Visite d’une délégation croate à La Réunion
La Réunion a accueilli du 5 au 8 novembre une délégation croate venue de l’île KrK composée de représentants de collectivité, d’entreprises et d’experts. Objectif : en tant que territoire insulaire, partager les actions et les défis liés à la transition énergétique et à la gestion des déchets.
À la veille de la COP 25 qui se tiendra à Madrid en décembre prochain, une occasion pour La Réunion de faire rayonner son expertise en matière de développement durable.
C’est lors d’un échange à la pyramide inversée ce vendredi 8 novembre, et aux côtés de Nathalie NOËL, conseillère régionale déléguée à l’économie circulaire, que les services de la Région ont présenté aux membres de la délégation :
la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie de La Réunion (PPE). Élaborée pour les 10 prochaines années, et conformément à la loi de transition énergétique, elle s’inscrit dans une perspective de mix électrique 100 % énergies renouvelables à horizon 2030. Cette dernière s’appuie sur la baisse des consommations d’énergie, sur le développement du photovoltaïque ou de la biomasse, sur des mesures plus écologiques en matière de transport. La révision de la PPE intègre notamment le gel de l’augmentation de la taxe carburant, une mesure qui supprime toute augmentation de la fiscalité sur le diesel et l’essence tant pour les particuliers que les professionnels.
le Plan Régional de Gestion des Déchets (PRGD) et sa démarche « zéro déchet ». La Collectivité qui soutient l’économie circulaire pour La Réunion, a proposé aux Croates un panorama des actions menées sur le territoire en partenariat avec les institutionnels et le monde économique/ associatif. L’occasion de démontrer qu’il s’agit bien d’une économie créatrice d’activité et d’emplois, un modèle vertueux à construire pour La Réunion grâce à une véritable appropriation collective. Objectifs : réduire nos déchets pour mieux consommer, recycler nos déchets pour réduire l’enfouissement et éviter l’installation irréversible d’une usine d’incinération, développer de nouvelles filières et ainsi favoriser l’emploi, changer les mentalités.
la « Déclaration des îles », un document stratégique porté par le Président de la Région à la COP 21 et 23, dans lequel les îles s’engagent autour d’actions concrètes pour réduire l’impact du changement climatique : transports, développement des énergies renouvelables, protection de la biodiversité… L’objectif étant de mettre l’accent sur les îles et les populations plus vulnérables, la nécessité d’agir d’urgence en matière d’atténuation, d’adaptation et de résilience. En effet, les îles constituent un miroir prospectif des problèmes auxquels sont confrontés tous les territoires qui devront faire face aux changements climatiques. Des territoires pilotes pour mettre à profit l’innovation et élaborer des stratégies efficaces que d’autres administrations pourront adopter pour accroître la résilience. Fédérer autour de ces questions majeures du climat et de l’adaptation au changement est indispensable. Cette démarche partenariale portée par la Région sera renforcée, notamment à travers la future agence régionale pour le Climat et la Biodiversité dans l’Océan Indien.