Patates-cochon… que du gourmand !
Qui connaît encore la patate-cochon ? Il y en avait des tonnes dans la ravine d’Évrine (Évelyne, bien sûr), à la Rivir’, dan’ temps. De fines lianes (un peu comme la liane-aurore) courant à ras de terre. Lorsqu’une ramification s’enfonçait dans la terre, il fallait fouiller comme les meilleurs cochons truffiers. Sous vingt centimètres de terre, on retirait une grosse patate-cochon (l’aspect d’un gros cambar). On jetait la plus grosse partie dan’ mangé cochon ( le cochon en dégustait moins que nous). Qui n’a pas aimé ça ? On pouvait aussi en prendre les morceaux les plus tendres et les mitonner dans un cari cochon.
Patate-« chouchou » et sieste crapuleuse.
Pour rester chez «la bonne vieille Patate », comme disait Jean Marais dans une pièce de Marcel Achard, il y a l’excellente patate-chouchou. Il y en a plein, il y en a partout… mais personne ne connaît. Rien de plus simple, ce sont les tubercules de lianes-chouchou. Lorsque la liane arrive en fin de vie, il suffit de fouiller et bingo ! Si vous n’avez pas de plant de chouchou chez vous, ce qui est compréhensible à votre 5 ème étage, mettez-vous en cheville avec un planteur de Salazie ou Plaine-des-Grègues. Il vous en procurera pour pas cher. Même utilisation que le cambar, le songe, la pomme-de-terre. C’est un régal (dans un cari bèf par exemple) mais ça cale son chrétien. Sieste garantie… crapuleuse ou non. Ça dépend si votre copine aime les ronflements sur-décibélés…
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