Expositions, Ateliers, Spectacles
GRATUIT
Patrimoine culturel et immatériel de l’UNESCO
La Région Réunion place le Maloya au coeur de sa politique en matière de patrimoine culturel et commémore chaque année, en partenariat avec les différents communautés d’acteurs de l’île , l’inscription du Maloya au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. À l’occasion du 10ème anniversaire de l’inscription du Maloya au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, la Région Réunion organise la fête du Maloya 8e édition, sur le thème du « Maloya, l’âme réunionnaise ».
Au programme, des ateliers d’éducation patrimoniale dans plusieurs établissements scolaires de l’île durant une dizaine de jours, et sur le Village Maloya destinés aux jeunes scolaires les 26 et 27 septembre au Musée Stella Matutina à Saint-Leu. Une journée « Grand Kabar Maloya Dan’ rond » gratuite et ouverte à tous les Réunionnais avec concerts Maloya, ateliers et expositions, est organisée le 06 octobre 2019 à Salazie au champ de foire de Hell-Bourg.
Le classement du Maloya au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO le 1er octobre 2009 a inauguré, pour la première fois, une reconnaissance au niveau mondial d’un héritage de la Culture réunionnaise transmis de nos ancêtres. Aujourd’hui gravé dans la mémoire collective réunionnaise, le Maloya trouve son énergie en chacun des réunionnais, et des artistes qui le chante et danse pour qu’il perdure dans le temps. Il fédère les Réunionnais autour d’une histoire commune, celles de leurs origines étroitement liées au métissage. Monument musical, le Maloya incarne par l’histoire qu’il véhicule la lutte contre l’oppression, le maintien des valeurs humanistes comme la liberté, le partage et la tolérance.
Maloya Nout’ Diversité, Nout’ Fierté
L’HISTOIRE DU MALOYA
LE MALOYA, L’ÂME RÉUNIONNAISE
Le Maloya désigne une musique, un chant et une danse propres à l’île de La Réunion. Hérité des esclaves venus d’Afrique de l’Est ou de Madagascar, il est à l’origine réservé à des cérémonies animistes invoquant l’esprit des ancêtres. Entre les mains des esclaves puis des engagés essentiellement d’origine indienne, le maloya devient un moyen d’expression de leur résistance et de leurs sentiments.
Vecteur de revendications politiques pendant les années 1950- 80, le Maloya a été longtemps marginalisé par les autorités.
Cette musique qui s’est créolisée avec le temps, est devenue l’expression majeure de l’identité réunionnaise. Plus de 300 groupes musicaux le pratiquent. Sa forme traditionnelle est celle d’un dialogue entre un soliste et un choeur accompagné par trois instruments : le roulèr, le bob et le kayamb.
Le Maloya a longtemps été transmis par des groupes familiaux. Il est désormais chanté et dansé sur scène par des groupes professionnels ou semi-professionnels. Diverses formes métissées existent aujourd’hui : maloya-rock, maloya-reggae, maloya-jazz, etc. De nombreux disques sont produits chaque année et des tournées organisées au niveau national et international.
Sur les pas de Gramoun Lélé, aujourd’hui, les artistes réunionnais tels que le groupe Lindigo, Gramoun Sello, René-Paul Elleliara, Christine Salem, Nathalie Natiembé, les groupes Simangavole et Votia, Nono Kiltir parmi tant d’autres, continuent à perpétuer la tradition du Maloya à travers une écriture musicale et des danses chorégraphiées et revisitées, sur les scènes de concerts dans l’île, en Europe et à l’international.
Retrouvez i ci toute la programmation.