Nicolas Sarkozy aurait-il soufflé au Premier Ministre mauricien Navin Ramgoolam de lancer quelques piques à destination des Réunionnais pour les faire réagir?... N’y pensons même pas, le président de la République française ne serait pas aussi cynique…
Alors pourquoi, à deux reprises, Navin Ramgoolam a-t-il délibérément provoqué les Réunionnais? La première fois, il y a quelques semaines, quand il a évoqué, à demi-mots, l’assistanat dans lequel nous nous complairions, il avait déjà soulevé une indignation générale.
Quand bien même La Réunion serait «assistée», bénéficiant de l’aide naturelle de la France dont elle fait partie intégrante, il n’est pas nécessaire d’en rajouter. Jusqu’à preuve du contraire, La Réunion c’est la France au même titre que La Bretagne ou le Limousin. Et comme l’ont relevé plusieurs observateurs, l’île Maurice bénéficie également de l’aide de pays étrangers…
Navin Ramgoolam en a remis une couche la semaine dernière en parlant des marques des voitures, plus nombreuses et plus luxueuses à Maurice qu’à La Réunion selon lui, en citant notamment Ferrari, Lamborghini, etc… Même la presse mauricienne n’a pas compris pour quelle raison leur Premier Ministre a parlé de ça, personne ne lui ayant posé de questions à ce sujet.
D’abord, à La Réunion, il y a de nombreuses marques de voitures, certainement plus qu’à Maurice d’ailleurs, et ce n’est pas parce qu’on n’a pas de concessionnaires Ferrari ou Lamborghini qu’on est moins que les Mauriciens non? Il y a des Ferrari qui roulent ici, il y a eu un concessionnaire de la marque italienne pendant de nombreuses années, Abdoul Cadjee en l’occurrence, et on ne comprend absolument pourquoi ces propos inutiles.
Il y a toujours eu une compétition latente entre les deux îles, ne serait-ce que dans le domaine du tourisme, mais jamais il n’y a eu de problèmes relationnels entre nous. Les Réunionnais envahissent -dans le bon sens- Maurice à chaque période de vacances, et les Mauriciens apprécient l’argent dépensé là-bas. Les deux structures officielles du tourisme travaillent main dans la main depuis quelque temps, pourquoi donc vouloir créer ce malaise?
Navin Ramgoolam est conscient des «dégâts» provoqués par ses petites phrases, souhaiterait-il une rupture entre les deux îles et dans quel intérêt? Serait-il à ce point maladroit pour tenir ces propos polémiques qui ne pourraient que nuire aux intérêts de l’île-soeur? Lui seul sait, en tout cas les Réunionnais ont du mal à comprendre.
Ce qui est certain, c’est qu’il est impossible de comparer les économies de Maurice et de La Réunion, les structures d’un pays indépendant n’ayant rien à voir avec celles d’un département français. Maurice a ses atouts et ses manques, La Réunion idem.
Les Mauriciens ont une mauvaise image des Réunionnais -une étude réalisée par Ile de la Réunion Tourisme le prouve-, mais pour autant, personne ne rejette personne. Il est vrai que certains Réunionnais agissent en arrogants quand ils sont à Maurice, mais les Mauriciens sont aussi très fiers. Opposer les deux populations est stérile. On parle d’«île-sœur», de «cousins», si ça a un sens, à quoi bon polémiquer?
Alors pourquoi, à deux reprises, Navin Ramgoolam a-t-il délibérément provoqué les Réunionnais? La première fois, il y a quelques semaines, quand il a évoqué, à demi-mots, l’assistanat dans lequel nous nous complairions, il avait déjà soulevé une indignation générale.
Quand bien même La Réunion serait «assistée», bénéficiant de l’aide naturelle de la France dont elle fait partie intégrante, il n’est pas nécessaire d’en rajouter. Jusqu’à preuve du contraire, La Réunion c’est la France au même titre que La Bretagne ou le Limousin. Et comme l’ont relevé plusieurs observateurs, l’île Maurice bénéficie également de l’aide de pays étrangers…
Navin Ramgoolam en a remis une couche la semaine dernière en parlant des marques des voitures, plus nombreuses et plus luxueuses à Maurice qu’à La Réunion selon lui, en citant notamment Ferrari, Lamborghini, etc… Même la presse mauricienne n’a pas compris pour quelle raison leur Premier Ministre a parlé de ça, personne ne lui ayant posé de questions à ce sujet.
D’abord, à La Réunion, il y a de nombreuses marques de voitures, certainement plus qu’à Maurice d’ailleurs, et ce n’est pas parce qu’on n’a pas de concessionnaires Ferrari ou Lamborghini qu’on est moins que les Mauriciens non? Il y a des Ferrari qui roulent ici, il y a eu un concessionnaire de la marque italienne pendant de nombreuses années, Abdoul Cadjee en l’occurrence, et on ne comprend absolument pourquoi ces propos inutiles.
Il y a toujours eu une compétition latente entre les deux îles, ne serait-ce que dans le domaine du tourisme, mais jamais il n’y a eu de problèmes relationnels entre nous. Les Réunionnais envahissent -dans le bon sens- Maurice à chaque période de vacances, et les Mauriciens apprécient l’argent dépensé là-bas. Les deux structures officielles du tourisme travaillent main dans la main depuis quelque temps, pourquoi donc vouloir créer ce malaise?
Navin Ramgoolam est conscient des «dégâts» provoqués par ses petites phrases, souhaiterait-il une rupture entre les deux îles et dans quel intérêt? Serait-il à ce point maladroit pour tenir ces propos polémiques qui ne pourraient que nuire aux intérêts de l’île-soeur? Lui seul sait, en tout cas les Réunionnais ont du mal à comprendre.
Ce qui est certain, c’est qu’il est impossible de comparer les économies de Maurice et de La Réunion, les structures d’un pays indépendant n’ayant rien à voir avec celles d’un département français. Maurice a ses atouts et ses manques, La Réunion idem.
Les Mauriciens ont une mauvaise image des Réunionnais -une étude réalisée par Ile de la Réunion Tourisme le prouve-, mais pour autant, personne ne rejette personne. Il est vrai que certains Réunionnais agissent en arrogants quand ils sont à Maurice, mais les Mauriciens sont aussi très fiers. Opposer les deux populations est stérile. On parle d’«île-sœur», de «cousins», si ça a un sens, à quoi bon polémiquer?