Non, à l’inverse de son prédécesseur, Didier Robert ne va pas tomber dans le piège de la route du littoral longtemps promise, jamais réalisée. Du moins, tout le monde l’espère. A priori, le président de la Région y travaille, mais il est vrai que nous ne serons rassurés que lorsque le premier coup de pioche sera donné, en théorie en 2013.
Le propre d’une société bien organisée est d’anticiper. L’histoire récente prouve qu’à La Réunion, l’anticipation n’est pas la qualité première de nos décideurs, et pas seulement en matière d’infrastructures routières.
La route du littoral telle qu’elle est conçue n’aurait jamais dû exister. Les «grands» ingénieurs et politiciens de l’époque savaient qu’elle serait dangereuse et inefficace par temps de pluie. Ils savaient aussi qu’au moment où les usagers commenceraient à se plaindre -augmentation du trafic oblige-, ils ne seraient plus en poste depuis belle lurette...
Paul Vergès et sa majorité avaient promis une nouvelle route du littoral qui n’a jamais vu le jour. Didier Robert promet le démarrage des travaux en 2013, la livraison d’une première tranche en 2018, et de la tranche restante en 2020.
Si le pari est tenu, 9 ans, c’est court et c’est long, mais si c’est pour avoir vraiment cette nouvelle route, les usagers sauront patienter. Si en 2000, on avait lancé les travaux, on aurait déjà eu notre nouvelle route pas en corniche.
Je ne suis pas un partisan acharné du tout-voiture, mais force est de constater que la mentalité du Réunionnais a du mal à changer en la matière. Le tram-train aurait peut-être modifié la donne, mais il ne se fait plus, donc impossible de tirer des plans sur la comète, passons à autre chose.
Il faut bien admettre que l’une des plus belles réalisations de cette dernière décennie est incontestablement la Route des Tamarins. Pourquoi a-t-il fallu attendre si longtemps pour avoir cette route salvatrice pour les connexions Nord/Sud? Et pourquoi faut-il attendre si longtemps pour une nouvelle route du littoral sécurisée, vitale et nécessaire? Evidemment qu’il faudra règler en parallèle la traversée de Saint-Denis, mais là aussi un projet existe, en espérant qu’il sera concrétisé aussi à l’horizon 2020.
Aujourd’hui, il suffit de quelques heures de pluie –la semaine dernière encore- pour que la route bascule et que les usagers soient en galère. On s’éloigne de la saison des pluies, fort heureusement, mais tout est possible, et le basculement est une hantise pour ceux qui sont obligés de fréquenter cette route, longtemps maudite.
Donnez votre avis, la phase de concertation se termine le 31 mai. Place ensuite à la validation du projet retenu avant le début des travaux. Et le cauchemar de dizaine de milliers de Réunionnais va enfin virer au rêve réalisé… On s’emballe, on s’emballe,… réveillons-nous, on n’y est pas encore, la mer d’un côté et les rochers de l’autre n’ont pas fini de faire parler d’eux, hélas…
Le propre d’une société bien organisée est d’anticiper. L’histoire récente prouve qu’à La Réunion, l’anticipation n’est pas la qualité première de nos décideurs, et pas seulement en matière d’infrastructures routières.
La route du littoral telle qu’elle est conçue n’aurait jamais dû exister. Les «grands» ingénieurs et politiciens de l’époque savaient qu’elle serait dangereuse et inefficace par temps de pluie. Ils savaient aussi qu’au moment où les usagers commenceraient à se plaindre -augmentation du trafic oblige-, ils ne seraient plus en poste depuis belle lurette...
Paul Vergès et sa majorité avaient promis une nouvelle route du littoral qui n’a jamais vu le jour. Didier Robert promet le démarrage des travaux en 2013, la livraison d’une première tranche en 2018, et de la tranche restante en 2020.
Si le pari est tenu, 9 ans, c’est court et c’est long, mais si c’est pour avoir vraiment cette nouvelle route, les usagers sauront patienter. Si en 2000, on avait lancé les travaux, on aurait déjà eu notre nouvelle route pas en corniche.
Je ne suis pas un partisan acharné du tout-voiture, mais force est de constater que la mentalité du Réunionnais a du mal à changer en la matière. Le tram-train aurait peut-être modifié la donne, mais il ne se fait plus, donc impossible de tirer des plans sur la comète, passons à autre chose.
Il faut bien admettre que l’une des plus belles réalisations de cette dernière décennie est incontestablement la Route des Tamarins. Pourquoi a-t-il fallu attendre si longtemps pour avoir cette route salvatrice pour les connexions Nord/Sud? Et pourquoi faut-il attendre si longtemps pour une nouvelle route du littoral sécurisée, vitale et nécessaire? Evidemment qu’il faudra règler en parallèle la traversée de Saint-Denis, mais là aussi un projet existe, en espérant qu’il sera concrétisé aussi à l’horizon 2020.
Aujourd’hui, il suffit de quelques heures de pluie –la semaine dernière encore- pour que la route bascule et que les usagers soient en galère. On s’éloigne de la saison des pluies, fort heureusement, mais tout est possible, et le basculement est une hantise pour ceux qui sont obligés de fréquenter cette route, longtemps maudite.
Donnez votre avis, la phase de concertation se termine le 31 mai. Place ensuite à la validation du projet retenu avant le début des travaux. Et le cauchemar de dizaine de milliers de Réunionnais va enfin virer au rêve réalisé… On s’emballe, on s’emballe,… réveillons-nous, on n’y est pas encore, la mer d’un côté et les rochers de l’autre n’ont pas fini de faire parler d’eux, hélas…