Le projet est à la fois fou mais tellement réaliste… D’emblée Guy Pignolet campe les bases humanistes de son projet : « je suis convaincu que nous sommes des citoyens du système solaire. On voit mieux la terre lorsqu’on la voit de l’extérieur. Notre héros national aujourd’hui est indéniablement Thomas Pesquet… Il ne faut pas se leurrer, la planète est en danger ». La Réunion pour lui est : « une planète modèle réduit à la surface de la troisième planète du système solaire ».
Le letchi orbital c’est lui
Difficile de tracer le parcours de Guy Pignolet, 75 ans, ancien président du Comité Education de la Fédération Internationale d’Astronautique, spécialiste en sciences du Comportement et de l’Organisation de l’Université de Cornell.
Polytechnicien, maître auxiliaire, chercheur au CNES, cet humaniste est aujourd’hui plus actif que jamais avec son poste de chercheur associé au Laboratoire de génie industriel de l’Université de La Réunion (ndlr : leader européen du transport d’énergie sans fil par faisceaux micro-ondes). Il est également en charge de la coopération scientifique entre la région Réunion et la région japonaise de Gifu.
Le letchi orbital c’est lui : un letchi a pu être embarqué dans l’espace il y a 10 ans, et il tourne encore ! Le projet de centre d’expérimentation lunaire avec simulation dans les tunnels de lave, c’est encore Guy Pignolet. C’est bien entendu également à lui que l’on doit notre drapeau régional ...
Une course de voiliers solaires de la terre à la lune
Son idée est fort simple : construire un vaisseau solaire pour rejoindre la lune et photographier la face cachée de cette dernière. Si tout cela n’était que science fiction il y a quelques années, le projet est réalisable et les Réunionnais à ce petit jeu seraient les meilleurs.
Guy Pignolet raconte cette épopée : « dans les années 90 on était à deux doigts de lancer trois voiliers sur une même Ariane pour faire une course entre Européen, Chinois et Américains. La fusée spatiale les aurait amenés sur la ligne de départ et ils auraient déployé leurs voiles avec les rayons du soleil qui leur auraient fourni l’énergie. Après une année de manœuvre ils seraient passés derrière la lune. Un règlement mondial a déjà été fait de course de la terre à la lune. Le gagnant est celui qui prend une photo de la face cachée de la lune. Avec la guerre du Golfe,ce projet s’est arrêté ».
Compte tenu des évolutions technologiques le voilier réunionnais ne pèserait que 3 kilos, et ferait la taille d'une boite à chaussures. Les voiles de 50M2 se déploieraient grâce à la force centrifuge. La Réunion peut piloter ce projet en partenariat avec les Japonais.
La Réunionnaise Erika Vélio, qui a participé au déroulement des lancements d’Ariane en tant qu’ingénieur chef Qualité, est partie prenante dans cette aventure. Un gros atout que ce cheffe de projet péi. Pignolet a déjà tout prévu : le voilier sera embarqué sur un satellite de communication de ses amis Japonais.
Quel est le coût de l’opération, de la construction à la promotion de l’événement ? Le scientifique balaie ce détail « moins d’un demi million, de la bricole au niveau collectif. Un privé seul peut être réactif, je n’ai aucun doute que nous serons suivis. Le privé doit venir, quelqu’un qui porte La Réunion dans son cœur. Ils ont encore 40 jours pour se décider, pour manifester la volonté de le faire.
Fin septembre j’ai rendez-vous avec les japonais à Adelaïde. Si cela ne suit pas à La Réunion, les Japonais et la fondation Jacques Rougerie iront voir ailleurs… ».
Décrocher la lune c’est un marqueur visible de la situation de la Réunion
Guy Pignolet enfonce le clou : « Il faut des gens qui se lèvent, vite, pas de grandes administrations. C’est une question de prise de conscience que c’est possible. Si on attend de voir ce qui se passe, il ne se passera rien.
