Elles empoisonnent l’espace médiatique et elles suscitent nombre de commentaires. Les exemples ne manquent pas dans l’actualité récente.
On commence par le débat inutile et stérile sur le halal et le casher. Auparavant, on n’avait jamais entendu ce sujet évoqué dans les batailles électorales. La montée de l’extrême droite fait perdre toute notion de retenue à certains candidats en mal de voix. Que Marine Le Pen s’engouffre dans la stigmatisation religieuse, on comprend, mais que le Premier Ministre en fasse même, c’est moins compréhensible.
“On s’est mis à dos les juifs et les musulmans” a dit un député UMP suite aux propos tenus par François Fillon récemment, “il manquait plus qu’il parle du poisson le Vendredi saint et c’était la totale!” Il y a une solution plus radicale: demander à tous les juifs et musulmans français de ne plus pratiquer leur religion, ou d’aller habiter en Israël ou en Arabie! Pour gagner une élection, est-on prêt à tout?... Soyons sérieux, il y a assurément d’autres sujets plus graves et plus importants pour l’avenir du pays à mettre en avant…
Continuons avec la polémique Orelsan, le rappeur qui a insulté les femmes avec sa chanson “Sale pute”, et invité par Sakifo. Dans une île où la violence faite aux femmes est une réalité sordide, cette invitation est déjà indécente. Que des associations demandent l’annulation de la venue d’Orelsan, et que la Région conditionne le versement de la subvention du Sakifo à la déprogrammation d’Orelsan, c’est normal et justifié.
Cette chanson est indéfendable, quand bien même il s’agirait d’une erreur de jeunesse, car Orelsan lui-même se vante de voir une bonne partie de ses concerts annulés à cause de ça. “T’es juste une truie, tu mérite ta place à l’abattoir…” C’est juste inacceptable…
Dernier sujet qui fâche: la demande d’interdiction des concours de mini-miss. Une mission confiée à la sénatrice Chantal Jouanno par le Ministère des Solidarités est sans appel dans son rapport: “L’hypersexualisation des petites filles renvoie à la sexualisation de leurs expressions, postures ou codes vestimentaires, jugées trop précoces”. Et un psychanaliste, Claude Halmos, a confirmé: “Cette hypersexualisation est très préjudiciable pour la construction des petites filles”.
Je répète ce que j’ai déjà dit, je suis contre les concours de mini-miss, qui sont sujets à des interprétations malsaines. Et souvent les mamans poussent leurs petites filles à y participer, en s’identifiant complètement à elles. Ce sont d’ailleurs les mamans qui sont le plus mécontentes quand leur petite fille ne gagne pas. Les partenaires de ce type de concours devraient y réfléchir à deux fois avant de s’engager, le concours de mini-miss est un leurre, et celle qui organise l’un des concours dans l’île a déjà changé l’intitulé de l’élection pour tenter de déjouer la législation qui pourrait être mise en place prochainement. Qu’on change de nom, ou qu’on se donne bonne conscience en donnant des explications bidon, ne change rien, les petites filles de moins de 14 ans n’ont rien à faire sur une scène pour un concours de miss. Comme le disait récemment dans nos colonnes une organisatrice de concours de beauté, il y a plein de concours inutiles, celui de mini-miss en est un parmi d’autres…
On commence par le débat inutile et stérile sur le halal et le casher. Auparavant, on n’avait jamais entendu ce sujet évoqué dans les batailles électorales. La montée de l’extrême droite fait perdre toute notion de retenue à certains candidats en mal de voix. Que Marine Le Pen s’engouffre dans la stigmatisation religieuse, on comprend, mais que le Premier Ministre en fasse même, c’est moins compréhensible.
“On s’est mis à dos les juifs et les musulmans” a dit un député UMP suite aux propos tenus par François Fillon récemment, “il manquait plus qu’il parle du poisson le Vendredi saint et c’était la totale!” Il y a une solution plus radicale: demander à tous les juifs et musulmans français de ne plus pratiquer leur religion, ou d’aller habiter en Israël ou en Arabie! Pour gagner une élection, est-on prêt à tout?... Soyons sérieux, il y a assurément d’autres sujets plus graves et plus importants pour l’avenir du pays à mettre en avant…
Continuons avec la polémique Orelsan, le rappeur qui a insulté les femmes avec sa chanson “Sale pute”, et invité par Sakifo. Dans une île où la violence faite aux femmes est une réalité sordide, cette invitation est déjà indécente. Que des associations demandent l’annulation de la venue d’Orelsan, et que la Région conditionne le versement de la subvention du Sakifo à la déprogrammation d’Orelsan, c’est normal et justifié.
Cette chanson est indéfendable, quand bien même il s’agirait d’une erreur de jeunesse, car Orelsan lui-même se vante de voir une bonne partie de ses concerts annulés à cause de ça. “T’es juste une truie, tu mérite ta place à l’abattoir…” C’est juste inacceptable…
Dernier sujet qui fâche: la demande d’interdiction des concours de mini-miss. Une mission confiée à la sénatrice Chantal Jouanno par le Ministère des Solidarités est sans appel dans son rapport: “L’hypersexualisation des petites filles renvoie à la sexualisation de leurs expressions, postures ou codes vestimentaires, jugées trop précoces”. Et un psychanaliste, Claude Halmos, a confirmé: “Cette hypersexualisation est très préjudiciable pour la construction des petites filles”.
Je répète ce que j’ai déjà dit, je suis contre les concours de mini-miss, qui sont sujets à des interprétations malsaines. Et souvent les mamans poussent leurs petites filles à y participer, en s’identifiant complètement à elles. Ce sont d’ailleurs les mamans qui sont le plus mécontentes quand leur petite fille ne gagne pas. Les partenaires de ce type de concours devraient y réfléchir à deux fois avant de s’engager, le concours de mini-miss est un leurre, et celle qui organise l’un des concours dans l’île a déjà changé l’intitulé de l’élection pour tenter de déjouer la législation qui pourrait être mise en place prochainement. Qu’on change de nom, ou qu’on se donne bonne conscience en donnant des explications bidon, ne change rien, les petites filles de moins de 14 ans n’ont rien à faire sur une scène pour un concours de miss. Comme le disait récemment dans nos colonnes une organisatrice de concours de beauté, il y a plein de concours inutiles, celui de mini-miss en est un parmi d’autres…