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Michel Blanc, l'inoubliable Jean-Claude Dusse des Bronzés, tire sa révérence


Michel Blanc, comédien emblématique, scénariste et réalisateur, nous a quittés à 72 ans. Plus de quatre décennies après avoir fait sa première apparition dans le rôle mythique de Jean-Claude Dusse, le comédien laisse un vide immense. Pour beaucoup, il incarne le personnage maladroit, un peu lourd, mais toujours attachant de la célèbre comédie Les Bronzés, un rôle qu’il aura marqué d’une empreinte inoubliable.


Par Chloé Grondin - Publié le Vendredi 4 Octobre 2024 à 13:38

« Sur un malentendu, ça peut marcher »

C’est en 1978 que Michel Blanc devient, pour le grand public, l’inénarrable Jean-Claude Dusse dans Les Bronzés, sous la direction de Patrice Leconte. Écrit par le groupe du Splendid, ce film, qui raconte les mésaventures d’un groupe de vacanciers dans un club de vacances, devient un véritable phénomène de société. Aux côtés de ses camarades Josiane Balasko, Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot, Christian Clavier et Marie-Anne Chazel, Michel Blanc se glisse dans la peau d’un dragueur malchanceux, timide, mal à l’aise en société, mais pétri d’une persévérance parfois touchante et souvent hilarante. 

Jean-Claude Dusse, avec son inoubliable réplique « Sur un malentendu, ça peut marcher », est devenu le symbole d’une certaine forme de naïveté désespérée, prêt à toutes les tentatives (et souvent à tous les échecs) pour conquérir le cœur de celles qu’il convoite. Ce personnage maladroit, plein d’auto-dérision, incarne l’une des figures les plus mémorables de la comédie française.

Si Jean-Claude Dusse reste sans doute le personnage le plus populaire de Michel Blanc, ce dernier est loin d’être resté cantonné à ce rôle comique. Après Les Bronzés, il a poursuivi une carrière riche et variée, jouant dans des films comme Monsieur Hire (1989), un rôle dramatique qui lui vaut une reconnaissance internationale. En tant que réalisateur, il signe plusieurs succès, notamment Grosse Fatigue (1994) et Embrassez qui vous voudrez (2002), dans lesquels il dépeint souvent des personnages à l'humour grinçant, mais aussi empreints d'une certaine noirceur et d'un réalisme touchant. Allez, une petite dernière pour Jean Claude : " Le planter de bâton monsieur Dusse ".