Dans l’imaginaire décrocher la lune c’est impossible. C’est simple ! Ce voilier fait partie des rites d’apprentissage d’une nouvelle civilisation. Les Réunionnais seront les premiers, nous marquerons notre empreinte dans cette prise de conscience de la place de La Réunion dans le monde. Décrocher la lune c’est un marqueur visible de la situation de la Réunion… Hisser le drapeau de La Réunion jusqu’à la lune, il faut que nous soyons capables d’en rêver de ce temps de référence Réunionnais ». Un défi incroyable à 500 000 euros…
Le letchi orbital c’est lui
Difficile de tracer le parcours de Guy Pignolet, 75 ans, ancien président du Comité Education de la Fédération Internationale d’Astronautique, spécialiste en sciences du Comportement et de l’Organisation de l’Université de Cornell.
Polytechnicien, maître auxiliaire, chercheur au CNES, cet humaniste est aujourd’hui plus actif que jamais avec son poste de chercheur associé au Laboratoire de génie industriel de l’Université de La Réunion (ndlr : leader européen du transport d’énergie sans fil par faisceaux micro-ondes). Il est également en charge de la coopération scientifique entre la région Réunion et la région japonaise de Gifu.
Le letchi orbital c’est lui : un letchi a pu être embarqué dans l’espace il y a 10 ans, et il tourne encore ! Le projet de centre d’expérimentation lunaire avec simulation dans les tunnels de lave, c’est encore Guy Pignolet. C’est bien entendu également à lui que l’on doit notre drapeau régional ...
Une course de voiliers solaires de la terre à la lune
Son idée est fort simple : construire un vaisseau solaire pour rejoindre la lune et photographier la face cachée de cette dernière. Si tout cela n’était que science fiction il y a quelques années, le projet est réalisable et les Réunionnais à ce petit jeu seraient les meilleurs.
Guy Pignolet raconte cette épopée : « dans les années 90 on était à deux doigts de lancer trois voiliers sur une même Ariane pour faire une course entre Européen, Chinois et Américains. La fusée spatiale les aurait amenés sur la ligne de départ et ils auraient déployé leurs voiles avec les rayons du soleil qui leur auraient fourni l’énergie. Après une année de manœuvre ils seraient passés derrière la lune. Un règlement mondial a déjà été fait de course de la terre à la lune. Le gagnant est celui qui prend une photo de la face cachée de la lune. Avec la guerre du Golfe,ce projet s’est arrêté ».
Compte tenu des évolutions technologiques le voilier réunionnais ne pèserait que 3 kilos, et ferait la taille d'une boite à chaussures. Les voiles de 50M2 se déploieraient grâce à la force centrifuge. La Réunion peut piloter ce projet en partenariat avec les Japonais.
La Réunionnaise Erika Vélio, qui a participé au déroulement des lancements d’Ariane en tant qu’ingénieur chef Qualité, est partie prenante dans cette aventure. Un gros atout que ce cheffe de projet péi. Pignolet a déjà tout prévu : le voilier sera embarqué sur un satellite de communication de ses amis Japonais.
Quel est le coût de l’opération, de la construction à la promotion de l’événement ? Le scientifique balaie ce détail « moins d’un demi million, de la bricole au niveau collectif. Un privé seul peut être réactif, je n’ai aucun doute que nous serons suivis. Le privé doit venir, quelqu’un qui porte La Réunion dans son cœur. Ils ont encore 40 jours pour se décider, pour manifester la volonté de le faire.
Fin septembre j’ai rendez-vous avec les japonais à Adelaïde. Si cela ne suit pas à La Réunion, les Japonais et la fondation Jacques Rougerie iront voir ailleurs… ».
Décrocher la lune c’est un marqueur visible de la situation de la Réunion
Guy Pignolet enfonce le clou : « Il faut des gens qui se lèvent, vite, pas de grandes administrations. C’est une question de prise de conscience que c’est possible. Si on attend de voir ce qui se passe, il ne se passera rien.
Dans l’imaginaire décrocher la lune c’est impossible. C’est simple ! Ce voilier fait partie des rites d’apprentissage d’une nouvelle civilisation. Les Réunionnais seront les premiers, nous marquerons notre empreinte dans cette prise de conscience de la place de La Réunion dans le monde. Décrocher la lune c’est un marqueur visible de la situation de la Réunion… Hisser le drapeau de La Réunion jusqu’à la lune, il faut que nous soyons capables d’en rêver de ce temps de référence Réunionnais ». Un défi incroyable à 500 000 euros…
IKAROS : premier voilier interplanétaire, déployé vers Vénus par équipe japonaise de l’ISAS/JAXA, en 2010.Source 7 Lam la mèr