et au FSE+. A l’inverse, la volonté de Younouss Omarjee d’ouvrir les discussions budgétaires aux autres îles européennes ne fait pas l’unanimité.
Dans un premier temps, Didier Robert s’est félicité que les différentes régions et autres collectivités arrivent à faire preuve de cohésion dans ce moment charnière qui va décider de leur avenir budgétaire : « les négociations de la prochaine enveloppe européenne 2021-2027 s’annoncent difficiles. Le contexte européen est marqué par des contraintes budgétaires », selon le Président « nous pouvons tout de même être satisfaits de constater que le Parlement européen s’engage à accompagner les RUP dans leurs combats des prochains mois ».
D’une voix commune, les présidents des RUP ont rédigé une déclaration qui a été remise ce matin, à la Présidence de la commission du développement régional par Daniel Gibbs, Président de la conférence des RUP.
Cependant Didier Robert regrette que l’une des propositions faite par le Député Younouss Omarjee Président de cette Commission de Développement régional, consiste à élargir le débat et les négociations aux autres îles européennes (Sardaigne, Sicile, Baléares, Corse etc). Ces îles dépendantes du continent, sont bien souvent plus riches que les RUP elles-mêmes. Au niveau financement, le budget alloué aux différents territoires serait donc dilué et amoindri. « Avec une baisse de moyens, les RUP ne pourraient plus mener à bien leur politique de développement. C’est une proposition qui amène encore une fois, à trahir l’esprit des RUP et qui consiste à vouloir noyer nos régions dans un vaste ensemble géopolitique et géostratégique. Cela n’a aucun sens. Il s’agit d’un risque supplémentaire que l’on fait courir à nos régions. Moi je me bats pour La Réunion et pour que nous puissions apporter à la fois des solutions budgétaires, et des moyens de lutte contre la pauvreté, le chômage. Il nous faut également mieux accompagner nos entreprises. Pour cela nous avons besoin d’une cohérence d’actions entre les différents acteurs ».
Dans un premier temps, Didier Robert s’est félicité que les différentes régions et autres collectivités arrivent à faire preuve de cohésion dans ce moment charnière qui va décider de leur avenir budgétaire : « les négociations de la prochaine enveloppe européenne 2021-2027 s’annoncent difficiles. Le contexte européen est marqué par des contraintes budgétaires », selon le Président « nous pouvons tout de même être satisfaits de constater que le Parlement européen s’engage à accompagner les RUP dans leurs combats des prochains mois ».
D’une voix commune, les présidents des RUP ont rédigé une déclaration qui a été remise ce matin, à la Présidence de la commission du développement régional par Daniel Gibbs, Président de la conférence des RUP.
Cependant Didier Robert regrette que l’une des propositions faite par le Député Younouss Omarjee Président de cette Commission de Développement régional, consiste à élargir le débat et les négociations aux autres îles européennes (Sardaigne, Sicile, Baléares, Corse etc). Ces îles dépendantes du continent, sont bien souvent plus riches que les RUP elles-mêmes. Au niveau financement, le budget alloué aux différents territoires serait donc dilué et amoindri. « Avec une baisse de moyens, les RUP ne pourraient plus mener à bien leur politique de développement. C’est une proposition qui amène encore une fois, à trahir l’esprit des RUP et qui consiste à vouloir noyer nos régions dans un vaste ensemble géopolitique et géostratégique. Cela n’a aucun sens. Il s’agit d’un risque supplémentaire que l’on fait courir à nos régions. Moi je me bats pour La Réunion et pour que nous puissions apporter à la fois des solutions budgétaires, et des moyens de lutte contre la pauvreté, le chômage. Il nous faut également mieux accompagner nos entreprises. Pour cela nous avons besoin d’une cohérence d’actions entre les différents acteurs ».