Cette nouvelle école du premier degré se situe sur le quartier de Beaulieu. Elle porte le nom d’André Marimoutou, père de l’actuel recteur d’académie, engagé et reconnu dans le monde de l’enseignement. Elle accueille depuis la rentrée 2017, 131 enfants répartis sur 8 classes (5 élémentaires et 3 maternelles), à proximité immédiate du stade des Marsouins. La Région a contribué à hauteur de 50% du coût de l’opération chiffrée à 3,2 M€.
La conception du bâtiment intègre à la fois, le confort acoustique avec des sols souples et des dalles de fibres de bois au plafond, du confort thermique avec des protections solaires, des coursives adaptées et une ventilation naturelle dans les classes. Des chauffe-eau solaires permettront également d’économiser l’électricité. La commune envisage d’ores et déjà une extension de l’école compte tenu de l’évolution du quartier de Beaulieu identifié comme prioritaire dans le cadre du programme national de renouvellement urbain.
Afin de permettre aux enfants de bénéficier à chaque moment de leur éducation d’aménagements adéquats et de qualité, et faire du temps éducatif un moment privilégié et convivial, le programme 2016/2021 du Plan d’aide aux Communes porte une attention particulière à la réalisation de structures d’accueil pour les jeunes enfants de l’île.
Enseignant principal du collège de Bras-Panon, impliqué dans le monde agricole, André Marimoutou est une figure emblématique de l’île. Il s’est éteint à l’âge de 91 ans (1925-2016). Sa vie fut indéniablement marquée par sa passion pour l’enseignement, le partage.
De nombreux collégiens qu’il formait bénévolement pendant les vacances de janvier-février lui doivent l’obtention de leur brevet, un sésame pour l’entrée au lycée.
À la retraite, il s’inscrit à l’université pour approfondir ses connaissances en créole et en Tamoul. Puis il fonde en 1983, avec son ami Daniel Honoré, l’université Populaire destinée à tous ceux qui veulent apprendre et dont la devise est : « Atrap lo pwin pou Kas la per. » Les cours, assurés par des bénévoles connaissent un grand succès : cela va des mathématiques, à la couture et au Mah-jong… Par la suite, il a édité, sous forme de livrets photocopiés, une méthode d’alphabétisation en tamoul à partir du créole et participe ainsi au renouveau de la langue tamoule à la Réunion. Sa profonde connaissance de l’histoire de l’île, qu’il a contribué à forger par ses combats politiques et culturels, sa grande culture scientifique et littéraire ont fait de lui « Vieux Sage » que nombre de personnes venaient consulter sous sa varangue, chemin Bras-Canot à Saint-Benoît.
La conception du bâtiment intègre à la fois, le confort acoustique avec des sols souples et des dalles de fibres de bois au plafond, du confort thermique avec des protections solaires, des coursives adaptées et une ventilation naturelle dans les classes. Des chauffe-eau solaires permettront également d’économiser l’électricité. La commune envisage d’ores et déjà une extension de l’école compte tenu de l’évolution du quartier de Beaulieu identifié comme prioritaire dans le cadre du programme national de renouvellement urbain.
Afin de permettre aux enfants de bénéficier à chaque moment de leur éducation d’aménagements adéquats et de qualité, et faire du temps éducatif un moment privilégié et convivial, le programme 2016/2021 du Plan d’aide aux Communes porte une attention particulière à la réalisation de structures d’accueil pour les jeunes enfants de l’île.
Enseignant principal du collège de Bras-Panon, impliqué dans le monde agricole, André Marimoutou est une figure emblématique de l’île. Il s’est éteint à l’âge de 91 ans (1925-2016). Sa vie fut indéniablement marquée par sa passion pour l’enseignement, le partage.
De nombreux collégiens qu’il formait bénévolement pendant les vacances de janvier-février lui doivent l’obtention de leur brevet, un sésame pour l’entrée au lycée.
À la retraite, il s’inscrit à l’université pour approfondir ses connaissances en créole et en Tamoul. Puis il fonde en 1983, avec son ami Daniel Honoré, l’université Populaire destinée à tous ceux qui veulent apprendre et dont la devise est : « Atrap lo pwin pou Kas la per. » Les cours, assurés par des bénévoles connaissent un grand succès : cela va des mathématiques, à la couture et au Mah-jong… Par la suite, il a édité, sous forme de livrets photocopiés, une méthode d’alphabétisation en tamoul à partir du créole et participe ainsi au renouveau de la langue tamoule à la Réunion. Sa profonde connaissance de l’histoire de l’île, qu’il a contribué à forger par ses combats politiques et culturels, sa grande culture scientifique et littéraire ont fait de lui « Vieux Sage » que nombre de personnes venaient consulter sous sa varangue, chemin Bras-Canot à Saint-Benoît.