Wayo Festival a prouvé qu’il ne suffit pas d’annoncer la présence de quelques stars qui “marchent” bien en métropole pour attirer du monde à La Réunion. A bien réfléchir, hormis Bernard Lavilliers, la valeur sûre, et Shy’m, la capricieuse, aucun autre artiste de l’affiche n’était censé déplacer les foules. Matt Pokora et Nolwenn Leroy ont leur public, somme toute limité, Inna Modja, Imany et Youssoupha étant des artistes en devenir. En plus, lesdites “stars” Shy’m, Pokora et Nolwenn se prennent pour ce qu’elles ne sont pas...
Il fallait être sacrément optimiste pour avoir envisagé accueillir plus de 10 000 personnes au Stade Olympique de Saint-Paul chaque soir en proposant un medley fade et sans âme. Et on ne peut pas dire qu’il n’y a pas eu de communication! Les partenaires médias (quotidien, radio, télé) n’ont pas arrêté d’en faire la promotion, il y a eu de l’affichage 4x3, des flyers, des annonces diverses et variées, mais la preuve est faite que ça ne suffit pas.
On pourra toujours dire qu’il s’agit d’une première édition, mais le fiasco est tel que les vraies questions se posent: La Réunion a-t-elle les moyens de s’offrir un nouveau festival avec le lot qui existe déjà et qui ne fonctionne pas forcément non plus? La commune de Saint-Paul a-t-elle besoin d’un énième festival, avec en plus des tarifs aussi élevés en période de crise? La jeunesse saint-pauloise ne s’est pas sentie concernée, la mairie aurait certainement pu faire un meilleur usage des 80 000 euros de subventions versées et ainsi gaspillées. La Région n’a pas joué le jeu? La collectivité l’a souligné, la demande des organisateurs était hors délai, et la Région ne peut plus tout subventionner.
Par le temps qui courent, un euro est un euro, et avant de se lancer dans l’organisation d’un spectacle, d’un concert, d’un festival, il faut non seulement avoir les reins solides, mais aussi être sûr de son coup. La Réunion a une fâcheuse tendance à vivre au-dessus de ses moyens, et pas seulement dans le domaine de la culture artistique, il est temps de freiner des deux pieds. On est presqu’en 2013, la crise est une réalité de tous les jours, on ne peut plus se permettre de se tromper…
Il fallait être sacrément optimiste pour avoir envisagé accueillir plus de 10 000 personnes au Stade Olympique de Saint-Paul chaque soir en proposant un medley fade et sans âme. Et on ne peut pas dire qu’il n’y a pas eu de communication! Les partenaires médias (quotidien, radio, télé) n’ont pas arrêté d’en faire la promotion, il y a eu de l’affichage 4x3, des flyers, des annonces diverses et variées, mais la preuve est faite que ça ne suffit pas.
On pourra toujours dire qu’il s’agit d’une première édition, mais le fiasco est tel que les vraies questions se posent: La Réunion a-t-elle les moyens de s’offrir un nouveau festival avec le lot qui existe déjà et qui ne fonctionne pas forcément non plus? La commune de Saint-Paul a-t-elle besoin d’un énième festival, avec en plus des tarifs aussi élevés en période de crise? La jeunesse saint-pauloise ne s’est pas sentie concernée, la mairie aurait certainement pu faire un meilleur usage des 80 000 euros de subventions versées et ainsi gaspillées. La Région n’a pas joué le jeu? La collectivité l’a souligné, la demande des organisateurs était hors délai, et la Région ne peut plus tout subventionner.
Par le temps qui courent, un euro est un euro, et avant de se lancer dans l’organisation d’un spectacle, d’un concert, d’un festival, il faut non seulement avoir les reins solides, mais aussi être sûr de son coup. La Réunion a une fâcheuse tendance à vivre au-dessus de ses moyens, et pas seulement dans le domaine de la culture artistique, il est temps de freiner des deux pieds. On est presqu’en 2013, la crise est une réalité de tous les jours, on ne peut plus se permettre de se tromper…