"C’est l’auditeur qui est au cœur de la radio!"
Madame Aude: Je l’ai repéré il y a deux ans. On m’avait parlé de ses fameuses pizzas et dans ma voiture, comme j’écoute Freedom, déjà j’avais aimé cette voix. Je m’étais imaginée un petit jeune de 20 ans. J’ai alors demandé à Camille (ndlr: Camille Sudre, le président de Freedom), pourquoi on ne le voyait jamais, et il ne m’a pas répondu... J’ai réinsisté, tête de mule comme je suis, auprès de Margie (ndlr: Margie Sudre) et enfin on me l’a présenté.
Francky: Madame Aude pour moi était la grande Dame à ne pas décevoir et à ne pas vexer. J’étais très impressionnée évidemment la première fois que j’ai travaillé avec elle. En fait, elle est très carrée et pro à la radio, mais à la fois très détendue et pas la dernière à blaguer. C’est elle qui m’a mis à l’aise. Sa parole ne souffre pas la contradiction, c’est comme cela pour les auditeurs, il suffit juste de relancer un peu, et la magie opère avec elle.
Madame Aude: Je l’ai repéré il y a deux ans. On m’avait parlé de ses fameuses pizzas et dans ma voiture, comme j’écoute Freedom, déjà j’avais aimé cette voix. Je m’étais imaginée un petit jeune de 20 ans. J’ai alors demandé à Camille (ndlr: Camille Sudre, le président de Freedom), pourquoi on ne le voyait jamais, et il ne m’a pas répondu... J’ai réinsisté, tête de mule comme je suis, auprès de Margie (ndlr: Margie Sudre) et enfin on me l’a présenté.
Francky: Madame Aude pour moi était la grande Dame à ne pas décevoir et à ne pas vexer. J’étais très impressionnée évidemment la première fois que j’ai travaillé avec elle. En fait, elle est très carrée et pro à la radio, mais à la fois très détendue et pas la dernière à blaguer. C’est elle qui m’a mis à l’aise. Sa parole ne souffre pas la contradiction, c’est comme cela pour les auditeurs, il suffit juste de relancer un peu, et la magie opère avec elle.
Les questions de Madame Aude
Comment as-tu pu abandonner ton commerce de pizzas qui marchait extrêmement bien pour tenter l’aventure Freedom?
Je crois qu’au début j’ai rêvé d’une notoriété que pouvait apporter la radio. Rapidement, on comprend que c’est l’auditeur qui est au cœur de la radio, et que c’est lui la vedette. Travailler à Freedom, c’est s’imprégner de l’histoire des gens, et ensuite faire vivre leur histoire.
Tu me donnes l’impression d’être très admiratif du président Sudre?
J’ai mis des années avant de pouvoir le tutoyer, et encore il m’arrive de rester au vouvoiement. Lorsque nous rigolons, je me lâche, mais c’est plutôt quelqu’un de sérieux.
Il est très exigeant avec toi, comment le supportes-tu?
Je suis béate d’admiration face à ton calme! Je sais qu’il a ses raisons. Ses célèbres coups de gueule peuvent paraître excessifs mais on le comprend... Il y a une logique chez Freedom, et il faut y répondre. C’est vrai que Camille Sudre est quelqu’un de très exigeant, mais son succès phénoménal n’est pas dû au hasard!
N’agit-il pas différemment suivant le nombre de chromosomes en face de lui?
Il s’adapte à la personne. Il sera différent avec Bobby par exemple, qui est mon mentor en radio, et avec moi...
Madame Aude: Quand je quitte l’Ucor, je me régale lorsque j’arrive en avance à Freedom... Je viens de prendre la misère des gens pendant trois heures, c’est ensuite un peu ma petite détente... Rien que de voir sa tête à lui avec ses bandes de cheveux, ses fameuses dreadbooks (ndlr: des dreadlocks Madame Aude...). Je me place au milieu du bureau et j’observe pendant une demi-heure avant de prendre l’antenne.
Bobaille s’excite pour ses avis mortuaires, il gesticule, pestant sur les orthographes des noms de rues mal retranscrits. Mon Francky fait l’idiot... Bobaille, comme les autres ne bougent pas, vient me voir et je mets de l’huile sur le feu... Francky me regarde avec malice, car il a bien compris mon manège.
A la radio c’est l’élément apaisant, celui qui arrange tout, en toute discrétion. Quant à Camille, il vit sa radio. J’ai une admiration folle pour lui. Je fais Freedom en total bénévolat, je n’ai même pas un bouquet de fleurs (ndlr : avis...). Il s’en fiche du paraître, il a deux pantalons et une chemise, sa passion, son bébé, c’est sa radio. Bobaille, c’est le prof... Francky et lui sont les deux à s’imprégner totalement de Camille, chacun à sa façon.
Comment as-tu pu abandonner ton commerce de pizzas qui marchait extrêmement bien pour tenter l’aventure Freedom?
