L’hiver austral se termine, et bien avant l’arrivée des grandes chaleurs, ça chauffe ici et là. On aurait pu parler élections, ce sera pour une autre fois, on va commencer par le Dipavali, la grande fête tamoule par excellence, le rendez-vous annuel qu’il ne fallait pas manquer à Saint-André. Le changement de maire de la commune a brisé la spirale de la lumière du Dipavali, et cette année est celle de la discorde.
On aura donc droit à deux Dipavali, à Saint-André avec la nouvelle version du Colosse imposée par la municipalité depuis 2008, et à Saint-Pierre où la mairie se réjouit d’accueillir le Dipavali qui avait fait les beaux jours de la région Est. Le Sud n’étant plus aussi inaccessible depuis l’ouverture de la Route des Tamarins, c’était l’année où jamais, bien joué Saint-Pierre!… En coulisses, la politique politicienne n’est pas très loin, les nombreux amateurs de cette fête, qui n’en ont cure, choisiront.
Autre sujet à discussions, la proximité de deux Festivals de cinéma, Ekwa dans le Nord, et le Festival du Film de La Réunion dans l’Ouest (voir page suivante). La Réunion a, semble-t-il, les moyens d’organiser deux Festivals quand Cannes n’en fait qu’un seul. Tant mieux, sauf qu’il aurait été judicieux de les programmer à quelques mois d’intervalle. On suppose qu’il n’y a, de toute façon, aucune entente possible…
On termine avec le maloya, inscrit sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. «Une reconnaissance mondiale», «une revanche sur l’histoire», tout le monde réagit positivement, sauf Firmin Viry qui dit que «le mot immatériel ne lui convient pas, c’est comme si ça n’existait pas». Firmin, on ne va pas jouer sur les mots, c’est un premier pas, et c’est quand même une bonne nouvelle pour La Réunion, et les bonnes nouvelles sont tellement rares ces derniers temps…
Aziz Patel
On aura donc droit à deux Dipavali, à Saint-André avec la nouvelle version du Colosse imposée par la municipalité depuis 2008, et à Saint-Pierre où la mairie se réjouit d’accueillir le Dipavali qui avait fait les beaux jours de la région Est. Le Sud n’étant plus aussi inaccessible depuis l’ouverture de la Route des Tamarins, c’était l’année où jamais, bien joué Saint-Pierre!… En coulisses, la politique politicienne n’est pas très loin, les nombreux amateurs de cette fête, qui n’en ont cure, choisiront.
Autre sujet à discussions, la proximité de deux Festivals de cinéma, Ekwa dans le Nord, et le Festival du Film de La Réunion dans l’Ouest (voir page suivante). La Réunion a, semble-t-il, les moyens d’organiser deux Festivals quand Cannes n’en fait qu’un seul. Tant mieux, sauf qu’il aurait été judicieux de les programmer à quelques mois d’intervalle. On suppose qu’il n’y a, de toute façon, aucune entente possible…
On termine avec le maloya, inscrit sur la liste du Patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. «Une reconnaissance mondiale», «une revanche sur l’histoire», tout le monde réagit positivement, sauf Firmin Viry qui dit que «le mot immatériel ne lui convient pas, c’est comme si ça n’existait pas». Firmin, on ne va pas jouer sur les mots, c’est un premier pas, et c’est quand même une bonne nouvelle pour La Réunion, et les bonnes nouvelles sont tellement rares ces derniers temps…
Aziz Patel
