J’aurais très bien pu évoquer le passage mouvementé de Marine Le Pen dans l’île, mais je pense que tout a été dit. On peut ne pas être d’accord avec les idées du Front National, la candidate a le droit de les exprimer, mais faire autant de tapage autour de sa visite ne peut que lui faire de la pub gratuite, et même convaincre certains à voter pour elle…
Je vais à nouveau prêcher dans le désert, mais il y a un drame humanitaire qui se joue devant nos yeux, devant les yeux du monde entier, et les réactions radicales à l’encontre du criminel qui dirige les opérations restent limitées. La Syrie est à feu et à sang depuis bientôt un an, et, la semaine dernière, on comptait plus de 6 000 tués depuis le début de la révolution syrienne.
Au moment où vous lirez ces lignes, il faudra peut-être rajouter un millier de morts, tant il est vrai que Bachir al-Assad a accentué la pression et continue à assassiner tous les jours des civils, des enfants surtout, sans pitié et sans scrupules. Les rares images qui peuvent être transmises au monde sont accablantes pour le régime syrien.
L’Occident crie, hurle même un peu, mais sans effet. On ferme des ambassades en Syrie, on expulse les ambassadeurs syriens de certains pays, on gèle les avoirs de la Syrie,… des gestes symboliques, la tuerie continue sur le terrain. Le dictateur syrien promet officiellement d’arrêter les violences, mais dès le lendemain, ses troupes pilonnent, bombardent, tuent sans relâche. Homs est devenue une ville-martyr, et les pauvres révolutionnaires ne peuvent pas grand chose sans l’aide des Occidentaux.
La Syrie a deux alliés de poids, la Russie et la Chine, et ces deux pays ont opposé leur veto à un projet de résolution de l’ONU, et ont ainsi donné, comme l’ont dit certains, un permis de tuer à Bachar al-Assad. Deux pays amis de la Syrie qui lui fournissent sans doute armes et chars, un juteux marché par les temps qui courent. L’ONU qui prouve, à nouveau, son inutilité…
Lors de la Seconde Guerre Mondiale, les Occidentaux ont laissé faire un dictateur, et on connaît les dégâts causés. Aujourd’hui, un nouveau dictateur sanguinaire sévit, et personne n’intervient pour arrêter le carnage. C’est vrai, la Syrie c’est loin de l’Europe, et on s’en fiche. Mais mon Dieu, il s’agit bien d’une extermination en règle. Des familles entières sont tuées chaque jour, des femmes et des enfants sont pris pour cibles, l’horreur totale que la Russie et la Chine cautionnent.
Bachar al-Assad est plus coriace que Kadhafi, il ne veut pas lâcher. En Lybie, les Occidentaux étaient intervenues, en Syrie, les révolutionnaires sont seuls au monde. A-t-on besoin de l’aval de la Russie et de la Chine pour enfin intervenir en Syrie? Qu’attend-on pour arrêter ce massacre?... Je prêche dans le desert, tant pis, mais qui ne dit mot consent, et voir ça à la télévision est particulièrement révoltant.
Je vais à nouveau prêcher dans le désert, mais il y a un drame humanitaire qui se joue devant nos yeux, devant les yeux du monde entier, et les réactions radicales à l’encontre du criminel qui dirige les opérations restent limitées. La Syrie est à feu et à sang depuis bientôt un an, et, la semaine dernière, on comptait plus de 6 000 tués depuis le début de la révolution syrienne.
Au moment où vous lirez ces lignes, il faudra peut-être rajouter un millier de morts, tant il est vrai que Bachir al-Assad a accentué la pression et continue à assassiner tous les jours des civils, des enfants surtout, sans pitié et sans scrupules. Les rares images qui peuvent être transmises au monde sont accablantes pour le régime syrien.
L’Occident crie, hurle même un peu, mais sans effet. On ferme des ambassades en Syrie, on expulse les ambassadeurs syriens de certains pays, on gèle les avoirs de la Syrie,… des gestes symboliques, la tuerie continue sur le terrain. Le dictateur syrien promet officiellement d’arrêter les violences, mais dès le lendemain, ses troupes pilonnent, bombardent, tuent sans relâche. Homs est devenue une ville-martyr, et les pauvres révolutionnaires ne peuvent pas grand chose sans l’aide des Occidentaux.
La Syrie a deux alliés de poids, la Russie et la Chine, et ces deux pays ont opposé leur veto à un projet de résolution de l’ONU, et ont ainsi donné, comme l’ont dit certains, un permis de tuer à Bachar al-Assad. Deux pays amis de la Syrie qui lui fournissent sans doute armes et chars, un juteux marché par les temps qui courent. L’ONU qui prouve, à nouveau, son inutilité…
Lors de la Seconde Guerre Mondiale, les Occidentaux ont laissé faire un dictateur, et on connaît les dégâts causés. Aujourd’hui, un nouveau dictateur sanguinaire sévit, et personne n’intervient pour arrêter le carnage. C’est vrai, la Syrie c’est loin de l’Europe, et on s’en fiche. Mais mon Dieu, il s’agit bien d’une extermination en règle. Des familles entières sont tuées chaque jour, des femmes et des enfants sont pris pour cibles, l’horreur totale que la Russie et la Chine cautionnent.
Bachar al-Assad est plus coriace que Kadhafi, il ne veut pas lâcher. En Lybie, les Occidentaux étaient intervenues, en Syrie, les révolutionnaires sont seuls au monde. A-t-on besoin de l’aval de la Russie et de la Chine pour enfin intervenir en Syrie? Qu’attend-on pour arrêter ce massacre?... Je prêche dans le desert, tant pis, mais qui ne dit mot consent, et voir ça à la télévision est particulièrement révoltant.