Je crois qu’au début j’ai rêvé d’une notoriété que pouvait apporter la radio. Rapidement, on comprend que c’est l’auditeur qui est au cœur de la radio, et que c’est lui la vedette. Travailler à Freedom, c’est s’imprégner de l’histoire des gens, et ensuite faire vivre leur histoire.
Tu me donnes l’impression d’être très admiratif du président Sudre?
J’ai mis des années avant de pouvoir le tutoyer, et encore il m’arrive de rester au vouvoiement. Lorsque nous rigolons, je me lâche, mais c’est plutôt quelqu’un de sérieux.
Il est très exigeant avec toi, comment le supportes-tu?
Je suis béate d’admiration face à ton calme! Je sais qu’il a ses raisons. Ses célèbres coups de gueule peuvent paraître excessifs mais on le comprend... Il y a une logique chez Freedom, et il faut y répondre. C’est vrai que Camille Sudre est quelqu’un de très exigeant, mais son succès phénoménal n’est pas dû au hasard!
N’agit-il pas différemment suivant le nombre de chromosomes en face de lui?
Il s’adapte à la personne. Il sera différent avec Bobby par exemple, qui est mon mentor en radio, et avec moi...
Madame Aude: Quand je quitte l’Ucor, je me régale lorsque j’arrive en avance à Freedom... Je viens de prendre la misère des gens pendant trois heures, c’est ensuite un peu ma petite détente... Rien que de voir sa tête à lui avec ses bandes de cheveux, ses fameuses dreadbooks (ndlr: des dreadlocks Madame Aude...). Je me place au milieu du bureau et j’observe pendant une demi-heure avant de prendre l’antenne.
Bobaille s’excite pour ses avis mortuaires, il gesticule, pestant sur les orthographes des noms de rues mal retranscrits. Mon Francky fait l’idiot... Bobaille, comme les autres ne bougent pas, vient me voir et je mets de l’huile sur le feu... Francky me regarde avec malice, car il a bien compris mon manège.
A la radio c’est l’élément apaisant, celui qui arrange tout, en toute discrétion. Quant à Camille, il vit sa radio. J’ai une admiration folle pour lui. Je fais Freedom en total bénévolat, je n’ai même pas un bouquet de fleurs (ndlr : avis...). Il s’en fiche du paraître, il a deux pantalons et une chemise, sa passion, son bébé, c’est sa radio. Bobaille, c’est le prof... Francky et lui sont les deux à s’imprégner totalement de Camille, chacun à sa façon.
Et ta famille dans tout cela?
Sans famille, on ne peut pas avancer. Cette grande famille que j’ai chez moi, qui est si importante, je la reproduis un peu chez Freedom. Je me nourris des échanges. Je caresse un rêve, même si Freedom en est déjà un, c’est un jour de faire de l’animation dans des soirées. Je vis des trucs incroyables, et quand il y un fil conducteur, ça passe tout seul. Je garde un souvenir ému des heures de Bejisa, 8 heures d’antenne, d’affilée, je ne les ai pas vues passer.
Madame Aude: Freedom est ma famille à moi aussi, j’ai fait les premières manifs de soutien... Il a réussi à intégrer la famille grâce à son esprit de consensus, en étant égal à lui-même, sans jouer un rôle. Son côté papa poule m’a plu, je le vois très bien perdurer chez Freedom et évoluer au sein de la famille. Nous avons en commun un très grand respect et une admiration pour Camille.
Pourquoi aimez-vous Madame Aude ?
C’est un personnage extrêmement attachant. Lorsque je sors de mes 7 heures d’antenne, elle me fait ma cassure. J’aime et je respecte son côté nature, sans hypocrisie, de cette Grande Dame.
C.R
Sans famille, on ne peut pas avancer. Cette grande famille que j’ai chez moi, qui est si importante, je la reproduis un peu chez Freedom. Je me nourris des échanges. Je caresse un rêve, même si Freedom en est déjà un, c’est un jour de faire de l’animation dans des soirées. Je vis des trucs incroyables, et quand il y un fil conducteur, ça passe tout seul. Je garde un souvenir ému des heures de Bejisa, 8 heures d’antenne, d’affilée, je ne les ai pas vues passer.
Madame Aude: Freedom est ma famille à moi aussi, j’ai fait les premières manifs de soutien... Il a réussi à intégrer la famille grâce à son esprit de consensus, en étant égal à lui-même, sans jouer un rôle. Son côté papa poule m’a plu, je le vois très bien perdurer chez Freedom et évoluer au sein de la famille. Nous avons en commun un très grand respect et une admiration pour Camille.
Pourquoi aimez-vous Madame Aude ?
C’est un personnage extrêmement attachant. Lorsque je sors de mes 7 heures d’antenne, elle me fait ma cassure. J’aime et je respecte son côté nature, sans hypocrisie, de cette Grande Dame.
C.R