Leila Negro, la chanteuse à la musique mêlée
Où était-elle ? Que faisait-elle depuis un certain temps? Partie promener son maloya en Nouvelle-Calédonie, Leila Negro, artiste phare des spectacles de la Foire des Mascareignes se livre…
«Depuis le mois de Février, je me suis installée en Nouvelle-Calédonie, dans le cadre d’un échange culturel. Là, j’ai pu faire ce que j’aime, une musique mêlée, en fusion musicale totale avec Edou, un immense artiste néo-calédonien. La Ville du Port est venue en Nouvelle-Calédonie pour faire des repérages, et chercher des artistes avant la Foire, ils ont découvert notre spectacle. Notre spectacle a été conçu de façon évolutive, cela a plu… Et nous sommes là!
La culture que j’ai découverte en Nouvelle-Calédonie est très intéressante. Elle est d’un coté très proche de la notre, par le côté de la colonisation française et des lois de la République, mais elle est aussi extrêmement éloignée. Au plan humain, culturel et musical c’est très enrichissant…
«Depuis le mois de Février, je me suis installée en Nouvelle-Calédonie, dans le cadre d’un échange culturel. Là, j’ai pu faire ce que j’aime, une musique mêlée, en fusion musicale totale avec Edou, un immense artiste néo-calédonien. La Ville du Port est venue en Nouvelle-Calédonie pour faire des repérages, et chercher des artistes avant la Foire, ils ont découvert notre spectacle. Notre spectacle a été conçu de façon évolutive, cela a plu… Et nous sommes là!
La culture que j’ai découverte en Nouvelle-Calédonie est très intéressante. Elle est d’un coté très proche de la notre, par le côté de la colonisation française et des lois de la République, mais elle est aussi extrêmement éloignée. Au plan humain, culturel et musical c’est très enrichissant…
« En Nouvelle-Calédonie, l’humilité fait partie de la culture, c’est magnifique…»
Je dois adapter ma musique. C’est un peuple qui est dans la musique, mais pas du tout dans le côté professionnel. Il y a une fraîcheur et une grande pudeur chez eux. L’humilité fait partie de leur culture, c’est magnifique…Leur approche permet ainsi d’apporter un regard différend sur notre culture et notre musique. Je suis ainsi dans un cheminement artistique et tous les deux ans je veux me coller à quelqu’un qui n’a pas du tout la même musique que moi.
Je promène mon maloya. Je me suis confiée une mission: faire de ma musique une fusion de maloya et d’autres musiques. Et puis en prenant du recul, je vois mon île évoluer comme une plante. Il y a des trucs super intéressants qui se passent culturellement… Mais cela génère du business, du profit et le risque est que nous y perdions notre âme, notre identité. En fait je suis partagée…».
Je promène mon maloya. Je me suis confiée une mission: faire de ma musique une fusion de maloya et d’autres musiques. Et puis en prenant du recul, je vois mon île évoluer comme une plante. Il y a des trucs super intéressants qui se passent culturellement… Mais cela génère du business, du profit et le risque est que nous y perdions notre âme, notre identité. En fait je suis partagée…».