Une bien triste affaire que celle-là. Les responsabilités sont multiples, et aujourd’hui, ce qui est certain, c’est qu’il est trop tard pour les ex-salariés de l’Arast. Comme souvent, personne n’a anticipé, et surtout pas les ex-dirigeants de la structure, dont les dérives avaient pourtant été régulièrement dénoncées. Les Jacquemard, Périgaud, Picardo et autre Marmon Lo, ont tous profité du système mis en place, et chacun s’accorde à dire qu’il aurait fallu y mettre bon ordre depuis belle lurette.
On a laissé faire depuis plusieurs années, et aujourd’hui, c’est bien évidemment la présidente Nassimah Dindar qui est montrée du doigt. Etait-elle seule à décider? Quand tout va bien, c’est grâce aux directeurs en place, et quand tout va mal, c’est à cause du patron, en l’occurrence la patronne. L’erreur de la présidente a été de ne pas avoir vu venir le scud, de ne pas avoir été bien conseillée sur cette affaire, et elle en subit les conséquences.
Les AGS (Assurances Garantie Salaires) ne veulent pas payer, mais ont-elles les moyens de payer après une année 2009 qui a vu une casse économique et sociale sans précédent? Les millions ne se trouvent plus aussi facilement qu’avant, et ceci explique sans doute l’attitude des AGS. Mais alors la question est évidente: à quoi ça sert ce machin?
C’est triste et désopilant de voir ces femmes et ces hommes -surtout ces femmes d’ailleurs- vivre un tel drame en public, devant les objectifs et les caméras de la presse. S’ils sont à bout, on ne peut que les comprendre, le pire étant la durée dans laquelle s’est installée cette crise salariale.
A la fin de la semaine dernière, aucune solution acceptable n’avait pas encore été trouvée, et certains disaient que cela allait durer jusqu’aux prochaines régionales -on espère que non-, supputant même un pseudo-complot politique. Si tel est le cas, ce serait encore plus triste. Plus ça traîne, plus ça ne peut que dégénérer.
La majorité des Réunionnais ne souhaite qu’une chose, c’est de ne plus voir chaque soir à la télé ces mères de famille désespérées entrain de réclamer leur dû en vain. Qu’on leur paye ce qu’on leur doit, qu’elles puissent avoir leurs Assedic, et qu’elles puissent un jour retrouver peut-être un travail, et on ferme le ban.
On a laissé faire depuis plusieurs années, et aujourd’hui, c’est bien évidemment la présidente Nassimah Dindar qui est montrée du doigt. Etait-elle seule à décider? Quand tout va bien, c’est grâce aux directeurs en place, et quand tout va mal, c’est à cause du patron, en l’occurrence la patronne. L’erreur de la présidente a été de ne pas avoir vu venir le scud, de ne pas avoir été bien conseillée sur cette affaire, et elle en subit les conséquences.
Les AGS (Assurances Garantie Salaires) ne veulent pas payer, mais ont-elles les moyens de payer après une année 2009 qui a vu une casse économique et sociale sans précédent? Les millions ne se trouvent plus aussi facilement qu’avant, et ceci explique sans doute l’attitude des AGS. Mais alors la question est évidente: à quoi ça sert ce machin?
C’est triste et désopilant de voir ces femmes et ces hommes -surtout ces femmes d’ailleurs- vivre un tel drame en public, devant les objectifs et les caméras de la presse. S’ils sont à bout, on ne peut que les comprendre, le pire étant la durée dans laquelle s’est installée cette crise salariale.
A la fin de la semaine dernière, aucune solution acceptable n’avait pas encore été trouvée, et certains disaient que cela allait durer jusqu’aux prochaines régionales -on espère que non-, supputant même un pseudo-complot politique. Si tel est le cas, ce serait encore plus triste. Plus ça traîne, plus ça ne peut que dégénérer.
La majorité des Réunionnais ne souhaite qu’une chose, c’est de ne plus voir chaque soir à la télé ces mères de famille désespérées entrain de réclamer leur dû en vain. Qu’on leur paye ce qu’on leur doit, qu’elles puissent avoir leurs Assedic, et qu’elles puissent un jour retrouver peut-être un travail, et on ferme le ban.
