«Pour faire plaisir à mes parents et par curiosité, j’y suis allée»
« Je sais que je suis une Miss à part. J’étais une étudiante pure et dure en 2004 et un jour à la sortie des cours à la Fac un photographe m’a abordée et incitée à ma présenter. Je ne voyais pas l’intérêt, je trouvais cela «nunuche». Maman était dépitée et elle m’a trainée au casting du Créolia. Arrivée, j’ai trouvé les candidates toutes plus belles les unes que les autres et devant le bureau de Mr Patel je lui ai dit que ce n’était pas pour moi, que j’étais venue pour rien. Il m’a rappelée, tout le monde insistait autour de moi. J’avais déjà 22 ans, étais très indépendante, étudiante à Saint Denis et en décalage par rapport aux autres candidates. Et puis finalement, de guerre lasse, pour faire plaisir à mes parents et par curiosité, j’y suis allée ».
«Cette Miss j’ai compris que c’était à moi de lui donner son âme»
Virginie la maligne ne regrette en rien son choix aujourd’hui et a même l’humilité d’avouer que son jugement sur les Miss a totalement changé. «J’ai découvert une vraie machine et j’ai appris, appris… Cela a été une bonne leçon, Ghislaine Labat m’a inculqué les règles du défilé et du maquillage et j’ai révisé mon jugement. En fait j’ai trouvé cela extraordinaire et je sentais que j’avais mes chances. Et puis j’ai connu Delphine Courteaud qui se présentait pour la première fois cette année là. Nous prenions l’élection au second degré et j’avais mes études à continuer… De beaux souvenirs et des fous rires!
Le soir de l’élection j’avais le trac bien entendu et là j’ai eu le fameux déclic. J’ai compris que j’apportais du bonheur à mes parents. La numéro 9 a été appelée, c’était moi, mes oreilles sifflaient, je ne réalisais pas et c’est en voyant Maman faire un malaise que j’ai compris. Je n’ai pas pleuré, j’avais trop tourné en dérision ce côté des Miss, j’ai tout gardé en moi.
Cette Miss j’ai compris que c’était à moi de lui donner son âme et que c’était un tremplin. Mon année de Miss a été très très riche, j’ai même fait un an de radio avec André Maurice… Et puis j’ai rencontré Jackson Richardson, Zidane et bien d’autres. Je dormais très peu, j’ai vécu à fond entre mon expérience chez Orange Réunion, la radio, les cocktails et le soir mes cours à réviser. Ma vie a basculé à 190° avec cette élection. J’ai compris que l’on pouvait mettre la beauté au service de ses compétences professionnelles et que cela servait aussi à être utile au niveau associatif. Et ce que j’ai lu dans les yeux de mes parents je ne l’oublierai jamais ».
La vie rêvée de Virginie…
Virginie Benoîte vient de se marier avec Yachine Ghanty, le jeune directeur du groupe éponyme. En Avril la Belle s’était marié civilement, en cachette, à Las Vegas… De famille très catholique, elle a tenu à épouser son Yachine à l’église ce vendredi 10 juillet et ce entourée de ses proches dont Valérie Bègue, Patrick Lebreton, Aziz Patel, Delphine Courteaud… Professionnellement la jeune mariée a renoncé à briguer un poste de directrice d’hôpital auquel ses études la prédestinaient. Pour l’instant elle s’occupe de la communication du groupe de son époux et gère les marques Promod, Jennifer, La Halle, Okaïdi… Mais la brillante Virginie a déjà un projet en tête. Affaire à suivre mais avant tout meilleurs vœux de bonheur madame Ghanty.
