Telle est la politique tendance un peu partout dans le monde et La Réunion n’échappe pas à cette stratégie de course en avant.
Prenons le cas Obama avec l’Afghanistan. Il avait promis que les Etats-Unis se retireraient de ce pays, or la semaine dernière il a annoncé l’envoi de 30 000 soldats supplémentaires «au nom de l’intérêt national vital» des USA. En même temps, Barack Obama évoque un début du retrait des troupes américaines dans 18 mois. Toujours du temps de gagné, le temps de voir venir, mais il ne faut pas être devin pour penser que là-bas, la situation sera la même dans 18 mois, comme elle l’est depuis plusieurs années.
A La Réunion, nous ne sommes pas en reste pour gagner du temps. Au Conseil Général, la présidente Dindar et les élus ont gagné 6 mois de répit pour tenter de résoudre l’épineux dossier de l’Arast. Avec une promesse de transformer 1 000 CDD en CDI dans une nouvelle structure. Dans 6 mois, tous espèrent que la tension sera retombée, et que le dossier pourra être bouclé plus facilement. Dans cette affaire, on le sait hélas, les décisions auraient dû être prises depuis plusieurs années au niveau des dirigeants de cet organisme qui menait grande vie aux frais du contribuable, mais là aussi on avait voulu gagner du temps…
Au Conseil Régional, c’est sur le dossier tram-train que le président Vergès et les élus ont décidé de gagner du temps. Au moins 6 mois, et peut-être 6 mois de plus si nécessaire. Histoire de faire pencher la balance à la faveur des prochaines régionales de mars. Le financement de ce projet est loin, très loin d’être bouclé, et quand bien même les résultats des élections tourneraient en faveur de l’équipe en place, l’argent ne sera pas facile à trouver.
La crise est palpable chaque jour -il y a plus de 100 000 chômeurs dans l’île-, les collectivités comme les entreprises ne peuvent plus avoir de visibilité à moyen terme, et la stratégie qui veut qu’il faut gagner du temps est, semble-t-il, la seule alternative pour tenter de calmer la révolte. Du moins pour un temps, car au final, il faudra bien trouver des solutions pérennes, le couvercle de la marmite en ébullition ne pouvant pas être maintenu fermé éternellement…
Prenons le cas Obama avec l’Afghanistan. Il avait promis que les Etats-Unis se retireraient de ce pays, or la semaine dernière il a annoncé l’envoi de 30 000 soldats supplémentaires «au nom de l’intérêt national vital» des USA. En même temps, Barack Obama évoque un début du retrait des troupes américaines dans 18 mois. Toujours du temps de gagné, le temps de voir venir, mais il ne faut pas être devin pour penser que là-bas, la situation sera la même dans 18 mois, comme elle l’est depuis plusieurs années.
A La Réunion, nous ne sommes pas en reste pour gagner du temps. Au Conseil Général, la présidente Dindar et les élus ont gagné 6 mois de répit pour tenter de résoudre l’épineux dossier de l’Arast. Avec une promesse de transformer 1 000 CDD en CDI dans une nouvelle structure. Dans 6 mois, tous espèrent que la tension sera retombée, et que le dossier pourra être bouclé plus facilement. Dans cette affaire, on le sait hélas, les décisions auraient dû être prises depuis plusieurs années au niveau des dirigeants de cet organisme qui menait grande vie aux frais du contribuable, mais là aussi on avait voulu gagner du temps…
Au Conseil Régional, c’est sur le dossier tram-train que le président Vergès et les élus ont décidé de gagner du temps. Au moins 6 mois, et peut-être 6 mois de plus si nécessaire. Histoire de faire pencher la balance à la faveur des prochaines régionales de mars. Le financement de ce projet est loin, très loin d’être bouclé, et quand bien même les résultats des élections tourneraient en faveur de l’équipe en place, l’argent ne sera pas facile à trouver.
La crise est palpable chaque jour -il y a plus de 100 000 chômeurs dans l’île-, les collectivités comme les entreprises ne peuvent plus avoir de visibilité à moyen terme, et la stratégie qui veut qu’il faut gagner du temps est, semble-t-il, la seule alternative pour tenter de calmer la révolte. Du moins pour un temps, car au final, il faudra bien trouver des solutions pérennes, le couvercle de la marmite en ébullition ne pouvant pas être maintenu fermé éternellement…