Jusqu'à 6 mois de prison et 22 500 euros d'amende
Si cette affaire semble banale de prime abord, elle suscite néanmoins de vives réactions de la part de la population, choquée par ce qu'elle considère comme une atteinte à la liberté d'expression.
Le 24 mars, trois policiers se sont présentés chez Valérie pour l'arrêter et la placer en garde à vue. La raison ? Elle aurait écrit « Macron ordure » devant un dépôt de déchets, une insulte qui lui a valu une plainte déposée par le sous-préfet de Saint-Omer, Guillaume Thirard. Les forces de l'ordre lui ont également montré un post qu'elle avait publié sur Facebook dans lequel elle qualifiait le président de la République d'« ordure ». Valérie se défend en expliquant qu'elle ne voulait pas écrire « ordure » mais « or dur » et que le correcteur a modifié son texte sans qu'elle s'en aperçoive rapporte Sud Ouest.
L'affaire a rapidement fait le tour des réseaux sociaux et a suscité de vives réactions de la part des internautes, choqués par l'arrestation de Valérie et par la sévérité des sanctions encourues. Valérie encourt jusqu'à 6 mois de prison et 22 500 euros d'amende au titre d'un « outrage envers une personne dépositaire de l'autorité publique ». Valérie sera jugée le 20 Juin 2023.
Le gouvernement a rapidement réagi à cette affaire, cherchant à calmer les esprits en affirmant que la liberté d'expression était un droit fondamental et que les insultes envers le président ne devaient pas être prises à la légère. Toutefois, le ministre de la Justice a tenu à rappeler que la loi devait être respectée et que les infractions ne pouvaient pas rester impunies.
Malgré les efforts des autorités pour désamorcer la polémique, l'affaire de Valérie continue de susciter des réactions contrastées au sein de la population. Certains y voient une atteinte à la liberté d'expression, d'autres estiment que la loi doit être appliquée de manière stricte, quel que soit le sujet de l'infraction.
Le 24 mars, trois policiers se sont présentés chez Valérie pour l'arrêter et la placer en garde à vue. La raison ? Elle aurait écrit « Macron ordure » devant un dépôt de déchets, une insulte qui lui a valu une plainte déposée par le sous-préfet de Saint-Omer, Guillaume Thirard. Les forces de l'ordre lui ont également montré un post qu'elle avait publié sur Facebook dans lequel elle qualifiait le président de la République d'« ordure ». Valérie se défend en expliquant qu'elle ne voulait pas écrire « ordure » mais « or dur » et que le correcteur a modifié son texte sans qu'elle s'en aperçoive rapporte Sud Ouest.
L'affaire a rapidement fait le tour des réseaux sociaux et a suscité de vives réactions de la part des internautes, choqués par l'arrestation de Valérie et par la sévérité des sanctions encourues. Valérie encourt jusqu'à 6 mois de prison et 22 500 euros d'amende au titre d'un « outrage envers une personne dépositaire de l'autorité publique ». Valérie sera jugée le 20 Juin 2023.
Le gouvernement a rapidement réagi à cette affaire, cherchant à calmer les esprits en affirmant que la liberté d'expression était un droit fondamental et que les insultes envers le président ne devaient pas être prises à la légère. Toutefois, le ministre de la Justice a tenu à rappeler que la loi devait être respectée et que les infractions ne pouvaient pas rester impunies.
Malgré les efforts des autorités pour désamorcer la polémique, l'affaire de Valérie continue de susciter des réactions contrastées au sein de la population. Certains y voient une atteinte à la liberté d'expression, d'autres estiment que la loi doit être appliquée de manière stricte, quel que soit le sujet de l'infraction.