"J’aimerais lui dire qu’elle n’hésite pas à me contacter, qu’elle le fasse quand elle sera prête, et que si elle ne souhaite pas me voir en personne je ne lui en voudrais pas. Et je voudrais lui dire que je l’aime."
C’est dans l’espoir que sa mère biologique, Emmanuelle, tombe sur cet article, que Lisa se confie à nous. Car depuis la naissance de sa propre fille, Lisa est à la recherche de celle qui lui a donné la vie à Nice, en accouchant sous X il y a 23 ans.
"Ma fille me ressemble beaucoup, ce qui m’a fait me demander à qui est-ce que je ressemble moi ? Si en grandissant elle avait des questions sur ses origines, j’aimerais pouvoir lui répondre, puisqu’elle aussi est métissée", explique la jeune femme.
Avec ses grands yeux marron, ses longs cheveux noirs et son beau visage métissé, Lisa ne ressemble pas du tout à sa famille adoptive. Un héritage génétique qui trouve en partie sa source à l’Île de La Réunion, d’où est originaire sa mère biologique.
Cette différence, ses camarades d’école n’ont pas manqué de la lui faire remarquer : "Ma soeur est blonde aux yeux bleus, alors les autres enfants me posaient beaucoup de questions, et je ne savais pas quoi leur répondre. Ça n’a pas toujours été facile."
C’est dans l’espoir que sa mère biologique, Emmanuelle, tombe sur cet article, que Lisa se confie à nous. Car depuis la naissance de sa propre fille, Lisa est à la recherche de celle qui lui a donné la vie à Nice, en accouchant sous X il y a 23 ans.
"Ma fille me ressemble beaucoup, ce qui m’a fait me demander à qui est-ce que je ressemble moi ? Si en grandissant elle avait des questions sur ses origines, j’aimerais pouvoir lui répondre, puisqu’elle aussi est métissée", explique la jeune femme.
Avec ses grands yeux marron, ses longs cheveux noirs et son beau visage métissé, Lisa ne ressemble pas du tout à sa famille adoptive. Un héritage génétique qui trouve en partie sa source à l’Île de La Réunion, d’où est originaire sa mère biologique.
Cette différence, ses camarades d’école n’ont pas manqué de la lui faire remarquer : "Ma soeur est blonde aux yeux bleus, alors les autres enfants me posaient beaucoup de questions, et je ne savais pas quoi leur répondre. Ça n’a pas toujours été facile."
Un appel lancé sur les réseaux sociaux
"J’ai toujours su que j’avais été adoptée, on en a toujours parlé ouvertement avec mes parents. À l’époque je n’avais pas besoin d’en savoir plus que ce qu’ils m’ont expliqué :
- que ma mère biologique est d’origine réunionnaise,
- qu’elle m’a eu alors qu’elle n’avait que 14 ans,
- que je suis née à Nice
- et qu’elle m’a donné les prénoms Lisa, Laïqua, Marine".
C’est avec ces premiers éléments que Lisa entame il y a 6 ans de longues recherches pour retrouver sa mère biologique. Elle commence par une demande d’accès à ses origines alors qu’elle est encore mineure, et obtient le prénom de sa mère : Emmanuelle.
C’est également par ce biais qu’elle apprend que son père est lui d’origine Guyanaise.
"J’ai toujours su que j’avais été adoptée, on en a toujours parlé ouvertement avec mes parents. À l’époque je n’avais pas besoin d’en savoir plus que ce qu’ils m’ont expliqué :
- que ma mère biologique est d’origine réunionnaise,
- qu’elle m’a eu alors qu’elle n’avait que 14 ans,
- que je suis née à Nice
- et qu’elle m’a donné les prénoms Lisa, Laïqua, Marine".
C’est avec ces premiers éléments que Lisa entame il y a 6 ans de longues recherches pour retrouver sa mère biologique. Elle commence par une demande d’accès à ses origines alors qu’elle est encore mineure, et obtient le prénom de sa mère : Emmanuelle.
C’est également par ce biais qu’elle apprend que son père est lui d’origine Guyanaise.
"J’ai essayé de me renseigner auprès de la pouponnière où j’ai été placée, également auprès de la maire de Nice, mais sans vraiment de résultats. Une naissance sous X reste quelque chose de confidentiel." explique-t-elle.
C’est dans des vidéos sur le web que Lisa trouve d’autres pistes à explorer, en suivant les conseils d’autres personnes nées sous X et qui y racontent leurs recherches.
"C’est là que j’ai décidé de créer une page Facebook. Je ne m’attendais pas à une telle réaction des gens, plus de 600 personnes suivent aujourd’hui ma page, et les messages de soutien sont nombreux."
C’est dans des vidéos sur le web que Lisa trouve d’autres pistes à explorer, en suivant les conseils d’autres personnes nées sous X et qui y racontent leurs recherches.
"C’est là que j’ai décidé de créer une page Facebook. Je ne m’attendais pas à une telle réaction des gens, plus de 600 personnes suivent aujourd’hui ma page, et les messages de soutien sont nombreux."
" J’ai décidé des me livrer sur ma page comme si elle allait tomber dessus "
Aujourd’hui installée dans la région Rhône-Alpes, elle compte désormais sur le bouche-à-oreille pour que sa page tombe entre les mains d’amis, de proches, ou de membres de la famille d’Emmanuelle.
"Je ne te connais pas mais je t’aime déjà" peut-on notamment lire. Mais avant d’en arriver là, Lisa a ressenti une multitude de sentiments différents pour sa mère biologique : "J’ai été en colère, j’ai eu la haine, mais avec du recul j’ai compris que ce n’était pas forcément sa faute, qu’elle était très jeune, et que ce n’était peut-être même pas son choix que d’accoucher sous X." raconte-t-elle.
"Pour moi, la famille, c’est plus important que tout, c’est très important de savoir d’où l’on vient. Je sais que je pourrais être déçue, mais que ce soit quelqu’un de bien ou pas, ça reste ma mère. Elle a surement fait sa vie depuis, et c’est normal, tout ce qui m’importe c’est d’avoir des réponses à mes questions. Et si ça se passe bien, tant mieux."
Aujourd’hui installée dans la région Rhône-Alpes, elle compte désormais sur le bouche-à-oreille pour que sa page tombe entre les mains d’amis, de proches, ou de membres de la famille d’Emmanuelle.
"Je ne te connais pas mais je t’aime déjà" peut-on notamment lire. Mais avant d’en arriver là, Lisa a ressenti une multitude de sentiments différents pour sa mère biologique : "J’ai été en colère, j’ai eu la haine, mais avec du recul j’ai compris que ce n’était pas forcément sa faute, qu’elle était très jeune, et que ce n’était peut-être même pas son choix que d’accoucher sous X." raconte-t-elle.
"Pour moi, la famille, c’est plus important que tout, c’est très important de savoir d’où l’on vient. Je sais que je pourrais être déçue, mais que ce soit quelqu’un de bien ou pas, ça reste ma mère. Elle a surement fait sa vie depuis, et c’est normal, tout ce qui m’importe c’est d’avoir des réponses à mes questions. Et si ça se passe bien, tant mieux."